La réconciliation avec notre enfant intéRieur
Nous avons tous été des enfants et nous avons vécu de l’impuissance face à des événements traumatisants dans notre vie. Or, le temps n’existe pas pour les émotions, de sorte qu’un traumatisme peut nous faire encore souffrir bien des années après l’événement. Les émotions emprisonnées au plus profond de nous ne meurent jamais. Elles peuvent refaire surface de façon amplifiée lorsqu’elles sont déclenchées par un événement qui survient ici et maintenant.
Il devient alors primordial de revisiter notre histoire pour libérer les charges émotionnelles enfermées dans notre inconscient et ainsi retrouver notre joie d’enfant et l’émerveillement face à la Vie. Guérir nos blessures avec notre compréhension d’adulte et devenir un parent bienveillant pour Soi. Sécuriser notre enfant pour communiquer avec lui et apprendre à nommer les ressentis. S’aimer en aimant inconditionnellement notre enfant intéRieur.
Nous critiquons souvent le manque de communication autour de nous, mais… avons-nous pensé que tout commence en nous? Le premier dialogue à privilégier est donc celui avec notre enfant intéRieur. « L’enfant enfermé au plus profond de moi est-il libre de parler, d’exprimer ses ressentis, ses peines, ses questionnements face à la Vie ou pour avoir la paix, être grand et raisonnable, j’ai coupé la communication ? »
Il est possible de communiquer de différentes façons avec cette partie de moi : l’écriture, la poupée, le pendule, la méditation active, la projection dans le temps, etc. Ho’oponopono nous enseigne que le Unihippili (enfant intérieur ou inconscient) joue un rôle essentiel dans le processus de libération de nos mémoires héritées.
Comme l’éléphant, avons-nous abandonné nos rêves d’une vie libre ? Dans la jungle, un bébé éléphant est capturé et attaché par la patte. Des mois durant, il tirera sur sa chaîne pour reprendre sa liberté et au fil du temps, il le fera de moins en moins. Devenu adulte et très gros, il pourrait d’un seul coup de patte se libérer, mais il n’essaie même plus, il l’a fait tellement de fois sans jamais réussir… Enfant, nous nous disions : « Je ne suis pas capable, “stacose” de l’autre (les parents, etc.), mais maintenant que nous sommes grands, que faisons-nous? Arrêter de reprocher à nos parents ce qu’ils ne nous ont pas donné, ce qu’ils ont fait ou pas fait et aimer inconditionnellement notre enfant intéRieur, en devenant un parent bienveillant pour nous-même.
Il est primordial pour un enfant d’être aimé, car seul, il ne peut survivre. Notre croyance sur la façon d’être aimé est le premier nœud à défaire pour réapprendre à s’aimer comme nous aurions voulu être aimé d’eux. Mais, l’amour humain est conditionnel : « Chéri, je vais t’aimer si… » Comment avez-vous encodé l’amour quand vous étiez enfant ? Le garçon: Maman va m’aimer si… La fille : Papa va m’aimer si…
Enfants, nous avons eu des comportements répétitifs qui ont créé des personnages. Pour solutionner nos problèmes, nous avons choisi des sous-personnalités (ex.: pour ne pas faire de peine à maman, je deviens menteur). Une fois adulte, que fait-on? Continue-t-on à mentir pour se sortir de nos problèmes? Il est primordial d’aller revoir et modifier ces comportements d’enfants qui sont maintenant complètement inadaptés. Prendre le temps de mettre des mots sur nos maux et choisir d’aller guérir les blessures d’enfance qui bloquent l’accomplissement de notre plein potentiel.
Jésus a dit : « Aime ton prochain comme toi-même, et redevenez comme des enfants pour connaître le paradis ». En combinant ces deux grands enseignements, l’ÂmeOur de Soi et l’enfant, nous changeons notre monde…
Se réconcilier avec notre enfant intéRieur, cette partie en nous toujours branchée à la Source Créatrice de Vie…. et cesser de nous identifier à notre histoire et à nos souffrances. Rallumons les étoiles dans nos yeux, l’ÂmeOur dans notre cœur d’enfant pour un monde meilleur sur terre !
Se connaître libère! S’aimer guérit!
Sonia Pasqualetto
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