L’homme brisé (première partie)
Cet article est la suite des sept chroniques antérieures. Je suis rendue dans l’histoire début mars, après une pause de deux semaines entre Tinder et ma date ratée de la Saint-Valentin.
J’ai effectué une recherche et regardé laquelle des applications de rencontres semblait être la plus efficace et la plus performante. Ça s’est avéré être Bumble qui était en première place. C’est le plus gros, ce qui n’était pas le cas quand j’avais regardé la dernière fois, il y a huit ans ; on faisait vite le tour des candidats de cette application à cette époque. Je lui ai donné une seconde chance.
La première semaine, j’ai dû changer ma manière de procéder, car leur service de luxe qui te permet de voir qui aime ton profil et autres avantages, est le double du prix que celui de Tinder, et non, il était hors de question que je paye 20$ la semaine pour ça. J’ai bien fait d’attendre, car dans la deuxième semaine, on te propose le service pour 50% du prix. Alors, je l’ai essayé une semaine. Donc oui, je suis allée sur ce site deux semaines en tout. Je l’ai fermé, car ce site est moins performant qu’il ne le prétend. Il y a beaucoup moins de monde dessus que sur Tinder. Je n’ai pas vu d’avantages à traîner mon expérience là-dessus.
Mais cela m’a permis de renouer avec Bri, pseudonyme évidemment pour garder l’anonymat. Il est arrivé sur ma troisième fiche en commençant le processus, et je fus réellement contente d’être tombée rapidement sur lui.
En résumé, ça fait 15 ans que je suis célibataire, 15 ans que je dispose en deux parties. La première moitié, j’ai expérimenté les joies du célibat, et je me suis offert à la carte ce que j’avais envie d’expérimenter de cette possibilité. À cette époque, j’étais tombée sur sa candidature sur ce genre de plate-forme. Bri est un candidat parfait en apparence. Il est grand, beau, conscient. Il a l’air d’un faux profil, piège à femmes. Donc, avant de m’avancer avec un tel match, j’avais effectué des recherches et j’ai un ami qui le connaît pour vrai. Ça m’a sécurisée, puis j’ai avancé. On était supposés se rencontrer à 30 km de chez moi, dans un endroit public.
J’avais mis tellement de temps à me préparer. J’étais rendue sur place, quand monsieur a annulé, sans reporter le rendez-vous, sans donner de raisons valables non plus. J’ai été déçue évidemment, mais aucunement j’ai couru après lui. J’avais décelé dans notre communication qu’il n’était pas heureux avec lui-même, ni avec son positionnement dans sa famille, ni avec sa vie amoureuse passée. Il avait de gros symptômes de vouloir fuir sa vie en partant loin au bout du monde avec son bateau. Je ne pouvais pas construire quoi que ce soit avec cet homme peu fiable. Mais nous sommes restés amis Facebook de parure depuis tout ce temps. On ne s’est pas vraiment suivis ni parlé. Donc, j’étais heureuse de voir qu’il avait liké ma fiche Bumble et ce fut mon premier match là-dessus, et mon seul.
J’avais juste hâte de savoir s’il m’avait reconnue ! Ç’a été d’ailleurs ma phrase d’approche : « Est-ce que tu sais que c’est moi ? » Il m’a dit oui. Bon! Messages après messages, c’était agréable d’échanger avec quelqu’un de beau en théorie, et de conscient aussi. Il a réussi à se sentir assez homme pour qu’il tente le premier rendez-vous! Je dis oui, on le met dans l’agenda, mais je lui précise juste que je suis fumeuse, tel qu’indiqué sur mon profil Bumble. Il m’envoie un gift d’une petite fille en furie, qui boude et fait une crise assez violemment. Il n’est pas content de se faire prendre à ne pas lire les profils jusqu’au bout. Je discerne qu’il n’a pas la maturité émotionnelle et qu’il tourne les coins ronds dans son fonctionnement de vie.
