Le bonheur est passé, je l’ai raté
Pascal a dit : «Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre.» Certes, il y a la chambre physique, lieu du «cocooning» et du repos, mais il y a aussi la chambre de l’intériorité, lieu de l’âme et de la plénitude de l’être.
Vous vous souvenez de cette boutade d’Yvon Deschamps, dans l’un de ses premiers monologues sur le bonheur : «Un jour, le bonheur est passé chez nous. Mais on ne l’a pas vu parce qu’on était sortis…»? Comment rentrer chez soi? Il existe bien des voies de retour. Celle que je propose est la concentration.
Commençons par le premier degré, l’attention. Le mot peut être pris au sens d’être présent à ce que l’on fait, c’est «l’attitude attentive». Celle-ci, pour être efficace, doit cependant évoluer vers la concentration, laquelle, à son tour, doit s’appuyer sur une valeur durable, rattachée à la dimension temporelle de la vie. Cette dimension s’appelle le «moment présent». On l’appelle aussi «l’instant présent», mais à ne pas confondre avec «l’instantané», figure éphémère de l’instant. La pratique du «moment présent» représente la forme la plus haute et la plus noble de la concentration. C’est la capacité d’«être totalement présent au moment présent».
Jean-Paul Simard
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