L’anxiété selon l’Ayurvedique
Bonjour à vous! Ma chronique de ce mois-ci porte sur un sujet largement traité mais qui continue d’être d’actualité. Une constatation en cabinet et des discussions avec « M. et Mme tout le monde » et des professionnels hétéroclites m’ont donné le goût de vous partager un petit truc efficace pour diminuer cet état qu’est l’anxiété.
L’anxiété :
Celle des adultes, mais aussi celle des enfants. Je constate que les gens sont peu outillés pour y faire face et encore moins lors d’une phase aigüe.
La surcharge, le trop-plein, le manque de temps, l’ignorance peuvent nous paralyser et nous empêcher d’y voir clair. Les solutions rapides sont tentantes.
Les béquilles et les dépendances sont nombreuses :
- La médication, tant celle prescrite que celle en vente libre;
- L’alcool ;
- Les drogues ;
- Le sexe ;
- La nourriture ;
- Le magasinage compulsif ;
- L’isolement, etc.
Le mieux pour la prévenir est de trouver la source de son anxiété mais cela est difficile au début. Souvent, on se sent désemparé et perdu. L’anxiété vient d’un sentiment de malaise, d’urgence, de survie, etc. Qu’il soit fondé ou non, il est bien là, présent et prenant.
Le corps s’exprime de plusieurs façons :
- L’insomnie ;
- La colère ;
- L’impatience ;
- L’humeur inégale ;
- L’impulsivité ;
- Une mâchoire crispée ;
- Grincement de dents (jour et/ou nuit) ;
- Une grande fatigue ;
- Mauvaise concentration, éparpillé ;
- Douleur à la poitrine (serrement, pesanteur, étouffement) ;
Maintenir ces états amène plusieurs déséquilibres et les tolérer en pensant qu’ils se résorberont tout seuls n’est pas souhaitable si l’on veut maintenir une santé adéquate, tant physique que mentale.
Nos enfants développent parfois des symptômes et comportements qui ne sont pas différents de ceux des adultes. Nos enfants sont instinctifs; pour calmer ce feu intérieur dérangeant, ils optent pour des moyens plus rapides et accessibles pour eux, soit la colère et les crises. Les nombreux apprentissages qu’ils font, le manque d’encadrement, le manque de sommeil, de régularité, de calme et le manque d’activité physique (surtout extérieure) sont des éléments qui causent beaucoup de stress.
Comme je vous disais, l’anxiété trop fréquente ou maintenue est déséquilibrante et néfaste pour la santé. Elle modifie nos paramètres intérieurs de tous nos systèmes (circulatoire, glandulaire, parasympathique, etc.)
Le Souffle :
L’Ayurvéda dit que la première nourriture du corps est le souffle parce qu’il véhicule tout dans le corps. Il est à la base de la vie. Ce n’est pas une surprise vous me direz, mais on l’oublie souvent quand ça va bien, et encore plus quand ça va mal. Remarquez combien votre respiration est plus difficile, voire saccadée, inégale, trop rapide et superficielle et qu’elle provient surtout du haut des épaules lorsque cela vous arrive. L’anxiété provoque tous ces changements au souffle et souvent on ne les voit pas venir.
Le fait de moins bien respirer provoque des blocages à plusieurs niveaux et n’est pas souhaitable.
Quand on éprouve de la colère, de l’impulsivité, un serrement de poitrine, etc., il est difficile de bien respirer, même quand on sait que ce serait une bonne solution. Se sentant envahis, plusieurs n’y arrivent pas et abandonnent tout de suite. Le corps émotionnel nous envoie des messages que nous ne pouvons traiter sur le moment et nous voilà qui, dans notre réflexe d’adulte, abandonnons et nous tournons vers une méthode compensatoire, vers quelque chose à notre portée, rapide, facile (nos béquilles).
Bref, ce que l’on veut c’est s’en débarrasser, n’est-ce pas? Si vous utilisez des moyens questionnables et que vous voulez changer de méthode, j’ai une bonne alternative pour gérer ce trop-plein d’énergie.
