Pourquoi s’étonner d’êtres extraterrestres «farfelus » ?

Une forte proportion de personnes sceptiques le sont en raison de ce qu’ils appellent le côté farfelu de l’ufologie avec les Gris, les Grands Blonds, les Reptiliens et autres. C’est une réaction que je me permets de décrire comme enfantine. Ils pensent que la vie intelligente ne peut qu’être humaine, blanche autant que possible, avec des yeux bleus et de beaux cheveux blonds. 

Pourquoi y a-t-il sur Terre autant de formes de vies différentes depuis le tardigrade à la baleine bleue en passant par la musaraigne, le rhinocéros, l’ornithorynque et la foutue coquerelle, sans parler de l’immortelle, ou presque, turritopsis nutricula.

Personne ne peut définir la vie car l’assemblage par l’homme de tout ce qui en fait partie ne crée pas la vie, il manque toujours quelque chose.

Ce qu’on sait par contre, c’est qu’elle est incroyablement tenace, originale, surprenante et exigeante.  On ne sait pas non plus quelle part la chute de météorites glacées sur la Terre il y a des milliards d’années a pu avoir dans l’épandage de minuscules formes de vie.

La NASA prétend que malgré toutes les précautions infinies qui ont été prises par les techniciens en « salles blanches », il est possible que des virus ou des bactéries aient pu survivre aux envois de matériel sur Mars pour se répandre; alors si un objet de la taille d’un micro-onde peut infester une planète, imaginez ce que des millions de météorites ont pu causer comme effets, sur terre ou dans l’eau.

On a aussi découvert des extrêmophiles, de petites formes de vie minuscules capables de vivre à des températures qui tueraient tout le reste, ou dans l’acide, voire l’arsenic, et autres substances toxiques. La vie est « tough », ou résiliente si vous tenez au bon terme.

Cela dit, pour plusieurs c’est une surprise d’apprendre que jusqu’à ce jour tout ce qui vit actuellement, qu’il s’agisse d’une moisissure ou d’un éléphant et tout ce qui a vécu bien avant, de l’anémone au tyrannosaure, ont tous une chose en commun, sans aucune exception : le carbone comme  particule de base qui les constitue.

Bien que la vie soit un mystère qui va bien au-delà d’un simple assemblage de protéines et de lipides, le carbone est l’une des deux particules connues capables de structurer ces ensembles pour en arriver au vivant.

C’est grâce au carbone que la plante absorbe celui-ci sous forme de bioxyde de carbone avec l’oxygène; puis de produire ainsi la photosynthèse et de là entrer dans la chaîne alimentaire et produire à nouveau du bioxyde de carbone. La boucle est bouclée.

L’autre atome qui pourrait jouer ce rôle est le silicium, mais pas sur Terre. Il faudrait qu’il existe dans un environnement qui lui permettrait de jouer ce rôle et c’est là que le mot extraterrestre entre en jeu. Les scientifiques par contre sont sceptiques, car le silicium qui ressemble énormément au carbone serait trop fragile, mais c’est ici que je fais intervenir la phrase magique qui revient dès qu’il est question pour la science de prétendre que tel phénomène est impossible : « Contrairement à ce que nous pensions depuis toujours… » Et là, l’impossible devient tout à fait réel.

C’est déjà fait… des chimistes de Caltech en 2016 ont réussi à transformer une bactérie capable de produire des molécules contenant du silicium, alors qu’aucune autre n’est capable de le faire sur notre planète à l’état naturel. Le contenu de leur expérience a été rapporté dans la revue Science du 25 novembre 2016.

Cela donne raison au célèbre professeur Carl Sagan, le fondateur de l’exobiologie, à l’effet qu’il était chauvin de prétendre que le carbone soit la seule possibilité de retrouver des formes de vie.

Mais il y a autre chose à considérer.

Si la vie est uniforme, c’est-à-dire vivre, se nourrir, mûrir, se reproduire, vieillir et mourir, ce qui est vrai pour la bactérie, le pissenlit, la fourmi, l’homme et le tigre du Bengale, justement comment se fait-il qu’il existe autant de disparités dans les manifestations de la vie ?

