Le pouvoir de l’intention collective

Lorsque je prends connaissance des thèses de certains historiens contemporains qui enseignent que guerres, catastrophes et fléaux seraient les seuls moyens de réduire les inégalités et la misère dans le monde, je me demande s’ils sont vraiment au courant de la puissance destructrice des nouvelles bombes à hydrogène, 30 000 fois plus dévastatrices que celles utilisées lors des attaques nucléaires américaines de 1945. Je crains que vouloir justifier le pouvoir en place ainsi que ses projets machiavéliques de «nouvel ordre mondial» ne fasse pas progresser les choses dans une bonne direction. Les théoriciens de l’histoire oublient peut-être que les codes d’accès de ces armes de destruction massive se trouvent actuellement sous les doigts de dirigeants imprévisibles, plus occupés à flatter leur égo démesuré qu’à faire baisser les inégalités sociales dans le monde.

De nos jours, les médias sont muselés à un tel point que nous semblons encore adopter un comportement newtonien typiquement matérialiste, même s’il est scientifiquement totalement dépassé. Dans la torpeur médiatique ambiante, nous résistons aux nouvelles réalités quantiques, selon lesquelles la conscience vivante constitue l’influence capable de transformer une possibilité en quelque chose de réel.

Chaque matin en se réveillant il serait bon de se rappeler que nous pouvons programmer notre journée, et donc toute la suite de notre vie sur terre et dans l’au-delà. Rappelons-nous que dès que nous décidons d’examiner de plus près notre réalité faite de matière concrète, nous examinons en fait le comportement d’un amas de particules subatomiques. La matière n’existe que sous une forme d’énergie fluide et c’est la conscience vivante qui l’anime. Pas de conscience, pas de vie.

Ce qu’il est bon de savoir, c’est que lorsqu’on décide d’examiner les conditions de cette matière, et que nous procédons à une visualisation de notre journée, les particules qui existaient jusqu’alors sous forme de pur potentiel, se mettent soudain à se figer dans un état particulier. Et cet état correspond précisément à notre état de conscience. Nous sommes déprimés : le monde devient déprimant ; nous sommes heureux : le monde devient heureux. Nous sommes des alchimistes ! Nous sommes des magiciens sans le savoir. Les physiciens appellent ce phénomène «un effondrement d’onde». Imaginez que la réalité qui ressemblait à une sorte de pâte à pain qui n’aurait pas encore été informée d’un «destin» déterminé (croissant ou galette ?), prend tout à coup une forme précise. Cette forme est influencée par la qualité de notre observation et par la concentration de notre intention.

Notre potentiel humain est beaucoup plus grand qu’on veut bien nous le faire croire. Comme un diapason, notre intention peut faire résonner à une même fréquence tous les diapasons de matière qui nous entourent. Sur quelle fréquence voulons-nous vibrer ? Ce n’est pas aux défenseurs du système en place de le décider. C’est à nous de le décider et de se réapproprier notre vie. «Je ne souris pas parce que je suis heureux», dit Monsieur Ibrahim, «je suis heureux parce que je souris». La balle est dans notre camp.

Précisons qu’il n’y a évidemment pas de raccourcis bon marché. À ce propos, le fameux film populiste «Le Secret» présente ce phénomène d’une manière bien trop hollywoodienne. Soyons sérieux : il est nécessaire que l’énergie de l’intention provienne d’un espace à l’intérieur de nous, qui ne soit pas en lien avec notre égo et avec toutes les identifications sociales, religieuses ou mondaines auxquelles il se trouve attaché et qui le conditionnent. L’intention doit être purifiée d’égoïsme et libérée de tout esprit de parti ou de paroisse, pour devenir réellement transformationnelle. Pour être efficace, l’intention doit venir d’un cœur pur et détaché. Plus le degré d’altruisme et de lâcher-prise est grand, plus la réalité aura tendance à suivre les mouvements de nos consciences. C’est à partir de cet espace non-linéaire et non-local, situé quelque part au fond de notre cœur psychique, que la faculté de la pensée humaine d’influencer le monde vivant environnant devient quasi miraculeuse. Toutes les études faites sur les guérisons spirituelles spontanées sont là pour le prouver : c’est en désirant que les autres soient guéris qu’on aura toutes les chances de se guérir soi-même. Tel est sans doute le véritable «secret».

La vie est ouverte à une constante influence subtile. Tout est malléable. Nous pouvons croire que la guerre et la haine sont une solution, mais nous pouvons également changer notre croyance et penser que la paix et l’amour sont aussi une solution. Les effets secondaires en seraient bien moins catastrophiques. Il a été maintes fois prouvé que l’intention exerce un effet physique sur les personnes et les évènements vers lesquels elle est destinée. Le pouvoir de la pensée humaine transcende le temps et l’espace. Notre pensée peut affecter le système nerveux autonome de quelqu’un d’autre. Ce phénomène a été prouvé, entre autres, par les expériences de Thomas Rosenbaum, professeur distingué de physique à l’université de Chicago et ex-directeur de l’Institut James Frank, pour ne citer ici qu’un seul physicien. Évidemment, nous n’en avons jamais entendu parler sur les ondes de CNN ou celles de la BBC. Et pour cause : ces découvertes redonnent à l’individu le pouvoir de se responsabiliser lui-même sans passer par le contrôle du Collège ou les dogmes des Églises.

