Quand le magasinage exaspère!

Être efficace est un talent qui se développe en accueillant son don de responsabilité. C’est une vérité que je comprends maintenant, et que j’aurais fortement dû connaître avant la quarantaine. Ma vie en aurait été différente de fond en comble. La responsabilité vient donc avec de la sagesse, de l’amour pour ce que l’on fait et pour qui on est. Cela ne faisait pas partie de moi d’aimer totalement ce qui en est. Je me sentais coincée par des responsabilités que je n’aimais pas, je me décourageais et tendais vers la paresse et la procrastination. Tout ce que je n’aimais pas faire devenait une charge atroce à porter, comme le sentiment d’être écœurée de faire l’entretien de base de la vie. Cuisine, lavage, ménage, rangement, pelletage, courses, études et même travailler pour quelqu’un d’autre, ça ne me tentait pas du tout.

Rassurez-vous! J’ai évolué, probablement parce que j’ai conçu quatre enfants à aider, et que je me suis retrouvée seule avec eux, une semaine sur deux, après mon divorce. J’ai dû me débrouiller. Voici comment je suis parvenue à me prendre en main de ce côté.

  • J’ai pris le temps voulu pour faire des expériences de redressement ici et là.
  • J’ai appris à mettre de l’amour dans tout ce que je faisais, même si c’est laver la vaisselle.
  • Respecter les autres et moi-même grâce à un cheminement spirituel.
  • Nettoyer les mémoires énergétiques de mes anciennes incarnations pour alléger le poids des souffrances engendrées par les obligations quotidiennes.
  • Reprendre contact avec Sa Confiance (celle de l’âme), Sa Foi (envers son plan de vie) et Sa Joie de vivre. Estime de l’Être.
  • Être au Fur et à mesure (à jour) dans son moment présent, autant sur le plan des communications et des relations que face à ses obligations.
  • Prendre des responsabilités qui sont en accord avec le cœur. Ne pas forcer dans une direction contraire à notre bonheur intérieur. Ne pas se trahir.

Vous comprenez pourquoi cela devient une récompense de sagesse et que ça équilibre le mouvement divin dans la création.

Dans l’accomplissement de mes tâches, j’ai donc développé une efficacité et une rapidité qui vont droit au but. Cependant, je dois composer avec un budget très limité sur tout même si beaucoup de choses s’ajoutent dans la liste des besoins, sans compter l’incapacité de mettre de l’argent de côté en cas d’imprévu. Je dois donc me priver et sacrifier des choses que je n’ose pas acheter. Et quand j’achète, ça répond réellement à un besoin et à la logique de faire concorder les achats avec les ressources disponibles.

Récemment, j’ai eu la possibilité d’aller magasiner au Costco avec mon frère et ma mère, à l’heure des aînés (avant l’ouverture officielle le mardi). Évidemment, il n’y avait pas grand-monde. Si j’avais été seule, il m’aurait fallu cinq minutes pour ramasser mes articles et passer à la caisse. Une visite que j’aurais pu facilement conclure en quinze minutes. Voilà ce que j’appelle du magasinage agréable.

Mais non, mon frère et ma mère ne voient pas l’expérience de la même façon. Pour eux, magasiner signifie faire le tour de toutes les allées au cas où un besoin ou un rabais incroyable ne se trouverait pas quelque part. Donc, mon quinze minutes s’est étiré sur une heure! J’étais littéralement exaspérée, prompte, bourrue, mais avec de la retenue car j’appréciais leur présence. Faire des courses avec davantage de moyens doit sûrement modifier l’expérience.

Mon énergie est toujours en résonance avec ce que je vis. J’étais impatiente. Une heure plus tard, quand nous sommes sortis du magasin, j’avais dans mon pare-brise une contravention de 317 $ parce que j’avais stationné ma voiture dans un espace réservé aux handicapés, et je vous jure que je n’ai jamais vu que c’était le cas. La neige recouvrait le bleu sur l’asphalte, et il n’y avait pas de pancarte dans mon champ visuel. Elle était située entre deux places et il y a beaucoup de distance qui les sépare.

Mon premier réflexe était d’être frustrée envers les « lambineux- magasineux » parce qu’à ma manière, j’aurais évité la contravention, émise à 8 h 37. J’ai inspiré profondément, je me suis calmée, j’ai fait des pardons.

Rendue chez ma mère, j’ai pris le temps de téléphoner à la cour municipale pour trouver un arrangement de paiement. La bureaucratie est tellement lourde et compliquée! Je me suis butée à l’impuissance de la fonctionnaire de simplifier les choses et d’arranger la situation facilement. Juste ça m’a dégoûtée de l’envie de contester. Je n’ai pas envie de me battre, même si c’est louable, justifiable et très défendable. En fait, ma bataille devant la Régie du logement face à mon propriétaire fait en sorte que ma limite légale et d’énergie négative est déjà atteinte. On choisit ses batailles. Je n’ai pas le goût de ça. Je vais plaider coupable et acheter la paix.

J’ai partagé mon expérience sur Facebook pour aviser les intéressés de se méfier de cette trappe à contraventions qui profite financièrement aux forces de l’ordre. Il est pour moi évident que le policier agit souvent ainsi à cet endroit parce qu’à 8 h 37 dans le stationnement vide du Costco, on s’entend que c’est un petit comique qui se la joue facile dans la quête de ses quotas et qui a développé ses astuces.

À la suite de cette annonce, une dame m’a écrit. Sachant que mes moyens sont limités, elle m’a transmis un don de 300 $ avec la note « Good karma xox ». Wow! J’étais vraiment remplie de gratitude, parce que je me suis réellement fait avoir, je n’ai rien vu. Ça s’est donc réglé tout seul! Étant redevenue contente assez rapidement, la solution est arrivée aussitôt.

J’ignore si un jour dans cette vie j’aurai la possibilité de connaître la jouissance de pouvoir dépenser sans compter. J’ai toujours eu un plafond que je ne dois pas dépasser tout en achetant le plus possible ce dont j’ai besoin. Et le plafond arrive vite…

Je pense qu’on se le souhaite tous!

Namasté

Julie L.    

 

Visitez notre page Gratitude

Visitez-nous sur notre page Facebook

Quand le magasinage exaspère! Quand le magasinage exaspère! Quand le magasinage exaspère!