Pourquoi l’humain est-il si différent du dauphin et ce dernier si différent de l’orang-outan ? La réponse à cela est évidemment l’environnement, mais aussi l’évolution. Alors imaginez dans ce cas les différentes formes de vie qu’on pourrait retrouver sur des mondes dont l’environnement est tout autre que celui de la Terre et sans doute toxique, mais parfaitement adapté à d’autres formes de vie.

Cette fois, il faut remercier un autre grand esprit créatif, soit celui de James Cameron avec son film Avatar. Un film ne prouve rien, dois-je le répéter, c’est de la fiction, mais il illustre une hypothèse ou une théorie. Cameron dans son livre Avatar publié chez Michel Lafond décrit ce monde imaginé de manière absolument délicieuse, on y croirait, mais malheureusement il ne va pas jusqu’à nous dire si la vie sur Pandora est basée sur le carbone ou autre, mais qu’importe, il démontre qu’un environnement totalement débalancé par rapport aux nôtres va produire des formes de vie indigènes qui vont aussitôt s’adapter à leur propre environnement.

C’est la raison pour laquelle les zèbres ont des rayures, tout comme le tigre, mais pas le léopard qui, lui, est tacheté alors que le lion n’a rien de tout cela. Les cornes du buffle ne servent qu’aux buffles tout comme les défenses de l’éléphant.

Le crocodile attrape sa proie dans sa gueule monstrueuse et la fait pivoter violemment à plusieurs reprises sous l’eau pour la noyer. Le croco est stupide, mais il sait ce que « se noyer » veut dire. Selon sa taille, la proie sera avalée goulûment ou déchiquetée à coups de dents, mais les oiseaux, incluant les plus prédateurs, n’ont pas de dents, mais un bec qui fait aussi des ravages dans la chair. Pourquoi les oiseaux n’ont pas de dents nous oblige à trouver la réponse il y a des millions d’années, car le temps est un élément vital dans l’évolution.

Certains animaux n’ont presque pas changé, sinon pour la taille, dont le requin. On parle du mégalodon, son ancêtre qui pouvait avaler tout rond un grand blanc de 10 mètres.

On dit aussi que sur un monde sombre, parce qu’éloigné de son soleil dans une sorte de nuit permanente, le sens de la vue serait alors absent et remplacé par une acuité tout autre dont l’écholocation, de sorte que si des êtres intelligents (l’intelligence trouve toujours son chemin via l’espèce dominante) existent là-bas, ils pourraient très bien ressembler à nos dauphins dont l’encéphale typique a cette capacité d’émettre des ondes sonores, tout comme le cachalot.

Ou alors cette obscurité pourrait produire des yeux énormes et dotés de bâtonnets et de cônes beaucoup plus nombreux que l’œil humain qui possède déjà 120 millions de bâtonnets et 6 millions de cônes. La vision nocturne, la vision des couleurs, la résolution de ce qu’on voit sont tous des facteurs qui seraient totalement différents chez ces êtres.

La taille d’un individu pourra varier selon la gravité sur son monde. Sur la lune, on voit les astronautes bondir allègrement comme un ballon. On a songé à ce que deviendrait l’humain s’il procréait sur Mars, là où la gravité n’est que de 38% de la nôtre. On croit qu’avec le temps, si ces humains vivent dans cet environnement et en admettant qu’ils s’adaptent également à l’atmosphère martienne très faible, leur ossature deviendrait plus lourde pour compenser, ou plus légère pour exploiter cette gravité moindre.

Leurs poumons pourraient causer une excroissance de la cage thoracique, mais évidemment ce sont tous des « pourrait » parce que l’évolution qui s’adapte n’annonce jamais ses couleurs et tout devient possible.

En ufologie, on apprend rapidement qu’il y a eu observation de créatures extrêmement variées, bien au-delà du reptilien dont l’espèce dominante aurait pu être un varan par exemple, bien au-delà du petit Gris qui selon certains serait un humain devenu cavernicole si on se base sur sa constitution très particulière, et d’autres êtres pourraient être aquatiques ou amphibiens.

Avec la vie TOUT EST POSSIBLE, MÊME l’impossible. Mais si pour vous l’impossible n’est que farfelu alors tant pis, c’est dommage !

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