Nous sommes des particules de lumière divine

(1ère partie)

Le Docteur Larry Dossey, bien connu pour l’immense succès de ses ouvrages sur la santé holistique, raconte dans son New-York Time best-seller Healing Beyond the Body (Guérir au-delà du corps), que lorsqu’il était encore enfant dans les années 40, les suppléments alimentaires venaient tout juste d’être commercialisés et les vendeurs de pilules s’en donnaient déjà à cœur joie. Avec la complicité des médias grand public, les industries pharmaceutiques de l’époque avaient savamment commencé à laver le cerveau des gens avec toutes sortes de publicités à caractère subliminal dans le but inavoué d’influencer leur subconscient (opération infraliminale).

Les réclames les plus claironnantes insistaient lourdement sur la nouvelle nécessité que devaient absolument avoir les mères de gaver leur progéniture d’une multitude de vitamines synthétiques. Dr. Dossey relate qu’il revoit sa mère venir vers lui avec, dans une main, un flacon grand format d’un extrait industrialisé d’huile de foie de morue censée être une source infaillible de vitamine D, et dans l’autre, une grande cuillère à soupe. Avec une bonne dose d’humour, Dossey relate qu’il parvint à se détacher mentalement de la situation et à survivre à ce redoutable rituel quotidien en visualisant que Dieu lui-même avait créé le goût répugnant et l’odeur repoussante de cette huile expressément pour sa seule famille. Cela signifiait pour lui que sa mère était un instrument de la volonté de Dieu et que le moins qu’il puisse faire était de l’aider à remplir sa mission divine de mère en avalant ce liquide infecte.

Cette croustillante anecdote illustre avec ironie une réalité beaucoup plus profonde : un événement en apparence négatif peut nous aider à ouvrir notre esprit sur des horizons plus vastes. Lorsque nos pensées s’attachent à une fréquence supérieure, elles se détachent automatiquement de leurs vibrations inférieures. Parallèlement, le simple fait d’être désenchanté de l’état du monde dans lequel nous vivons peut nous aider à nous en détacher une bonne fois pour toutes. Une nouvelle onde de douce fraîcheur peut alors surgir dans notre conscience.

Les maîtres de la haute spiritualité abordent la présence de Dieu de la manière suivante : ils ne disent jamais qu’il faille appartenir à telle ou telle religion ou qu’il faille en changer. Le vrai critère consiste plutôt à redécouvrir notre relation personnelle avec l’Entité Suprême telle que nous sommes capables de la concevoir selon l’état de notre conscience actuelle. Chacun se forme une idée de Dieu, du monde et des autres selon ce qu’il est lui-même. Nul n’échappe à ce genre de conditionnement. D’après la science de la réalisation du soi, il est nécessaire d’être rassasié, fatigué et même dégoûté des misères de nos conditionnements psychologiques pour pouvoir s’en détacher. Par la lumière immortelle du savoir spirituel, jaillit l’envie de s’éloigner de la vie mortelle et de se rapprocher de la vie éternelle. On abandonne alors notre faux sentiment de propriété sur maintes possessions. Instantanément, notre angoisse existentielle diminue. Le soulagement intérieur est immédiat, les muscles du corps se détendent et la respiration s’approfondit parce que le cœur devient exempt de soucis.

Normalement, nous devrions ressentir constamment une sorte de frémissement de joie divine dans tout le corps, car c’est cela notre vraie nature. Nous pouvons nous référer à un mot du célèbre mystique du 13ème siècle Maître Eckhart : « Un cœur détaché ne désire rien de temporaire et il n’a rien non plus dont il voudrait être libéré ». Les chercheurs d’absolu de nos anciennes traditions ésotériques témoignent unanimement que c’est ainsi que l’âme humaine peut avoir une entrée secrète dans la nature divine et communier avec le non-créé. Les sages rapportent que sans avoir développé un minimum de détachement, le désir de renoncer à l’asservissement du corps physique et de toutes les déceptions ou désœuvrements qui s’y rattachent ne naîtra jamais en nous.

