Profils à éviter sur les sites de rencontres
Bonjour! Pour vous rappeler rapidement que je suis divorcée depuis bientôt 8 ans, et que je suis une célibataire sage et consciente. Disons que j’ai développé un système de discernement au point, qui permet d’éviter le plus de mauvaises expériences possibles. C’est ce que je partage avec vous.
Au tout début de mon expérience, disons que j’étais quelque peu candide. J’ai voulu faire une bonne action et je me suis retrouvée dans un piège. J’étais sur le site Badoo, et là-dessus, n’importe qui peut te parler. Il y a un vieux, “pas rapport” dans mes paramètres standards, qui est venu me parler. Il se disait veuf, esseulé, neurochirurgien à l’hôpital pour enfants à Montréal, donateur à Sainte-Justine, blabla, et voulait juste avoir un souper pour se remonter le moral. Rendue au restaurant, je me suis rendu compte que, finalement, il est dans le crime organisé, et j’ai pu m’en sortir rapidement avant que ça tourne dans une direction bizarre. Je me suis félicitée d’être à l’écoute de ma petite voix, puis de la suivre avec rigueur, parce que ça m’a sortie d’un mauvais pas.
-Je me suis promis ici, que plus jamais j’allais faire plaisir à quelqu’un parce qu’il me demande quelque chose.
-Je me suis dit aussi, que même si un homme est capable de mettre 500$ sur un souper, que ce n’est pas une raison suffisante pour me faire faire un détour dans une voie qui n’est pas moi, ou pour m’impressionner.
La morale de cette histoire, je focusse sur des conversations qui en valent la peine, et qui rejoignent ce qu’à la base, j’ai demandé.
Au début, je répondais à tout le monde, leur disant que je n’étais pas intéressée à une personne plus petite que moi par exemple, ou que 73 km de distance, c’était trop loin pour moi, que je voulais quelqu’un de plus proche. 8 fois sur 10, j’étais accueillie avec l’égo masculin, de l’immaturité, comme quoi que c’est moi qui avais un problème, parce que je disais la vérité. C’est alors que j’ai commencé à faire comme tout le monde et à ignorer les indésirables.
Autre chose à éviter : les étalons qui sont prêts à aller chez vous le soir, après quelques lignes échangées. Avec le temps, tu regardes la qualité de la conversation, la facilité d’échange. Ça amène à être capable de mesurer des éléments communs, et c’est ce qui conduit à prendre la décision : «OK! Ça mérite ma considération!»
Au début, je me déplaçais, mais une couple de fois que tu le fais pour deux minutes, j’ai intégré la pré-rencontre avec une discussion à la webcam. Là, si ça passe, ça vaut le détour. Oui, parce que quand ça ne convient pas, tu ne restes pas là. Ce qu’on mesure là-dedans, c’est le contact, comment l’autre personne se sent et réagit quand elle est face à nous. Exemple, quand tu rencontres la personne et qu’elle te dit “salut enchanté”. Elle plonge dans le menu en secouant ses jambes en-dessous de la table en signe nerveux. Le regard fuyant. La non-écoute. La non-reconnaissance. Les bras croisés. Trop cérébrale… J’ai besoin de quelqu’un qui est confortable de qui il est. L’aisance, l’ouverture, se voient très bien en virtuel. Même l’écrit a un sens vrai.
Je suis peut-être médium, mais la première chose que je fais quand je regarde une photo dans le catalogue des célibataires disponibles, c’est le regard. On voit l’ombre tout de suite dans les yeux des gens. Ensuite, je regarde le cœur, oui je vois ses énergies. Quand c’est le bordel, je laisse aller. Mon conseil pour celui qui voit normal 3D, tu le vois tout de suite dans son regard les lourdeurs de son passé qu’il porte. Alors, on évite les gens qui ont l’air d’une photo de Allo-police, ou de la psychiatrie. Ceux qui ne mettent pas de photos sur leur profil, c’est de la grosse manipulation. Ceux qui en mettent peu, ils sont non généreux de ce qu’ils sont. Ceux qui ne s’appliquent pas en mettant des photos floues, mal cadrées, ou des niaiseries “pas rapport” comme un paysage. Après, on passe sur la physionomie, si elle est agréable à regarder.
Ensuite, tu regardes l’aspect création. Exemple: est-ce que la personne se donne la peine de mettre des belles photos? Est-ce que c’est beau à voir? Si oui, il a un sens appliqué. C’est important dans une relation. Ça évite l’auto-sabotage. Beaucoup de gens mettent leurs photos et ne se donnent pas la peine d’écrire quelque chose de bien comme présentation. On évite ainsi les “trop rapides” qui ne prennent pas le temps de faire les choses jusqu’au bout, et qui jouent au mystérieux à deux ronds. Eux, ils s’amusent à en dire le moins possible. On ne sait pas l’âge, la grandeur, la distance, etc. Ils ne sont pas prêts à s’ouvrir et veulent garder le contrôle de leurs résistances.
Étape suivante: l’ambiance. Là, ça donne une bonne idée, si ce qui est montré peut correspondre à tes envies journalières. Par exemple, un homme qui, sur ses six photos, porte un t-shirt. Je ne vais pas aller là. C’est sûr que je pars, dès le début, avec un goût de le faire maturer jusqu’à son plein épanouissement vestimentaire, en homme qui s’assume. Je choisis mes batailles. J’évite aussi les passionnés envahissants comme les “full” sportifs accotés, avec que des photos de bicycles ou qui se roulent dans la bouette. Je vais choisir ce qui me correspond. Un homme avec un dauphin plutôt que l’autre avec son crocodile.
Encore là, c’est parti d’une analyse photo qui est basée sur ne plus faire de compromis, ça reste une base. J’ai beau discriminer à partir de ses préférences, mais il reste la flexibilité de ses principes, à rencontrer un être humain dans son tout incluant son imperfection d’être. Si j’ai le choix, je vais le prendre sans longue barbe, sans piercing, sans bagage religieux, sans trop de tatoos. Je ne vais pas passer à côté d’une personne incroyable parce qu’elle n’est pas totalement à mon goût. Je me rappelle dans mes vies de couple passées, j’y mets du mien pour séduire l’autre et aller le chercher dans ses fantasmes. Ce n’est pas tout le monde qui est ouvert à se transformer. Ils ont peur de se perdre, je les comprends. Il y a eu tellement de dénaturation de l’être, par rapport à sa vie de couple.
On évite aussi les textes qui ne disent rien. Surtout sur Tinder. J’ai un sens profond qui m’évite de perdre du temps avec des gens qui se fuient. La vérité, c’est le critère de base ici. Je ne discrimine pas les gens sur la qualité du français, mais je m’en sers pour mesurer le degré d’effort pour mettre dans sa vie. Si c’est vrai, ça passe n’importe comment.
Malheureusement, la chronique tire sur trois pages. J’ai beaucoup de choses à dire encore. Va falloir remettre ça au prochain numéro. Je veux juste compléter en disant que moi, ça me prend trois secondes. Je regarde la photo et mon cœur me parle automatiquement, me disant non, ce n’est pas pour toi. J’ai appris à ne plus l’obstiner ni à me demander des questions, en essayant de me négocier. C’est le résultat de mon alignement et mon entraînement à distinguer les fréquences qui me conviennent. Dieu connaît mon cœur, et il est juste. Je suis donc patiente pour réaliser l’ultime bonheur et la compréhension de ce qu’est la vie terrestre avec un homme stable et majestueux. Ça va venir, parce que c’est ce que j’ai créé.
Soyez bénis.
Julie L.
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