CONFINEMENT À L’INTÉRIEUR … DE SOI

Quand j’ai vu comment les choses tournaient à la grandeur de la planète, la première chose qui m’a traversé l’esprit est le fait que le fameux événement mondial radical en termes de bouleversement dont faisaient état depuis longtemps moult communications médiumniques était vraiment en train de se dérouler sous nos yeux. J’avais même cessé de consulter ce genre de sites et d’ouvrages tellement ce type de prédictions ne se concrétisait pas… Mais là, force est d’admettre que le remue-ménage est sans précédent, surtout dans notre monde tellement axé sur les habitudes, sur le FAIRE et l’AVOIR plutôt que sur l’ÊTRE. Et son importance est fort probablement à la mesure des changements qu’il entraînera dans son sillage.

Oui, nous vivons réellement une sorte de guerre mondiale, à cette différence près que ce ne sont pas des pays qui s’affrontent comme par le passé, mais l’ensemble des nations qui se liguent contre un seul « envahisseur », au demeurant invisible et par surcroît paradoxal en termes d’impact, puisque les atteintes varient d’une absence de symptômes jusqu’au décès par suite de complications pulmonaires. De toute évidence, c’est davantage la résistance du terrain biologique de chaque personne qui semble faire foi de tout.

Je disais donc que cette pandémie m’a aussitôt ramené un quart de siècle dans le temps, à l’époque où j’avais lu avec enthousiasme le livre « Les Messagers de l’Aube », que j’avais découvert dans la salle d’attente d’une thérapeute. Jamais auparavant je n’avais entendu parler des Pléiadiens. La semaine dernière, il m’est revenu en mémoire ces extraits qui m’avaient marqué et que je n’ai jamais oubliés. En les relisant aujourd’hui, leur message prend encore plus de sens :

« Vous êtes une espèce exceptionnellement paresseuse. Vous donnez votre pouvoir à quiconque fera des choses pour vous, que ce soit votre patron ou votre conjoint. Vous ne cessez de donner votre pouvoir à gauche et à droite. Afin de vous ramener à vous-mêmes, vous avez besoin de certains événements qui puissent vous amener à assumer la responsabilité de votre vie. Bénissez ces changements que connaîtra la Terre et demeurez confiants durant ces événements que ce que vous voulez avec clarté deviendra manifeste. Vous serez mis à l’épreuve. Vous direz « Suis-je une victime ici? Est-ce que le monde s’effondre autour de moi? Ou bien est-ce qu’il s’élève autour de moi pendant que tout semble être en train de s’effondrer? »»

« Croyez-le ou non, il viendra un temps — ou disons, il pourrait bien venir un temps — pour beaucoup d’entre vous où vous fermerez la porte sur la vie telle que vous la connaissez. […] Certains parmi vous au cours de cette vie se tiendront littéralement sur le seuil de leur maison, regardant à l’intérieur, et tout leur semblera vide de sens parce que les choses les plus importantes seront leurs valeurs spirituelles et leur vie. Toutes ces possessions matérielles et tout ce ramassis de choses ne veulent rien dire à la Lumière de ce que vous êtes en train de devenir. Pouvez-vous imaginer les événements qui seront nécessaires pour vous amener à faire pareille chose? Ce ne seront certes pas de petits événements sans importance.»

« Rappelez-vous que la destinée de l’humanité est d’évoluer. […] Vous êtes ici pour votre propre évolution personnelle. Il sera plutôt intéressant d’observer de quelle façon cette évolution prendra forme au niveau mondial. Nous ne parlons pas ici de l’évolution de quelques douzaines de personnes; nous parlons de l’évolution de l’espèce. Certains événements précis seront nécessaires pour amener les gens à s’éveiller. Voilà pourquoi ce sera pour vous un défi à relever que de vivre votre vie de façon courageuse et d’avoir le courage de vivre votre Lumière. »

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Je visionnais l’autre soir sur TV5 une table de discussion portant sur le sujet de l’heure. Sous le thème « L’homme étouffe, la terre respire », les invités s’étonnaient de voir enfin le ciel bleu — ou étoilé — au-dessus de Paris ainsi que des canards parcourant certaines de ses rues. Le calme qui s’installe. Voir les canaux de Venise retrouver leur couleur. Surpris de constater que bien des indices de pollution sont en baisse notable dans le monde même après seulement quelques semaines. Oui, beaucoup de perceptions vont changer étant donné que tout est relatif… Il n’empêche que le coût de l’exercice — au propre comme au figuré — sera très élevé.

D’ici à ce que la tourmente passe, bien des routines seront bousculées. « Le cerveau est perdu. Tout le monde vire fou à l’intérieur. Notre environnement n’est plus le même. » Ces propos du thérapeute conjugal et familial André Perron, rapportés récemment dans le quotidien Le Soleil, de Québec, j’en ai observé la justesse autour de moi depuis le début de cette vaste remise en question. Mon diagnostic est que le désarroi d’un certain nombre de personnes est à la mesure de l’importance qu’elles accordent à tout ce qui est extérieur dans leur quotidien, la vie intérieure prenant généralement peu de place. Alors, lorsqu’une situation de crise les prive du faire et de l’avoir, ils se retrouvent face à l’inconnu de l’être…

Travailleur autonome depuis près de trois décennies, je sais ce qu’est la vie à la maison. Nous consommons peu et les activités extérieures en tous genres, dont tant de gens sont friands, ne sont pas vraiment notre tasse de thé. Certes, la pratique du hockey et mon implication dans une activité de service social sont en veilleuse pour un temps, mais je n’en souffre pas vraiment (surtout que tout cela passe rapidement en arrière-plan), car c’est lorsque je suis seul que mes antennes en constante ébullition sont les plus réceptrices et créatives. Surtout grâce à cette formidable bibliothèque mondiale et outil de partage qu’est Internet. Bref, mon cerveau n’est pas perdu car ce n’est pas lui qui me dicte sa loi.

Je dois cependant admettre que la micro-communauté dans laquelle je vis fait partie des moins touchés par la crise, notamment en matière financière, contrairement à bien d’autres qui voient vaciller leur sécurité matérielle quand ce n’est pas leur emploi. Le lâcher-prise est une attitude souvent plus difficile à adopter lorsqu’on se trouve en état de survie. Quant à l’aspect de la santé, il me préoccupe peu étant donné les connaissances acquises sur le fonctionnement du corps humain ainsi que certains nutriments essentiels dont j’ai déjà parlé. J’ai nommé les indispensables acide ascorbique, soufre organique, D3 et silicium. Car en ce domaine comme dans d’autres, la responsabilisation est le mot-clé.

Or, quand on regarde comment l’humanité traite son corps global qu’est la terre, cela ne donne-t-il pas une idée de la façon dont chaque être humain s’occupe de son véhicule?

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