Lorsqu’un individu voit que l’univers entier est prisonnier du serpent du temps et que par conséquent tout est voué à disparaître ici-bas, il devient socialement plus calme et se détache chaque jour un peu plus des mirages et des images toujours changeantes de l’énergie matérielle. Dans cet état, il devient son propre guru instructeur, son propre protecteur et il se repose dans sa propre lumière. Il comprend que les inclinations matérielles sont la cause première des pires malheurs terrestres; s’en affranchir serait par conséquent la source d’un plus grand bonheur.

Dans la tradition védique, un des noms de la Divinité est « Akhil-Atma », le principe vital qui imprègne tout. Les deux caractéristiques qui le définissent sont liberté et évolution. Bien qu’elle reçoive une révélation particulière de cette éternelle et intarissable Vérité quand elle en est très désireuse, l’âme humaine est entièrement libre de rejeter toute idée qui lui semblerait fausse et qui ne serait pas approuvée par la lucidité de sa conscience. L’Infini étant par définition infini, les livres de pensée de nos diverses traditions religieuses ne peuvent donc pas être exhaustifs et ne pourront jamais contenir tout ce qu’on pourrait obtenir du Père Céleste. La liberté et le détachement seraient par conséquent les qualités qu’on peut considérer comme les présents les plus précieux du ciel. Le principe vital qui imprègne tout incarne une spiritualité de liberté, de vérité sans mélange et d’amour absolu. En tant que particules de l’Infini, nous sommes invités à penser par nous-même et à laisser émerger de nouvelles révélations non encore découvertes.

S’il veut être heureux, l’homme moderne doit absolument recouvrer la noble structure de son âme avant toute autre chose. Certains individus voient l’âme, et c’est pour eux une étonnante merveille; d’autres en parlent, et d’autres encore en entendent parler. Il en est cependant qui, même après en avoir entendu parler, ne peuvent la concevoir. À cause d’un conditionnement d’éducation trop matérialiste, nous avons parfois le plus grand mal à envisager qu’il existe un atome spirituel, une particule si infime qui puisse animer nos corps de matière. Hypnotisés par l’illusion matérielle et les fausses propagandes médiatiques, nous sommes tellement absorbés et angoissés dans la maintenance du corps, des entreprises et des communautés que nous n’avons que trop peu de temps pour nous interroger sur notre identité transcendantale.

Mais tout cela peut changer très vite. Que se passe-t-il exactement dans le monde? Nous vivons au sein d’une civilisation où des employés à la solde de l’industrie atomique enterrent chaque année sans y penser 88 000 tonnes de plutonium qui mettront 24 500 années pour ne plus être épouvantablement radioactifs et causeront toutes sortes de cancers. Nous vivons au sein d’une société où des millions d’animaux innocents sont impitoyablement abattus pour le plaisir des papilles gustatives de ceux et celles qui s’alimentent de leurs cadavres; un monde où un nouveau-né prend naissance toutes les 20 minutes complètement intoxiqué par les opioïdes que sa maman a consommés en faisant aveuglément confiance au médecin qui les lui a prescrits. Nous vivons dans un monde où plus de 70 000 personnes par année meurent par overdose, en pleine rue ou au volant de leur auto, des suites d’un arrêt respiratoire causé par des médicaments qui font la fortune des pharmacies; un monde où 916 enfants disparaissent toutes les heures. Nous vivons à une époque où une poignée de tyrans mondialistes mène une guerre ouverte contre l’humanité avec des campagnes d’injections saturées de poisons mortels, en plus d’organiser des pénuries d’alimentation, et où nos grandes armées s’exercent quotidiennement à tirer des missiles hypersoniques chargés de multiples têtes nucléaires capables d’exterminer toute vie sur Terre.

Ne soyons donc pas étonnés si la Terre elle-même se révolte contre de tels comportements. Notre intelligence a été dérobée par des activités aussi vaines que dangereuses, et toute la civilisation a sombré dans le puits sans fond du cauchemar de l’endoctrinement matériel dans lequel le serpent mortel du temps se saisit de tout, même de ces apprentis-sorciers qui cherchent à acquérir par tous les moyens une impossible immortalité physique par le biais d’une science devenue inconséquente et criminelle.

