Un petit spécial pour ce temps des fêtes!

Je travaille à développer le savoir-faire et le savoir-être sexuels depuis environ 30 ans. J’ai repris les scènes de sexe des livres des 50 nuances de Grey tout en vous livrant le mode d’emploi, que la recette soit gagnante ou non, bref, en vous expliquant le comment et le pourquoi exercer certaines manœuvres et manipulations mentionnées dans les livres, mais non élaborées. Le but est que vous puissiez vous-même connaître ce genre de niveau d’excitation et d’intensité. En voici donc un des 50 scénarios compris dans mon livre : C’est sympa!  (Scénario no 4, Vol.1, p.209-215)

Contexte

Après avoir lu et relu le contrat de soumise que Christian aimerait qu’elle signe et avoir fait quelques recherches sur Internet, Ana décide de lui faire une plaisanterie en lui disant qu’elle en a assez vu et que cela a été sympa de faire sa connaissance. En fait, elle n’a aucune idée si elle a vraiment envie de continuer dans cette voie. Ce qu’elle voit sur Internet ne l’attire pas du tout. Elle aime Christian, mais toutes ses règles lui semblent trop lourdes et lui font peur. Elle s’attendait à recevoir un courriel de réponse, mais elle n’a rien reçu.

Lui, complètement pris au dépourvu en recevant ce message et se croyant rejeté par un simple courriel, décide d’aller s’en assurer en personne en lui rendant une visite surprise à son appartement.

Ana est surprise et légèrement effrayée de le voir apparaître chez elle. Elle a peur de l’avoir fâché ou vexé. Il lui dit :

  • Je suis venu te rappeler à quel point c’était « sympa » de faire ma connaissance. Qu’en dites-vous, mademoiselle Steele ?

Subjuguée et ne sachant trop quoi penser, elle décide de se laisser aller à sa pulsion et se jette sur lui pour l’embrasser. S’ensuit un baiser passionné. Lorsqu’ils se relâchent, Christian commence à penser que ce n’était peut-être pas une rupture. Il lui demande :

  • Tu me fais confiance ?

Il sort sa cravate de la poche de son pantalon et lui demande de lui présenter ses poignets. Elle lui obéit et il l’attache solidement à sa tête de lit en fer forgé. Elle se laisse faire, se disant que cela serait peut-être leur dernière fois ensemble et elle veut y goûter pleinement. Elle aime Christian, mais n’est pas certaine d’aimer ce qu’il attend d’elle avec ce contrat.

Il lui enlève ses chaussures, ses bas, son pantalon… puis se relève et retire lui-même ses chaussures et ses bas, enlève son chandail, défait sa ceinture. Elle s’échauffe à ce spectacle qui l’excite. Il la regarde, ravi de l’effet qu’il a sur elle et lui dit :

  • Je crois que tu en as assez vu.

Il la chevauche et lui relève son chandail de sorte qu’il est replié sur ses yeux; elle ne peut plus rien voir. Ce faisant, il vient de monter d’un cran le facteur intensité. Il vient de la surprendre par sa visite; en peu de temps, il l’attache et maintenant, il lui bande les yeux. Elle n’a pas eu beaucoup de temps pour y réfléchir; c’est excitant, mais surtout très insécurisant. Ses sens sont en éveil : que va-t-il faire ? De plus, il semble un peu en colère. Que va-t-il faire ?

  • Hum… de mieux en mieux. Bon, je vais aller me chercher à boire.

Il se penche pour l’embrasser, puis quitte la pièce. Elle panique légèrement; son ouïe est très sensible et elle entend tout ce qui se passe. Elle l’entend parler avec Kate à la cuisine, prendre quelque chose et revenir. Elle l’entend retirer son pantalon : elle sait qu’il est maintenant nu. Il la chevauche de nouveau et la taquine en lui demandant :

  • Tu as soif, Anastasia ?

Elle ignore ce qu’il est allé chercher, mais elle dit oui, puis elle sent un liquide qui coule dans sa bouche lorsqu’il l’embrasse. Du vin, mais chaud avec un goût de… Christian.

Il se couche sur le côté et colle son érection sur sa hanche; elle le désire…

  • Et ça, c’est sympa ?

