RETROUVER SA PAIX INTÉRIEURE

Bonjour mes chers lecteurs, mes Trésors, j’espère que vous allez très bien à l’aube de ce nouveau printemps.

Depuis ces quinze derniers jours, plusieurs personnes m’ont dit qu’elles pleuraient souvent en ce moment. L’une d’entre elles m’a confié qu’elle avait des crises d’angoisse, avec la sensation d’une mort imminente !

Ces différentes situations montrent à quel point nombreux sont ceux qui s’inquiètent pour leur vie jusqu’à imaginer les pires scénarios.

Ces symptômes découlent d’une situation actuelle très anxiogène. Il est facile d’imaginer pourquoi l’actualité nous terrifie plus ou moins, ou pas, selon notre état interne. Cette situation vient faire résonner d’autres situations préalables de notre histoire encore présentes dans notre inconscient personnel et collectif.

Alors est-ce « normal » d’avoir des peurs, des angoisses, jusqu’à ce genre de symptômes tels que ceux que je vous ai décrits, et que pouvons-nous mettre en place pour retrouver notre paix intérieure ?

Pourquoi cette période semble-t-elle si critique à beaucoup d’entre nous ?

Depuis 75 ans, les Français étaient tranquilles : guerre terminée, reconstruction, espoir, consommation voire sur-consommation, pas de grosses crises, emplois, chômage de 8%, les 90 autres sont +/- tranquilles.

Le Sida pourtant présent a été stigmatisé pour être la maladie des homosexuels, la majorité des hétéros se sentant à l’abri.

Nous avions retrouvé une plus grande liberté et une évolution des mœurs, liberté sexuelle, contraception, IVG.

Et, tout d’un coup, nous voilà projetés dans une pandémie qui n’en finit pas, beaucoup de personnes touchées, certains en sont morts, nos droits qui se restreignent de plus en plus. Après les confinements, le masque, les vaccins, les passe-sanitaires, nous voilà à la troisième année sans grand changement, secoués par les annonces gouvernementales, et les messages incessants anxiogènes des médias. Est-il possible en ce moment d’écouter la radio ou la télévision sans être abasourdi par des messages angoissants ?

Nous avons été obligés de nous confiner, ce qui provoque encore plus de solitude pour les personnes vivant seules, et plus de promiscuité pour les familles. De l’inconfort quelle que soit la situation, ce qui augmente forcément le stress. Le stress engendre le stress, et nous vivons cette situation depuis 24 mois au moins. Nous ressentons de plus en plus la peur pour nos vies, nos revenus, si nous en avons en épargne.

Nous avons tous perdu nos liens sociaux avec des contacts réels; je ne parle évidemment pas des réseaux sociaux qui eux explosent.

Un individu n’a-t-il pas besoin d’une famille aimante, d’une équipe, d’un camp de base, d’un clan, d’un club, d’une tribu, de poser la main sur quelqu’un, de se sentir soutenu, d’un sentiment d’appartenance ?

Plutôt que d’être nourris par tous ces petits actes porteurs, nous avons été coupés de nos « bandes » et avons peu à peu développé une méfiance énorme quant à l’autre. Nous nous sommes repliés sur nous-mêmes et sur nos téléphones, tablettes… qui physiquement augmentent aussi de façon considérable le stress.

Quel Bilan ?

Nous avions basé nos vies sur une société qui va bien. Est-ce vrai ou une illusion ? Avions-nous raison ?

Nous avions oublié que nous sommes tous mortels ! Ça, c’est bizarre, n’est-ce pas notre condition natale ?

Nous avons laissé de côté les grandes questions existentielles : qui suis-je ? Dans quel monde vivons-nous ? Ras-le-bol de la religion, d’accord, mais trop peu remplacée par une véritable démarche spirituelle structurante.

Nous sommes dans un énorme bazar intérieur, comme si nous vivions dans une maison délabrée, dans un foutoir intégral !

Dans une conférence du Dalaï-Lama à laquelle j’avais participé, il y a 25-30 ans de cela, Sa sainteté nous avait raconté une histoire : « Ne vous en faites pas, soit il n’y a pas de solution alors ce n’est pas la peine de vous créer des soucis, soit il y a une solution, donc pas la peine de stresser non plus. Mais dans la vie, il y a toujours pléthore de solutions, alors ne vous en faites pas »… Et nous y venons… Oui, retrouvons notre sagesse ancestrale.

Pas de panique, nous avons pléthore d’outils pour retrouver notre paix intérieure.

Personnellement, je ne me sens pas atteinte. Pourquoi ? Suis-je si différente des autres personnes ? Je me sens un être humain comme les autres, même si nous sommes chacun des êtres uniques divins dotés de magnifiques qualités.