La respiration «BRAHMARI» ou du « bourdonnement de l’abeille »!
C’est un outil magnifique et très efficace. Essayez cette technique avant toutes les autres. Prenez un temps d’arrêt pour clarifier votre mental et l’apaiser.
Brahmari a plusieurs effets bénéfiques, elle calme l’anxiété, clarifie le mental et les émotions. Elle aide à dormir, apaise les symptômes de la dépression et nous recentre sur ce qui est vraiment important.
Comment on fait ça? C’est tout simple :
- Assis en tailleur « jambes croisées » ou assis au fauteuil, mais le dos bien droit.
- Bouchez les oreilles avec vos index ou vos pouces.
- Fermez les yeux.
- Expirez complètement puis inspirez par le nez profondément.
- Expirez calmement en émettant le son «mmmmmm…» jusqu’au bout du souffle puis répéter autant que nécessaire. 5 minutes au moins.
- Gardez en mémoire d’expirer plus longuement que l’inspire.
- Ressentez le doux bourdonnement dans le crâne et l’apaisement qui s’en suit…
Soyez indulgent avec vous-même et persistez dans cet exercice respiratoire même s’il n’est pas parfait au début. Après quelques respirations, vous devriez ressentir déjà ses bienfaits.
À cette technique qui s’appelle un PRANAYAMA (discipline du souffle) en sanscrit, il peut y avoir plusieurs petites mobilisations qui peuvent enrichir cette respiration mais je vous assure que cette version est très efficace et à la portée de tous, même des enfants en très bas âge.
Nul besoin d’éprouver des excès de quoique ce soit pour la pratiquer. Bien au contraire. La faire également lorsque l’on est calme vous fera découvrir un autre espace intérieur de vous-même. Peut-être même le début d’un éveil spirituel.
Ce pranayama est un début pour faire le vide intérieur quelques instants. Il peut vous aider à maintenir un état de quiétude qui vous aidera à passer ce moment plus difficile pour vous ou votre enfant.
Ne négligez pas de la pratiquer dans un moment tranquille à la maison pour vous familiariser avec elle. Vous vous sentirez plus en confiance de la faire lors d’une montée subite. Cette pratique peut être faite au bureau la porte fermée, à la salle de bain, pendant une pause àl’extérieur, dans votre voiture.
L’enfant et l’abeille :
Pour l’enseigner à votre enfant, dites-lui que vous avez un nouveau truc pour calmer ces petits moments désagréables. Faites de cet exercice un jeu avec lui, inventez une histoire qui raconte celle d’un petit garçon qui criait, pleurait, était en colère et qui ne savait pas quoi faire. Lors d’un de ces moments, on lui demande avec nous de faire cet exercice pour l’aider.
Assis au sol avec lui, nous cachons nos yeux et bouchons nos oreilles et imitons le bourdonnement de l’abeille (« mmmmmmm… »). L’enfant s’apaisera une fois sa frustration passée et il sera plus facile de lui faire verbaliser sur le problème qu’il éprouve.
En pratiquant cette technique régulièrement avec l’enfant, il est possible qu’il l’intègre spontanément lui-même dans sa gestion de la colère. Au même titre que vous, l’adulte, « prenez une bonne inspiration et tournez votre langue 7 fois dans votre bouche » par moments pour vous calmer, incitez-vous et incitez-le à recourir à Brahmari. Simple et efficace, je vous souhaite un bon succès avec cette nouvelle méthode.
Bien sûr, beaucoup d’autres pranayamas et exercices peuvent faire un grand bien également. Ma chronique précédente sur la routine est un moyen sain, facile et rapide pour aider à diminuer graduellement son niveau d’anxiété. Brahmari est un moyen naturel parmi tant d’autres.
L’anxiété n’est pas un mode de vie, mais une émotion déplaisante. Elle déclenche une perception consciente ou non d’un danger éventuel.
Chaque jour, nous pouvons agir ou subir, il suffit d’y croire. Osez demander de l’aide si les moyens mis en place ne fonctionnent pas.
