Évolution de l’amour

Où est contenu l’amour?

L’amour est d’une autre essence que l’instinct. Il n’est pas contenu dans un ganglion comme ce dernier, mais dans un atome spécifique, composé d’énergie bleue.

Comment se fait l’évolution de l’amour?

L’évolution de l’amour ne se fait pas par un changement d’énergie, comme pour l’instinct, mais par son activité qui augmente avec l’acquisition de neurones. Ceux-ci se logent d’abord dans des ganglions, puis dans le bulbe rachidien, le cervelet, le premier cerveau, finalement le deuxième cerveau divisé en trois lobes: l’occipital, le pariétal et le frontal.

Comment se manifeste l’amour dans les unicellulaires?

L’amour, quoique présent déjà dans les infiniment petits, ne se distingue pas de l’instinct. Mais dans l’unicellulaire, il réagit sous forme de choix quand deux éléments de nourriture se présentent à lui. Par exemple, un unicellulaire aura plus d’attrait pour certains fruits, certaines plantes et un autre pour tout autre aliment.

Quelle est la première espèce qui a montré un choix utile pour l’homme?

La première espèce qui a montré un choix utile pour l’homme à venir fut celle des vers, car, unis à des unicellulaires, ces vers ont créé le sol, ils lui ont donné sa qualité productrice. Ils dévoraient, par attrait, des animaux morts, les déchets de toutes sortes, ils diluaient les corps durs, les rendaient malléables, spongieux et assimilables par d’autres êtres qui devenaient, à leur tour, un apport précieux à l’établissement d’un équilibre qui devait rendre la terre capable de nourrir l’homme.

Comment se manifeste l’amour chez les mammifères?

Puis, fut l’amour des mammifères pour leurs petits, ce qui assura leur survie, car la seule reproduction n’aurait pas été suffisante, surtout chez les petites espèces parce que les plus fortes dévoraient impitoyablement les plus faibles.

L’amour est quelque chose de divin. Il est comme la graine qui développe en elle les éléments de la plante qui en sortira.

À mesure que le système nerveux se ramifie, l’activité de l’amour grandit. Il devint plus possessif, plus sélectif dans les choix du partenaire, femelle ou mâle.

L’accouplement reproducteur, chez les mammifères, ne se fait pas au hasard; il y a un choix que fait ordinairement la femelle, car c’est elle qui donnera et protégera la vie.

L’élément de ce choix est contenu dans l’atome de l’amour, comme pour les mâles d’ailleurs, mais il est plus actif chez la femelle, et encore plus chez la femelle âgée. L’amour ne s’épuise pas, au contraire il grandit en aimant, en protégeant, en donnant.

Cependant, l’amour ne dépasse guère l’instinct de conservation et,  pourtant, quelle fidélité ont certains animaux pour leur maître et pour tout ce qui lui appartient!

L’amour des animaux se manifeste de différentes façons: les uns s’accouplent en se battant, d’autres encore, après une longue préparation amoureuse, d’autres indifféremment, selon les rencontres…

Toutes ces formes révèlent le degré d’évolution de l’animal. Celui qui s’accouple au hasard n’est guère sorti de l’instinct, il agit automatiquement.

Ceux qui se battent sont peu évolués, à moins que cette bataille ne soit provoquée par la jalousie; mais alors elle dénote une grande évolution de l’amour, tout autant que celui des animaux qui préparent leur accouplement par des approches imprégnées de coquetterie et de provocation.

Que dire alors de l’amour de l’homme?

Il est actif à son maximum quand il peut aimer tous les hommes et voir Dieu en eux. Il est alors divin. L’homme aime à l’échelle humaine comme Dieu aime à l’échelle cosmique éternelle.

L’évolution de l’amour se fait en même temps que celle du système nerveux puisqu’une couche de neurones, en même temps qu’elle fait évoluer l’instinct, y ajoute la faculté de choisir entre deux biens semblables que seul il ne pourrait faire, car ce choix de l’instinct, sans amour, ne serait dû qu’au hasard.

L’amour humain est d’autant plus évolué qu’il se limite à un seul être dans l’accouplement et qu’il reste fidèle envers et contre tout.

Par contre, cet amour s’étend à toute l’humanité dans le domaine altruiste, et à Dieu dans le domaine spirituel.

L’amour commande tous les actes non physiologiques chez les animaux supérieurs et chez les hommes. L’affectivité est le grand moteur qui fait agir surtout l’humain: tout ce qui est goût ou dégoût, attrait ou répulsion, sympathie ou antipathie. Tandis que l’indifférence est la faiblesse du goût ou du dégoût, puisque l’une ou l’autre chose ne provoque pas de réaction.

Cependant, l’indifférence peut n’être qu’apparente. Alors, c’est l’équilibre émotif, acquis ou naturel, dans certains domaines, sinon tous.

L’équilibre émotif, ou maîtrise de soi, indique chez l’homme un système harmonieux qui peut dominer les événements par son calme et sa lucidité, qui peut même dominer ses sentiments si les circonstances l’exigent. Mais cet équilibre ne diminue en rien l’amour, il le contrôle seulement.

Bonne prise de conscience !

 

**** Ronald a l’autorisation d’utiliser les enseignements d’Adéla Sergerie de son livre Sciences Cosmiques.

 

 

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