Célibat : mieux envers soi-même
Je suis en couple avec moi-même depuis bien des mois. C’est long tout seul? Non, ça ne me dérange pas. Je me suis habituée à ce genre de paix. Je me paye ce gros luxe dans la société, de nos jours. Pouvoir considérer le fun et l’ambiance. Je suis chez moi, assez tranquille, je crée, je vaque à mon besoin d’évasion, en installant des assises bien équilibrées de calme, de joie, de redéfinition de Soi, de bien intégrer ses leçons de vie. Briller, c’est une révolution tranquille, bien aimante où il s’agit d’être sage et de mieux donner à la terre.
Rendre l’expérience tranquille, ça demande de l’évolution. Il faut comprendre, intérioriser et extérioriser, ce qui se passe de notre situation. Le risque d’abandonner de vieilles leçons est admirable et une précieuse qualité. Dès qu’il y a un risque, on se pardonne d’avoir créé ce genre de situation, et on est prêt à tout effacer. Il y a une résilience de l’égo pour de la compassion, de l’acceptation, et notre mandat c’est de l’illuminer. C’est nous le grandiose de notre histoire. Ça se complique quand on met des résistances choisies qui, elles aussi, sont dues pour être nettoyées. Et c’est pour cela qu’on les vit.
Plus une personne se respecte, plus elle prend l’ascenseur de l’évolution, où les grands maîtres et les dieux sont. Au paradis terrestre dans nos cœurs. C’est au contact de l’âme où elle se fait. Ça laisse une empreinte dans nos cellules, puis le chemin est toujours tracé après ça. C’est le principe même de l’auto-reconnaissance, l’auto-choix, l’auto-délivrance, la guérison ou l’expansion de/par la lumière.
Le choix d’un/d’une partenaire
La qualité première est la concentration de son énergie et son ébullition créatrice. Est-ce qu’il/elle est entraîné.e à rejoindre son sommet? Et est-ce qu’il a la place, ou est-il prêt à ouvrir grand et dégager son espace, pour accueillir une/un partenaire égal.e à ce qu’il/elle peut lui apporter? Deux aisances semi-amicales, agréables et charmantes, évolutives dans la discussion, c’est un plus aussi. Moi, je suis rendue au stade de m’amuser à travers ma mission, parce que j’y ai mis ma patience de le faire. Être, au degré de ses saisons, et ce pourquoi on a à accueillir ce que la vie nous présente.
Moi, c’est pas mal tranquille. J’ai pu en finir avec des blessures de trahisons et d’abandon. Ce qui signifie que je suis une personne droite, qui est prête à aimer qui elle est et à se respecter, et qui a un homme aussi libre à ses côtés. Pour cela, il faut régler la dépendance, quelle qu’elle soit. Au sexe. C’est la première à régler pour tout le monde, même pour ceux qui ont fermé ce domaine.
La sexualité tranquille vient d’un besoin sacré du cœur pour donner soin à sa lumière concentrée. Elle est vivable, mais que par moi. Elle me donne satisfaction avec agréments. Elle utilise mon espace et ne se fait pas contaminer par l’agrément malsain des autres. Elle est une thérapie divinatoire de haut niveau, et elle se transmet par sexualité sacrée, entre autres par les mères divines de hauts niveaux.
Sacrée veut dire pleine de reconnaissance de soi-même, dans sa beauté infinie, cette pureté de la nature, dans un élément coexistant de paix et de respect pour l’équilibre de ce qui est en jeu. C’est bien assez pour ne pas faire du sabotage là-dedans. Le métier de l’intégrité et de passer maître là-dedans demande de nous ouvrir, de nous nourrir de ce que l’on ensemence. D’un raisin sec à un raisin doux pulpeux, c’est ça notre raison de vivre. Pas de notre décadence, mais du renouvellement de nos vœux avec nous-mêmes, pour épurer certaines parties qui manquent un peu d’amour et d’attention là-dessus.
Pourquoi est-il mieux d’avoir une sexualité envers soi, avec soi-même, qu’avec un/une partenaire non-lié.e du cœur?
La vie est ombre et lumière sur terre. Il n’en est qu’à nous, par le libre- arbitre, de déterminer si on met des liens et qu’on attache. Ce n’est pas bien de mettre du trouble dans le balan de l’ordre divin et dans la vie d’une personne. Quand il y a ouverture, il y a fusion. C’est dans la lumière que ça se passe, et c’est dans l’ouverture et la reconnaissance qu’on y arrive. On ne peut pas s’ouvrir dans la sexualité féroce, et se respecter. Ça devient la décision à prendre pour son éveil. Ne plus altérer le libre-arbitre par la déception et la carence de l’humeur.
Quand on est prêt à partager sa sexualité avec quelqu’un, il faut bien comprendre que celle-ci a des répercussions énergétiques invisibles et palpables dans la réalité. Comment?
Quand il y a excitation sexuelle, la concentration d’énergie crée un engouement libérateur qui nous mène à l’extase. L’extase est impossible si elle n’est que physique. L’essence naturelle amène la révolution et les grandes prises de conscience qui rétablissent la connaissance et l’aisance que nous avons de nous habiter dans l’âme.
Quand il y a orgasme, les chakras s’ouvrent et c’est gravitationnel. Les mémoires émotionnelles, des entités, des programmations, des morceaux de karma, et toutes sortes de lourdeurs s’échangent, comme de la magie noire.
Donc celui/celle qui a la lumière la plus forte, se fait bouffer par l’ombre sans trop s’en apercevoir, et commence à avoir des problèmes arriver dans sa vie. Tandis que l’autre, plus dense en énergie, lui, fait entrer de la lumière dans sa vie, et les choses commencent à mieux aller dans sa réalité. Comme ma fréquence est relativement plus haute, c’est moi qui est perdante. C’est la même chose que d’entrer avec des bottes pleines de bouette dans maison quand c’est propre. Pourquoi je me taperais un détour pour nettoyer les affaires de l’autre dans ma vie? Rendue là, je n’ai pas besoin d’être en contact avec une personne qui ne se soucie pas de son environnement.
Pourquoi s’encombrer d’un boulet qui ne marche pas?
Là, c’est la dépendance d’autrui que nous devons redresser. Moi, je préfère quelqu’un déjà droit. Parce que celui qu’il faut accompagner au redressement est susceptible de s’accrocher à ses résistances, à son passé, ce qui n’est pas agréable. Pourquoi je voudrais fusionner mon énergie à quelqu’un de sale ? C’est le caractère qui embarque. Quand on choisit sa place auprès des rois, cela a un prix. C’est la noblesse. Elle vient avec la sagesse, c’est l’âme brillante. Et là on peut avoir la foi dans son avenir : trouver son compagnon universel et faire partie des 2% qui sont vraiment heureux en amour dans ce monde.
La sexualité est perçue trop comme un jeu dans notre société, une voie facile au plaisir éphémère. Elle est malade et dangereuse. Je me ramène toujours à : c’est quoi le prix à payer? Est-ce que ça vaut les conséquences? Souvent c’est non !
Julie L.
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