DE LA DÉPRESSION AU RAYONNEMENT

Bonjour mes Âmi-es.

Pour cette rentrée et la magnifique équinoxe, je pense que parfois nous sommes un peu maussades, que notre moral n’est pas forcément très fort. Je voudrais vous partager mon expérience et essayer de vous raconter comment je suis passée de la dépression au rayonnement.

Même si cela fait assez longtemps, il y a eu une époque de ma vie au cours de laquelle je me suis sentie déprimée. J’en garde encore un souvenir très désagréable, triste. Je me sentais condamnée à errer dans les méandres de la déprime pendant des éons. Pour moi, c’était très difficile de ne pas pouvoir imaginer un avenir meilleur.

J’ai l’impression que cet état s’est immiscé dans ma vie doucement. J’avais eu de la souffrance pendant l’enfance et grâce à la psychothérapie, l’analyse, j’avais avancé sur ma guérison en comprenant le pourquoi du comment, mais sans m’ouvrir à une vision.

Pourtant, j’avais un métier qui avait du sens puisque j’étais acupunctrice, mes enfants allaient bien, j’avais un chéri, une chienne merveilleuse et un gros matou. Que m’arrivait-il ? En fait, j’étais en perte de sens pour ma vie. Je n’avais pas de vision. J’avais perdu le pourquoi j’étais venue sur Terre, même si enfant j’étais assez connectée.

Avant de nous incarner, nous décidons d’un programme, nous faisons un pacte avec nous-même que nous pouvons appeler mission de vie ou destinée. En fait, je ne progressais pas assez sur mon chemin. En tant qu’acupunctrice, j’étais au service des autres, mais je sentais que je n’étais pas à la bonne place. Je soignais des personnes qui avaient déjà développé des maladies ou des mal-êtres et je savais que je pouvais les aider en amont pour leur éviter ces souffrances. Je n’étais pas à la bonne place, même si j’avais travaillé dur pour suivre le cursus d’apprentissage.

Alors comment ai-je fait ?

Puisque je ne me sentais pas bien à exercer mon métier, j’ai eu l’intuition de fermer mon cabinet d’acupuncture, puis je suis partie seule pendant plusieurs semaines à l’île de Ré. Avant mon départ, une amie m’a offert un livre, dont je ne me souviens pas du nom. Tout en étant dépressive, je ne savais plus quoi faire de moi, mais grâce à ce livre j’ai réussi à méditer tous les jours.

Chaque fois, je demandais : « qu’est-ce que je dois faire de ma vie ? ». Chaque jour,  je percevais le mot AMOUR. Même si c’est déjà bien de recevoir une réponse, je prenais des crises avec ce mot, car je pensais à comment faire pour payer le loyer, acheter à manger avec Amour. L’horizon était bas, plutôt je ne le voyais pas.

À la fin de l’été, j’ai déménagé dans un petit appartement au sixième étage avec une vue fabuleuse sur Paris. Je m’y sentais assez bien. Là, j’ai passé tout un hiver au cours duquel j’ai commencé à écrire pour les femmes ce que je ressentais être bon pour moi. Des recettes un peu genre Louise Hay que j’adorais et dont je respecte toujours beaucoup le travail. Je ne me prenais pas au sérieux, je faisais des fiches, j’écrivais des idées, des textes.

C’était plutôt bien ce que je disais, mais je n’avais toujours pas trouvé ce que je voulais faire. Un jour au détour d’une conversation, j’ai eu l’intuition de partir aux États-Unis en Californie rejoindre une amie. J’ai eu bien sûr une volée d’avis contraires, mais j’ai tenu bon et j’ai suivi mon ressenti. Je ne savais pas ce qui allait se passer, je sentais seulement que je devais le faire.

Arrivée là-bas, le climat, l’énergie, les gens, les rencontres, tout cela a été une révélation pour moi. C’était comme si cette terre m’attendait. Au bout de 15 jours, j’ai rencontré une femme amérindienne indigène exceptionnelle. Quand je l’ai vue, elle m’a scannée avec énormément d’amour. J’ai senti dans mon cœur « MAISON ». Cette femme d’une simplicité redoutable avait formé un groupe de femmes et j’ai commencé à venir méditer avec elles chaque semaine. Elles étaient très différentes de moi, toutes ou presque sud-américaines, mon amie est mexicaine. Souvent, je me demandais ce que je faisais là, mais elles me parlaient toutes avec beaucoup de respect et d’amour, je me sentais entourée, choyée, aimée. J’avais trouvé ma famille d’âmes. J’avais même été invitée à une retraite. Cadeau supplémentaire, j’ai été invitée à suivre une initiation à la libération émotionnelle. J’étais de plus en plus obligée d’être en moi, dans mon coeur.

Je commençais à oublier qu’en arrivant, j’étais déprimée. Grâce au soleil, à la mer, à l’amitié, au soutien réciproque… je me reconstruisais. Je voyais le bout du tunnel, le soleil, le soleil en moi, l’amour en moi. Je commençais à rayonner mon amour, j’osais être plus moi-même.

Tout ça pourquoi ? Parce que j’avais suivi une envie, un appel. J’avais suivi mon intuition ! Non seulement j’allais mieux, mais j’étais aussi fière, contente de moi. C’était une première étape sur le chemin de mon rayonnement. Ensuite, j’ai vécu encore de très belles expériences sur cette quête ; ce sera peut-être l’occasion d’un nouvel article si cela vous fait plaisir.

Avec tout mon Âmour.

Marion-Catherine

 

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