Le Temps! Rien ne lui résiste et tout est sans cesse emporté par les vagues de son implacable puissance. Incapables de maîtriser nos émotions et nos pulsions, nous filons à toute allure comme des insensés vers des amusements aussi illusoires qu’éphémères et nous délaissons le souvenir du principe vital qui, éternellement situé dans notre conscience, nous est le plus cher et le plus précieux. Je parle ici de l’âme, fragment infime de l’Être Universel, l’Esprit de l’Univers, qui confère le véritable amour, le vrai bonheur, et qui incarne la source de toute prospérité et de paix intérieure. Pourquoi faudrait-il à nouveau cultiver le souvenir d’une âme faisant partie intégrante d’un Esprit Suprême? Simplement parce que notre structure mentale est ainsi faite que nous accédons immanquablement au plan d’existence qui absorbe toutes nos pensées. Nous devenons ce que nous pensons être. Le matraquage du concept matériel de l’univers produit la peur et la douleur alors que l’intuition spirituelle de l’origine de la vie génère l’amour et le bonheur. La question est donc de savoir ce que nous désirons obtenir de notre vie et du principe vital qui survit à la dissolution des mondes. La conception de l’existence que nous cultivons produit la condition dans laquelle nous existons.

Selon le Vedanta, nous sommes des particules d’une inconcevable Entité Suprême, des fragments émanant d’une de Ses énergies surnaturelles. Bien qu’une partie sacrée de l’Esprit Cosmique vibre dans nos cœurs, nous l’avons souvent ignorée ou rejetée comme pure imagination ou simple superstition. Qui plus est, les incohérences dogmatiques des professions de foi corporatives de toute obédience nous ont éloignés de notre potentiel infini, quand elles ne nous ont pas formellement rendus artificiellement athées. Nous avons préféré, par ignorance, nous mettre au service des machines « intelligentes » que nous avons inventées, et devenir ainsi les esclaves magnétisés du totalitarisme technocratique d’État. Toutes les politiques antisociales du Big Pharma et tous les gadgets cybernétiques du Big Tech ne sauront jamais combler nos véritables aspirations. Tous ces projets en lien avec le contrôle total de l’humanité par l’avènement sournois d’un nouvel ordre mondial ne nous apporteront que désordre, chagrin, peur, angoisse, illusion et lamentation.

Toutefois, il nous reste un espoir : comme la lumière divine sait parfaitement se servir des ténèbres afin de rapprocher les âmes en peine de sa belle réalité, l’esprit bienveillant de l’univers crée régulièrement des annihilations et des destructions massives occasionnelles lorsque les civilisations se perdent dans la douleur du massacre systématique des peuples et le mensonge scientifique. Les grandes détresses et les grandes désillusions font naître le détachement dans le cœur des hommes et c’est ainsi que les grands tourments de l’humanité peuvent en fin de compte devenir bénéfiques pour l’évolution de la conscience humaine. Quand on ne peut évoluer par la puissance unique de l’amour, tout se passe comme si la nature matérielle se débrouille pour nous faire évoluer d’une manière ou d’une autre à travers les forces multiples de la terreur.

Détachés de leur personnalité terrestre éphémère, les êtres spirituellement éveillés détectent la grâce des énergies célestes en toute chose, même au cœur des événements les plus tragiques; ils peuvent découvrir de cette manière une vraie source d’amour et de bonheur même au sein du plus ignoble chaos. Quoi d’autre que la pleine conscience de l’immortelle présence de l’Infini en nous pourrait sauver notre âme d’un sort terrestre aussi désespéré? Ainsi parlaient les disciples de Socrate : « Élève tes états d’âme, éveille ta conscience, et tu verras la substance universelle qui se trouve à l’arrière-plan de tout ce qui t’arrive, le meilleur comme le pire ».

(Suite du texte au prochain numéro)

 

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