Il est encore contrarié. Il n’a pas apprécié le terme « sympa ». Il prend un glaçon dans sa bouche, prend le temps de se refroidir les lèvres, ensuite il le dépose avec un peu de vin dans la bouche d’Ana. Puis, il descend en lui donnant un chapelet de baisers glacés jusqu’à son nombril et y dépose un glaçon.

Il rabat l’un après l’autre les bonnets de son soutien-gorge afin d’exposer ses seins jusque-là dissimulés, mais sans enlever son soutien-gorge. Il lui embrasse les pointes de ses lèvres froides.

Le glaçon dans son nombril a fondu. Pendant ce temps, ses doigts parcourent son ventre. Il lape le liquide avec sa langue, lui embrasse le ventre et la mordille, la suçote. Puis, il enfonce deux doigts froids dans son vagin. Elle sursaute et pousse un petit cri.

  • Tu mouilles tellement vite.

Il remue ses doigts en faisant des va-et-vient. Du pouce, il stimule le clitoris en appuyant dessus lors de ses va-et-vient. Puis, il relève son chandail pour qu’elle retrouve la vue. Il l’embrasse et harmonise ses mouvements et le rythme de son baiser avec ses mouvements de doigts occupés à faire des ondulations dans son vagin. La sensation monte, il ralentit le rythme afin qu’elle redescende et ne jouisse pas. Puis, il reprend son mouvement et la fait remonter, descendre… C’est frustrant.

  • La voilà, ta punition. Si près et pourtant si loin… C’est sympa, ça ?

Il retire sa main de son vagin, s’agenouille entre ses jambes et lui retire très lentement sa petite culotte.

  • Et ça, c’est sympa ?, dit-il en se caressant.
  • C’était une plaisanterie, réplique-t-elle.
  • Une plaisanterie… Et tu trouves ça drôle, maintenant ?
  • Non !

Sa main descend et remonte le long de son érection. Il ne la quitte pas des yeux. Il évalue son niveau d’excitation. Il est soulagé d’entendre que c’était une plaisanterie, mais il est aussi contrarié. Puis il se décide : il lui prend les pieds, la renverse sur le ventre, lui lève le derrière, lui donne une claque sur les fesses et la pénètre d’un coup. Elle est surprise par la claque et la rapidité de la pénétration, mais elle est tellement excitée qu’elle jouit presque instantanément. Il continue sans relâche de la pilonner et elle jouit plusieurs fois. Elle n’en peut plus. Finalement, il se laisse aller et éjacule. Il détache ses liens et dit :

  • Et ça, c’était sympa ?

Une fois effondré à côté d’elle et ayant repris ses esprits, elle lui dit :

  • C’était sympa de venir me voir…
  • Encore ce mot !

 Commentaires

« Je suis venu te rappeler à quel point c’était « sympa » de faire ma connaissance. Qu’en dites-vous, mademoiselle Steele ? » Cette phrase sous-entend qu’il a l’intention de lui faire l’amour, mais nous laisse dans l’insécurité de ce que cela peut représenter; surtout que la relation en est à ses débuts et qu’il a des goûts particuliers. Sa dernière question sous-entend également qu’il attend son consentement.

« Tu me fais confiance ? » Voilà une question intéressante ! Ai-je confiance ? Puis-je lui faire confiance ? Dans ce cas-ci, la réponse est oui, parce qu’il la respecte depuis le début.

Cette simple question provoque également l’effet de surprise, l’inconnu. Qu’a-t-il l’intention de faire ? Sans même le savoir, on doit fournir une réponse… Cela vous laisse-t-il insécure ou cela vous excite-t-il ?

Jouer avec les contrastes de chaleur lorsque l’autre a les yeux bandés est un stimulant très appréciable. Il est intéressant de remarquer ici qu’il lui a encore laissé ses sous-vêtements. Elle a encore sa petite culotte et son soutien-gorge. Le but est de faire durer le plaisir, de faire languir davantage afin d’augmenter l’intensité. Les contrastes sont d’excellents stimulants pour les seins et le corps en général.

