Célibataire blasée

Ça fait tellement longtemps que je suis « en couple avec le célibat » que je n’ai plus rien à dire sur le sujet. J’ai véritablement fait le tour — dans tous les sens — de l’expérience. J’ai partagé avec vous le fruit de cette sagesse, j’en ai fait une culture de mon essence.

Ce que j’ai accepté, c’est ma situation. Entièrement. Mon « Je Suis » autonome est très affirmé, assez qu’à un moment, on réalise qu’on n’a pas nécessairement « besoin » d’être en couple. Plusieurs multifonctions sont activées par rapport au temps pour soi, sa famille et son travail que le penchant pour la vie amoureuse, palpitante et exigeante, n’est pas obligatoire quand on préfère la stabilité, le bien-être et l’équilibre.

Qui plus est, je ne fais rien pour m’aider à me sortir de cette position. Je sors au minimum, juste pour ce qu’il faut, et quand je le fais, je ne suis pas maquillée, coiffée ou même vêtue pour m’avantager. Je ne fais rien comme activité, sauf pour ce qui est obligatoire. De toute façon, je ne dispose pas du budget pour sortir et rencontrer. Quatrièmement, où trouverais-je un compagnon aussi extraordinaire que ma conscience le conçoit? Si je cherchais un ronfleur portant un chandail du Canadien, j’irais à taverne du coin, mais ce n’est pas le cas.

Ce n’est pas par la voie du Web et ses applications de rencontres que ça passe non plus. En fait, si! On peut rencontrer du monde là-dessus, mais ça devient vite une quête sans fin, où les rencontres nulles et vides de sens se succèdent sans jamais arriver à une relation qui vibre à au moins 90 %. Rien de ce côté non plus.

Bref, ça devient plate, et je me suis habituée à ça. Tranquille, neutre et accueillant ce que la vie me présente. C’est-à-dire rien côté couple potentiel, et depuis des années. Je n’ai pas réussi à matérialiser une occasion vibrant à plus de 80 % de compatibilité avec quelqu’un. Il y a de cela plusieurs chroniques, je vous racontais que j’étais heureuse d’avoir convenu d’une rencontre officielle avec un de mes fantasmes masculins, mais que je ne l’ai jamais honorée. J’ai conclu la vente, mais je n’ai pas acheté l’occasion parce que justement, ça vibrait à 80 %, et pour moi, cela représente trop d’effort pour que ça fonctionne aisément une vie de couple.

Au début, quand j’ai commencé cette chronique, je voulais en faire une sorte de blog. Par exemple, j’ai rencontré telle personne et ça s’est déroulé de telle façon. J’ai compris que je voulais faire le récit d’une vie trépidante, mais ça s’est aligné autrement. Mon âme a choisi de passer par la sagesse pour gagner en énergie et en lumière. Elle m’a amenée à faire la paix et à panser l’abandon. Elle a fait du ménage de façon tellement intense que c’est libre et dégagé tout autour. Je ne ressens plus le manque d’une vie de couple, et ça fait plus de 12 ans que ça dure. Il y a cinq ans et 10 mois, quand j’ai commencé à écrire sur le thème du célibat, je croyais que ça allait durer deux ans, et qu’ensuite j’allais convertir mon propos en rubrique de vie de couple.

Je ne sais pas si je vais poursuivre à ce stade, justement parce que j’ai abordé toutes les facettes de mon expérience. Mais cela annonce un changement de direction pour cette chronique.

Cela dit, je vous remercie infiniment d’avoir été avec moi depuis tout ce temps. Dommage qu’aucune personne de mon entourage connaisse mon mystérieux inconnu, mais non mon plan de vie, et nous organise une occasion ensemble. Quand tu dis, silence radio total! Tout ce que j’ai pu racler comme espace a été scanné de l’intérieur. Il n’est pas encore en contact avec mes énergies, peu importe comment.

Mes enfants grandissent pendant ce temps. Je suis là pour eux, sans interférence d’un tiers. Mes projets avancent et se développent. J’ai du temps pour me reposer. J’ai mon vibrateur et mes cheveux bleus. Je suis comblée.

Soyez bénis et investis dans la quête sacrée de votre âme.

Julie L.

 

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