Le rendez-vous était prévu pour 13:00. Ce matin-là, je vous le jure que je ne me suis pas préparée. J’ai bien fait. Il m’a refait le même coup. À 12:15, j’ai appris qu’il reportait le rendez-vous, sans le fixer à nouveau, sans raison valable.
J’ai pris le temps quand même de lui expliquer que la cigarette, ça se change, mais que peu importe son irritant avec ce produit, j’avais le même irritant face à sa non-droiture, monsieur je me laisse porter par le vent, et que c’était très difficile pour moi de composer avec cet élément de sa personnalité parce que je suis tout le contraire. Ma parole vaut de l’or, je suis loyale, dévouée, organisée, efficace.
On s’est parlé un peu après parce que j’ai ouvert la porte et amené des ouvertures pour comprendre, et pour me permettre d’illuminer ce karma que je vivais auprès de cet homme. Le résultat de mon écoute est qu’il était parti sur son bateau pendant la pandémie, qu’il était revenu depuis un mois, allait à l’église auprès de chrétiens quelconques, qu’il était toujours accroché à ses blessures auprès des femmes, sa mère, son ex… pour constater qu’il était heureux de rester dans ses énergies, ses peurs et illusions, entouré de limites et de mécanismes de défense le maintenant dans la fermeture face au moment et face à une femme qui a de nombreuses qualités humaines/divines.
J’ai essayé de l’aider sans son consentement. Je lui ai offert la référence de mon émission sur la sainte famille, qui est loin de la réalité biblique et qui se spécialise sur les âmes, puis aussi une canalisation vidéo pour aider son âme à se décharger. Il a été cheap de qui il est face à mes cadeaux. J’ai perdu deux mois à attendre après lui, du genre il me dit : « Je t’appelle à 16:30 et cinq jours plus tard, ce n’est pas fait encore ». Je me suis tannée, je suis allée voir son grand-père pour l’amener à régler avec sa fille pour l’aider, lui. Son grand-père voulait, sa mère non. J’ai vu que le problème de sa mère lui est reproché par son fils, qui lui fait pareil.
J’en suis vite venue à l’évidence. Même si moi je m’étais donné le défi de réussir à rencontrer une seule fois le plus bel homme disponible sur le marché du célibat, il reste un homme brisé, avec qui les chances de succès d’évolution commune sont presque nulles. Quand je regarde ses énergies, il y a des zones rouges partout qui cachent même la véritable couleur d’âme qu’il est.
J’ai mis de la compassion partout, j’ai traité tous les espaces émotionnels qu’il a soulevés chez moi avec son non-assumement d’être qui il est, pour diminuer cet espace karmique et non-assumé chez moi qu’il me montre à travers l’expérience. Mais ce que je sais : la souffrance émotionnelle chez l’homme peut être un véritable fardeau, surtout lorsqu’elle est liée à des blessures profondes comme le rejet, l’abandon ou la trahison. Beaucoup d’hommes ont du mal à la surpasser parce qu’ils ont appris à réprimer leurs émotions plutôt qu’à les exprimer, ou à les gérer avec maturité et amour de soi.
Pourquoi cette difficulté à guérir ?
- Conditionnement social : Depuis l’enfance, certains hommes ont été encouragés à cacher leur vulnérabilité, ce qui les empêche de verbaliser leur douleur. C’est une dysfonction du cœur qui s’aggrave avec le temps.
- Peur de revivre la souffrance : Après une rupture, une trahison ou un deuil, ils peuvent développer une méfiance excessive et éviter toute nouvelle relation, y compris la relation avec qui il est.
- Manque d’outils émotionnels : Sans repères pour gérer leurs émotions, ils peuvent sombrer dans l’isolement ou dans des comportements autodestructeurs, ou céder leur pouvoir spirituel à l’extérieur, qui confirmera leur peur avec des croyances rétrogrades.
- Attachement aux schémas du passé : Certains rejouent inconsciemment des scénarios douloureux, attirant des relations toxiques qui renforcent leur souffrance.