Notre intention a même le pouvoir d’influencer des appareils électroniques dans le sens spécifique de cette intention (en passant, faites cette expérience : envoyez des ondes d’amour à votre ordinateur ou vers votre auto et ces objets composés d’entités subatomiques fonctionneront beaucoup mieux ! Et vous pourrez les utiliser au service d’un plus grand vous-même). Notre conscience est ainsi capable d’amener notre réalité à prendre une direction particulière.

Lorsque nous chantons «Paix, amour et lumière sur la Terre et dans mon cœur» à la fin de mes concerts, que faisons-nous ? Nous projetons notre conscience collective de manière délibérée et efficace, en vue d’atteindre un objectif donné. Cet objectif est d’influencer les ondes de possibilités quantiques de la réalité pour qu’elles prennent la forme d’un monde paisible, aimant et lumineux. C’est un grand projet que je cultive depuis plusieurs décennies. Je ne suis pas seul à le faire ; je le fais en communion avec toutes les belles personnes qui viennent chanter avec moi lors des concerts et qui, comme moi, sont en cheminement vers un monde meilleur. Ce qui se passe dans le ciel intérieur de nos cœurs se reflète sur le monde extérieur. C’est un peu ce qui se passe au niveau de ce qu’on appelle la «micro-psychokinèse». C’est un mot affreusement compliqué pour décrire l’effet de l’esprit humain sur des générateurs de nombres aléatoires. L’esprit peut influencer un coup de pile ou face. Dit plus simplement, la conscience change les choses.

Pile c’est la guerre, face c’est la paix. Que choisirons-nous ? La paix bien sûr. Car il ne peut y avoir de bonheur sans la paix. Si l’intention humaine parvient à influencer des appareils électroniques, elle peut aussi influencer le mental émotif et imprévisible des dirigeants de ce monde. Le pouvoir de l’esprit sur la matière ne peut plus être ignoré. Répétons-le, la conscience transcende l’espace-temps et donc, peu importe la distance entre la personne émettrice et l’objet de son intention, ou l’instant où la pensée a été émise. L’intention pure va fonctionner parce que l’esprit détaché et sans attente a vraiment la capacité de modifier la réalité matérielle. Les nombreuses guérisons à distance le montrent clairement. Nous pouvons influencer les évènements. C’est un travail que nous faisons librement par amour sans  rien attendre en retour. Nous sommes des bénévoles de l’univers. Ce n’est pas un don spécial, c’est simplement une faculté que tout le monde peut apprendre et enseigner. En fait, nous le faisons déjà tous les jours et dans tous les aspects de notre vie quotidienne. Mais souvent, nous le faisons inconsciemment et dans un sens négatif (quand on dit par exemple : «C’est bien moi ça, j’ai toujours mal quelque part», etc.). La réalité est malléable dans les deux sens. La force est neutre.

De toute façon, il n’y a pas de temps perdu parce que l’échec et l’erreur sont des évènements instructifs. À chaque fois que je me suis trompé dans ma vie, et ça m’arrive encore, mes erreurs m’ont toujours aidé à améliorer la conception de mes expériences. Je vois ma vie comme un processus d’autocorrection incessant. Les historiens qui prêchent la solution guerrière pourraient se résoudre à renoncer à leur hypothèse même si, au départ, elle semblait bien fondée. Il s’agit juste d’un changement de perspective. Au lieu de projeter des images de destruction, on se met à projeter des images de bonheur et de prospérité. C’est aussi simple que cela. Imaginez tout le potentiel qui sommeille en chacun de nous !

Nous sommes connectés par l’entremise d’un invisible champ de résonance et j’ai la ferme intention de continuer à projeter ma vision de paix, d’amour et de lumière sur la Terre, tant que Dieu me prêtera vie. Et je vous remercie de toute mon âme de donner de la force à cette vision du monde. Notre droit divin est de devenir de magnifiques êtres de lumière positifs, radieux et bienheureux. Raison de plus pour bâtir le monde dans lequel nous voudrions vivre. Le pouvoir de l’intention collective peut devenir l’énergie qui amène aujourd’hui même un changement massif vers la régénération de notre humanité. Nous pouvons faire plus que d’employer ce pouvoir uniquement à des fins personnelles. Les grandes traditions de sagesse sont désormais reliées aux sciences modernes. Si on se fie aux découvertes révolutionnaires de ceux et celles qui étudient le monde mystérieux des connexions entre l’esprit et la matière, une seule pensée collective focalisée et remplie de pure compassion est peut-être tout ce qui est nécessaire pour améliorer les choses. Un gros merci et à tout bientôt.

Prahladji Patrick Bernard

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