Namasté !
L’anxiété
Bonjour à vous! Ma chronique de ce mois-ci porte sur un sujet largement traité mais qui continue d’être d’actualité. Une constatation en cabinet et des discussions avec « M. et Mme tout le monde » et des professionnels hétéroclites m’ont donné le goût de vous partager un petit truc efficace pour diminuer cet état qu’est l’anxiété.
L’anxiété :
Celle des adultes, mais aussi celle des enfants. Je constate que les gens sont peu outillés pour y faire face et encore moins lors d’une phase aigüe.
La surcharge, le trop-plein, le manque de temps, l’ignorance peuvent nous paralyser et nous empêcher d’y voir clair. Les solutions rapides sont tentantes.
Les béquilles et les dépendances sont nombreuses :
- La médication, tant celle prescrite que celle en vente libre;
- L’alcool ;
- Les drogues ;
- Le sexe ;
- La nourriture ;
- Le magasinage compulsif ;
- L’isolement, etc.
Le mieux pour la prévenir est de trouver la source de son anxiété mais cela est difficile au début. Souvent, on se sent désemparé et perdu. L’anxiété vient d’un sentiment de malaise, d’urgence, de survie, etc. Qu’il soit fondé ou non, il est bien là, présent et prenant.
Le corps s’exprime de plusieurs façons :
- L’insomnie ;
- La colère ;
- L’impatience ;
- L’humeur inégale ;
- L’impulsivité ;
- Une mâchoire crispée ;
- Grincement de dents (jour et/ou nuit) ;
- Une grande fatigue ;
- Mauvaise concentration, éparpillé ;
- Douleur à la poitrine (serrement, pesanteur, étouffement) ;
Maintenir ces états amène plusieurs déséquilibres et les tolérer en pensant qu’ils se résorberont tout seuls n’est pas souhaitable si l’on veut maintenir une santé adéquate, tant physique que mentale.
Nos enfants développent parfois des symptômes et comportements qui ne sont pas différents de ceux des adultes. Nos enfants sont instinctifs; pour calmer ce feu intérieur dérangeant, ils optent pour des moyens plus rapides et accessibles pour eux, soit la colère et les crises. Les nombreux apprentissages qu’ils font, le manque d’encadrement, le manque de sommeil, de régularité, de calme et le manque d’activité physique (surtout extérieure) sont des éléments qui causent beaucoup de stress.
Comme je vous disais, l’anxiété trop fréquente ou maintenue est déséquilibrante et néfaste pour la santé. Elle modifie nos paramètres intérieurs de tous nos systèmes (circulatoire, glandulaire, parasympathique, etc.)
Le Souffle :
L’Ayurvéda dit que la première nourriture du corps est le souffle parce qu’il véhicule tout dans le corps. Il est à la base de la vie. Ce n’est pas une surprise vous me direz, mais on l’oublie souvent quand ça va bien, et encore plus quand ça va mal. Remarquez combien votre respiration est plus difficile, voire saccadée, inégale, trop rapide et superficielle et qu’elle provient surtout du haut des épaules lorsque cela vous arrive. L’anxiété provoque tous ces changements au souffle et souvent on ne les voit pas venir.
Le fait de moins bien respirer provoque des blocages à plusieurs niveaux et n’est pas souhaitable.
Quand on éprouve de la colère, de l’impulsivité, un serrement de poitrine, etc., il est difficile de bien respirer, même quand on sait que ce serait une bonne solution. Se sentant envahis, plusieurs n’y arrivent pas et abandonnent tout de suite. Le corps émotionnel nous envoie des messages que nous ne pouvons traiter sur le moment et nous voilà qui, dans notre réflexe d’adulte, abandonnons et nous tournons vers une méthode compensatoire, vers quelque chose à notre portée, rapide, facile (nos béquilles).
Bref, ce que l’on veut c’est s’en débarrasser, n’est-ce pas? Si vous utilisez des moyens questionnables et que vous voulez changer de méthode, j’ai une bonne alternative pour gérer ce trop-plein d’énergie.