Le fait de faire monter le plaisir, de le laisser redescendre et remonter plusieurs fois comme ça fera que son orgasme sera plus fort. C’est peut-être frustrant, mais très brillant. À moins, bien sûr, de ne plus vivre l’instant présent et de décider de se fâcher. Il y a raison d’être en colère si cela est fait par méchanceté, mais une telle technique est très efficace et tout homme qui s’y connait un peu peut aider à faire monter une femme beaucoup plus haut dans son orgasme; tout simplement parce que le corps s’habitue et s’ouvre, au lieu de se crisper et de se défendre contre la force de l’agression de la jouissance. Prenez le temps de jouer, de goûter et de jouer avec l’intensité.

Il veut lui faire payer, c’est une douce vengeance. Malheureusement, cela n’augure rien de bon. Heureusement qu’Ana est patiente; sinon, cela aurait pu facilement dégénérer.

« Et ça, c’était sympa ? » Dans cette situation, Ana ne s’est pas offusquée de sa réaction. En fait, elle l’avait un peu anticipée et elle était presque contente que le châtiment soit si jouissif. Ce qu’elle craint, c’est la violence, la douleur; et il n’a pas vraiment été violent, seulement brusque. Il s’est amusé à la torturer en la stimulant sans jouissance ultime, sans lui donner ce qu’elle voulait. Cela a été efficace parce qu’elle ne l’a pas pris mal. Cependant, dépendamment du caractère de la femme, ce genre de comportement n’aurait pas passé, à moins d’être fait sous forme de jeu, mais là, il était vraiment fâché et il voulait la punir. 

En fait, la réalité est qu’il a manqué de respect envers Ana, mais le châtiment et la punition ont toujours fait partie de son mode de vie sexuel. Alors, il ne considère pas lui avoir manqué de respect, mais plutôt lui avoir démontré son mécontentement. Et elle, connaissant sa tendance pour le châtiment et la punition, a trouvé la punition douce, même si elle ne méritait pas d’être punie pour une plaisanterie. J’estime qu’elle a manqué de respect envers elle-même d’avoir accepté qu’il agisse de la sorte avec elle. Mais à cette époque de la relation, elle est encore confuse et ambivalente, ne sachant pas encore ce qu’elle veut. Il faut parfois jouer avec ses limites pour savoir où elles se situent.

Leçon 1 :   Vérification, validation

Ne restez pas sur une impression, allez à la source et vérifiez. Il aurait pu s’apitoyer sur son sort et se dire qu’elle le balayait facilement sans prendre le temps de vérifier si vraiment son message en était un de rupture. Il a bien fait de vérifier : c’était une plaisanterie. Il ne faut jamais tenir pour acquis de bien interpréter un message écrit.

Leçon 2  :  Consentement

Malgré qu’il soit en colère et qu’il veuille la punir, il lui demande tout de même son consentement. Il lui dit : « Qu’en dites-vous, mademoiselle Steele ? » et il attend sa réponse avant de la toucher. En guise de réponse, elle se jette sur lui et l’embrasse passionnément.

Leçon 3  :  Créer l’intrigue

Jouer d’intrigue et de mystère : il a le don de toujours y mettre une certaine dose d’intrigue ou de mystère, ne serait-ce que par ses questions ou son comportement. Elle ne sait jamais exactement à quoi s’en tenir; il la surprend toujours. Il suscite en elle la question : «Qu’a-t-il l’intention de faire ?»

Leçon 4  :  Attaches et bandeau

Amplification de la perception : il utilise l’attache et le bandeau, tout en jouant de contraste avec le glaçon. Étant restreint dans nos mouvements, cela nous oblige à être réceptifs et accepter la stimulation puisque l’on ne peut ni fuir, ni bouger ni voir, ce qui fait que notre esprit est plus attentif, plus réceptif.

Leçon 5  :  S’amuser

Incluez le jeu dans la relation : il va chercher du vin et des glaçons. Il s’amuse à la provoquer, à la faire languir. Tu en veux ? Je vais peut-être t’en donner, si tu es gentille…

Leçon 6  :  Couper le plaisir intentionnellement

Coupez la montée de la jouissance intentionnellement. Faites monter le plaisir et coupez-le intentionnellement afin de laisser la charge énergétique dans le corps et augmenter la stimulation future. Cela est très puissant, en autant que la venue de la jouissance ultime ne soit pas trop éloignée dans le temps.

Conclusion

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