L’homme brisé et son incapacité à revenir à lui-même
Un homme qui souffre profondément peut perdre le contact avec son véritable moi. Il peut se réfugier dans le travail, les distractions ou même l’indifférence pour éviter d’affronter ses blessures. Pourtant, la guérison passe par :
- L’acceptation de la douleur : Reconnaître qu’elle existe et qu’elle a un impact. Puis l’illuminer.
- L’expression émotionnelle : Trouver un espace sûr pour parler, écrire ou même consulter un professionnel. Mieux si ça implique l’âme et la conscience de son évolution.
- La reconstruction de l’estime de soi : Se reconnecter à ses valeurs et à ce qui lui apporte du sens, mais surtout à l’amour de ce qui en est. Un redressement de ses énergies féminines pour soulager le masculin, prêt à effectuer un retour à soi.
- L’ouverture à l’amour : Comprendre que l’amour sain ne doit pas être une source de souffrance, mais un espace de croissance et de bienveillance. Oui, l’ouverture joue beaucoup pour nous amener à notre pleine capacité de s’assumer pleinement.
Ramener un homme à faire confiance à son âme et à son plan divin demande une approche douce et profonde. Beaucoup ont perdu cette connexion à cause de blessures, de doutes ou de conditionnements qui les éloignent de leur essence véritable.
Comment l’aider à retrouver cette confiance ?
- Encourager l’introspection : Lui permettre de se poser les bonnes questions sur son chemin de vie. Accueillir la vérité et surtout l’accepter.
- Valoriser son intuition : Lui rappeler que son âme sait déjà ce qui est juste pour lui, de lui faire confiance même s’il craint d’ouvrir.
- Créer un espace de sécurité : L’aider à exprimer ses peurs sans jugement. Ce qui est impossible quand il limite ses messages et sa compréhension spirituelle en passant par le jugement erroné.
- Lui montrer des signes : Parfois, des synchronicités ou des expériences marquantes peuvent raviver sa foi en son propre chemin. S’il refuse ces cadeaux qui servent à ça, je ne peux rien faire.
- Lui parler du lâcher-prise : Lui apprendre à ne pas tout contrôler et à faire confiance à la vie. Encore là, s’il ne veut pas sortir de son marasme… On ne peut que respecter ses limites.
Assumer son plan divin
Une fois qu’il commence à ressentir cette connexion, il doit apprendre à l’assumer pleinement :
- Affirmer ses choix avec conviction.
- S’entourer de personnes qui le soutiennent.
- Pratiquer la gratitude et la méditation pour renforcer cette confiance intérieure.
- S’assumer pleinement dans la volonté de son cœur.
- Apprendre à dépasser ses blessures et mécanismes de défense, les illuminer.
Je suis spécialisée là-dedans. C’est ça le plus drôle. Je vois et sais où il est brisé et je n’ai même pas la chance de pouvoir le faire progresser. J’ai un karma là-dessus. De savoir et ne rien pouvoir y faire d’autre, de ce que j’ai tout tenté pour y arriver.
Je suis en paix avec ça parce que j’ai accepté de voir et d’accueillir toutes les vérités en ce qui nous concerne. Ça finit que je lui ai écrit que je laissais véritablement tomber cette histoire, qui n’a jamais réellement débuté entre nous, parce que je me respecte et que ma patience bien étirée a ses limites. J’ai la satisfaction que j’ai tout fait mon possible pour que cela fonctionne, malgré quelqu’un qui n’a pas fait d’effort, ni sur lui, ni sur l’avancement de sa situation. J’ai bien accepté l’échec, vu que ça ne vient pas de moi et que je les ai faits, moi, les efforts pour évoluer.
Pendant ce temps, je me suis occupé de ma famille, vu que mon ex-mari est gravement malade. Je suis présente davantage pour mes enfants. Nous sommes en mai pendant que je vous écris, et absolument rien ne se passe au niveau de mes amours.
Le mois prochain, je vous parlerai d’un autre bel homme brisé, qui est venu à moi par Facebook et que je ne rencontrerai probablement pas non plus.
Soyez bénis. Namasté
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