La respiration «BRAHMARI» ou du « bourdonnement de l’abeille »!
C’est un outil magnifique et très efficace. Essayez cette technique avant toutes les autres. Prenez un temps d’arrêt pour clarifier votre mental et l’apaiser.
Brahmari a plusieurs effets bénéfiques, elle calme l’anxiété, clarifie le mental et les émotions. Elle aide à dormir, apaise les symptômes de la dépression et nous recentre sur ce qui est vraiment important.
Comment on fait ça? C’est tout simple :
- Assis en tailleur « jambes croisées » ou assis au fauteuil, mais le dos bien droit.
- Bouchez les oreilles avec vos index ou vos pouces.
- Fermez les yeux.
- Expirez complètement puis inspirez par le nez profondément.
- Expirez calmement en émettant le son «mmmmmm…» jusqu’au bout du souffle puis répéter autant que nécessaire. 5 minutes au moins.
- Gardez en mémoire d’expirer plus longuement que l’inspire.
- Ressentez le doux bourdonnement dans le crâne et l’apaisement qui s’en suit…
Soyez indulgent avec vous-même et persistez dans cet exercice respiratoire même s’il n’est pas parfait au début. Après quelques respirations, vous devriez ressentir déjà ses bienfaits.
À cette technique qui s’appelle un PRANAYAMA (discipline du souffle) en sanscrit, il peut y avoir plusieurs petites mobilisations qui peuvent enrichir cette respiration mais je vous assure que cette version est très efficace et à la portée de tous, même des enfants en très bas âge.
Nul besoin d’éprouver des excès de quoique ce soit pour la pratiquer. Bien au contraire. La faire également lorsque l’on est calme vous fera découvrir un autre espace intérieur de vous-même. Peut-être même le début d’un éveil spirituel.
Ce pranayama est un début pour faire le vide intérieur quelques instants. Il peut vous aider à maintenir un état de quiétude qui vous aidera à passer ce moment plus difficile pour vous ou votre enfant.
Ne négligez pas de la pratiquer dans un moment tranquille à la maison pour vous familiariser avec elle. Vous vous sentirez plus en confiance de la faire lors d’une montée subite. Cette pratique peut être faite au bureau la porte fermée, à la salle de bain, pendant une pause àl’extérieur, dans votre voiture.
L’enfant et l’abeille :
Pour l’enseigner à votre enfant, dites-lui que vous avez un nouveau truc pour calmer ces petits moments désagréables. Faites de cet exercice un jeu avec lui, inventez une histoire qui raconte celle d’un petit garçon qui criait, pleurait, était en colère et qui ne savait pas quoi faire. Lors d’un de ces moments, on lui demande avec nous de faire cet exercice pour l’aider.
Assis au sol avec lui, nous cachons nos yeux et bouchons nos oreilles et imitons le bourdonnement de l’abeille (« mmmmmmm… »). L’enfant s’apaisera une fois sa frustration passée et il sera plus facile de lui faire verbaliser sur le problème qu’il éprouve.
En pratiquant cette technique régulièrement avec l’enfant, il est possible qu’il l’intègre spontanément lui-même dans sa gestion de la colère. Au même titre que vous, l’adulte, « prenez une bonne inspiration et tournez votre langue 7 fois dans votre bouche » par moments pour vous calmer, incitez-vous et incitez-le à recourir à Brahmari. Simple et efficace, je vous souhaite un bon succès avec cette nouvelle méthode.
Bien sûr, beaucoup d’autres pranayamas et exercices peuvent faire un grand bien également. Ma chronique précédente sur la routine est un moyen sain, facile et rapide pour aider à diminuer graduellement son niveau d’anxiété. Brahmari est un moyen naturel parmi tant d’autres.
L’anxiété n’est pas un mode de vie, mais une émotion déplaisante. Elle déclenche une perception consciente ou non d’un danger éventuel.
Chaque jour, nous pouvons agir ou subir, il suffit d’y croire. Osez demander de l’aide si les moyens mis en place ne fonctionnent pas.
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