L’humanité est dans une période charnière sur bien des plans. Dans un temps de changement, la grande sagesse est de lâcher l’ancien, de s’ouvrir à de nouvelles intuitions, inspirations, de se laisser créer, innover, rêver.

Quelle est votre pratique/discipline quotidienne ?

Je vous partage la mienne, simple, mais régulière : méditation, prières, bienveillance, respirations, alimentation saine, boire beaucoup d’eau, connexion à la nature, à mes animaux, marche, yoga, conscience de la loi d’attraction, désirer le meilleur pour moi, ma famille, mes amis, l’humanité, diminuer beaucoup (voir mon texte sur le diminualisme), et aussi juger moins, aimer plus, soi-même et les autres, très peu de médias, de la musique inspirante….

Au cours de mon parcours de vie, j’ai eu la chance de beaucoup apprendre, notamment avec les Amérindiens et les Indigènes d’Amérique du Sud.

Méditer donne plus d’intuitions. Si vous n’avez pas inclus la méditation dans votre discipline quotidienne, je vous invite à le faire. Choisissez des méditations guidées, simples, avec de vrais enseignants spirituels. Méditez au moins 10 minutes; ne vous astreignez pas à des durées de 30 minutes ou une heure, parce que vous ne tiendrez pas. Soyez doux et bienveillants avec vous.

Personnellement, au début avant le premier confinement, grâce à ma pratique quotidienne, j’ai ressenti plusieurs informations qui m’ont permis d’envisager un avenir sans me fier aux médias anxiogènes. Cela va venir pour vous aussi; votre inconscient va se présenter de façon plus naturelle et simple et vous donner accès à des éléments insoupçonnés.

La prière pour soi-même : les Amérindiens commencent toujours par prier pour eux, pour s’aligner, retrouver leur pouvoir divin, leur intégrité. Alors, ils peuvent prier pour les autres, sans oublier Terre-Mère Pachamama.

Vous pouvez vous intérioriser et revoir votre conception du divin. Où étais-je avant de venir, comment était-ce, le même espace que là où je vais aller à mon passage ? Pour cela, vous pouvez vous transporter dans l’une de vos cellules, chacune d’elles a l’information globale.

Si vous ne comprenez pas le Divin, suivez votre instinct, écoutez des méditations, des enseignements spirituels pas alarmistes, mais plutôt lumineux, constructifs.

Vous allez peut-être passer par une zone d’inconfort, mais pour tout apprentissage il y a ce passage obligatoire.

Revenez à votre monde intérieur : qui êtes-vous, qu’est-ce qui fait votre différence, votre singularité. Amplifiez-la.

Mettez des choses, des pensées, des actions qui ont du sens dans votre vie. Par exemple, avant d’écrire mon article, je suis allée cueillir de la sauge dans le jardin et j’ai fait quelques bouquets; j’en offrirai aux personnes dans mon entourage qui se sentent déprimées.

Attention à ne pas faire le caliméro, le pessimiste de service, à juger tout ce qui passe…

Cultivez du beau; de belles pensées entraînent des vagues énergétiques totalement différentes qui créent un champ énergétique magnifique et qui attirent des expériences agréables.

Albert Einstein nous a dit : « Je ne crois pas, au sens philosophique du terme, à la liberté de l’Homme. Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure, mais aussi d’après une nécessité intérieure. » Quelle est la vôtre ?

Le matin, prévoyez votre journée pour qu’elle soit nourrissante, pas seulement une suite de choses à faire. Dessinez vos to do lists en forme de soleil avec des couleurs.

Redevenez innovant, créatif, ludique.

Reprenez la communication à l’ancienne, oui les réseaux sociaux, mais aussi s’arrêter voir des amis, parler à des inconnus dans la rue, reprendre des activités que vous aimez, ou en trouver de nouvelles qui font vibrer votre cœur, même un week-end de temps en temps.

Et surtout ! Surtout, nous avons tout en nous pour traverser ce temps. Nous avons été conçus ainsi. Alors, comme le dit le Dalaï-Lama, soyez tranquilles.

À partir du moment où vous vous sentez mieux à l’intérieur, votre vision du monde extérieur change dans la minute.

Méditez et contemplez le sens du mot liberté. Comment cultivez-vous la vôtre ?

Voici la méditation du mois : https://youtu.be/Vr1PZIzGi3Q

Nous sommes en train d’entrer dans un nouveau monde; qu’est-ce que je choisis de faire pour le créer, ce monde, depuis le temps que nous en parlons et l’attendons…

Écrivez-moi sur ce que vous en pensez, mes ami-es.

Regardez aussi l’article de Chantal Brault; il m’a beaucoup plu.

À tout bientôt, mes Trésors.

J’ai envie de vous offrir un cadeau. Allez sur mon site, choisissez un livre, écrivez-moi un mail et je vous l’enverrai. Joyeux Printemps. Je vous aime.

Marion-Catherine

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