Mais où sont mes Guides ?

Bonjour les Âmie-s, je vous écris depuis mon jardin en fleurs, en France, dans le Quercy. J’espère que vous vivez aussi un magnifique moment.

J’ai encore eu une prise de conscience récemment par rapport à mes Guides. Déjà, qui sont mes guides et qui sont les vôtres ?

Il y a trente ans, je ressentais très fortement mes Anges et je les nommais Michael et Jack ; ne me demandez pas pourquoi ces deux noms m’étaient venus, je me souviens encore quand et où. C’était à l’île de Ré en France, en sortant de chez moi pour aller au marché, lorsque j’ai eu ce ressenti. Cela devait être important parce que ce souvenir m’est resté très clairement en mémoire.

Puis en allant en Californie, j’ai été « adoptée », comme vous le savez peut-être, par une famille amérindienne vivant dans une Réserve. Je n’avais pas projeté de rencontrer des Amérindiens, mais c’était sur mon chemin.

Une quinzaine de jours après mon arrivée à Los Angeles, dans les collines, j’ai rencontré une femme, Maria, qui a été mon mentor depuis lors. J’ai commencé à méditer régulièrement avec elle et son groupe de femmes indigènes, une fois par semaine. J’ai été très régulière dans son enseignement, très engagée. Puis elle a commencé à me convier à participer à des journées chez elle ; je me sentais toujours merveilleusement bien à l’issue de ces moments passés ensemble,  jusqu’à ce qu’elle m’invite à participer à une retraite, réunion, je ne sais trop comment dire, dans une réserve amérindienne.

C’est là que j’ai fait la connaissance de deux êtres remarquables, GRAND-PA et GRAND-MA, c’est ainsi que tout le monde les appelait. Grand-Pa était le Chef, de lui émanait un amour incroyable, une acceptation, une bienveillance. J’étais très impressionnée. Qui étais-je à l’époque ? Divorcée, cheveux roux, yeux bleus, je n’avais pas une très bonne opinion de moi, je me critiquais beaucoup, enfin j’étais dans une période délicate de ma vie où je cherchais qui j’étais.

J’étais la seule occidentale, déjà dans le groupe de femmes, et dans la Réserve, je détonais beaucoup.

Grand-Ma avait eu la vision, après que l’un de ses fils soit mort tué au couteau pour avoir défendu un copain, d’ouvrir son amour à d’autres personnes. C’est la raison pour laquelle elle m’accueillait chez elle. Tous ses proches n’avaient pas la même vision et j’ai bien senti au début, auprès de l’une de ses filles notamment, que ça lui coûtait d’accepter ma présence chez elle. Les Amérindiens ont été tellement maltraités que c’est facile à comprendre. Ils n’avaient alors récupéré le droit de reprendre leurs rituels que depuis 1975. Mais je m’éloigne de mon sujet.

Pendant quelque temps, j’ai été invitée à participer à ces retraites qui comptaient énormément pour moi et qui m’apportaient d’une façon cruciale.

Un beau jour, j’étais donc dans la Réserve, dans notre petit campement, lorsque ma guide Maria, la femme dont je vous parlais au début, m’invite à participer à danser leur Danse Sacrée, Ghost Dance en anglais, c’est-à-dire la Danse des Ancêtres. Je ne peux pas vous dire l’effet que cela a eu sur moi. Une peur panique s’est emparée de moi, le sentiment de ne pas être à la hauteur, d’incapacité, j’ai ouvert la bouche sans un mot qui sortait. « Prends ton temps, et tu me diras ce que tu choisis », me dit-elle.

C’était un immense honneur, un don du Ciel, une merveilleuse proposition et j’étais pantoise ! Le Chef de la Tribu, le Chef Danseur et la communauté avaient eu cette incroyable idée de me considérer suffisamment pour m’inviter. Ouah !

La nuit suivante, j’ai fait un rêve dont je me souviens encore ! J’étais assise dans un cercle avec des Sages amérindiens, ils me disaient « Nous t’avons fait venir ici pour t’inviter à danser et que tu sois “obligée” de dire Oui. »

Vous vous rendez compte de la puissance de ce rêve, après toutes ces années m’en souvenir encore !

Effectivement si j’avais été en France pour recevoir cette invitation peut-être aurais-je caché ma peur sous de fallacieux prétextes et prétendu que je ne pouvais pas. Là, j’étais en Californie sur place, j’avais du mal à m’échapper.

Et oui, j’ai dansé la Ghost Dance et ce pendant des années parce que c’est un engagement à long terme. Cela a été la plus marquante de toutes les initiations que j’ai eu la chance de recevoir.  Peut-être vous en raconterai-je d’autres à l’occasion.

Il y a peu de temps lors d’un voyage chamanique, j’ai eu la présence de Guides Amérindiens, entre autres. J’ai reçu ce qu’ils me conseillaient pour ma vie et mon chemin spirituel. C’était d’une grande simplicité et d’une grande bonté, d’un amour magnifique.

Après ce voyage, j’ai eu une illumination, j’ai intégré quelque chose au plus profond de moi. Pendant toutes ces années, j’ai été guidée, appelée à aller aux Etats-Unis, en Californie, rencontrer Maria, qui m’a invitée à de nombreux rituels, puis à la Ghost Dance, puis encore à de nombreuses autres cérémonies. Cela a même commencé encore plus tôt lorsque j’étais enfant. Je n’aimais que les films dans lesquels il y avait des Amérindiens et je pleurais à chaudes larmes lorsqu’ils étaient maltraités.

C’est certain que pendant toute ma vie, et peut-être d’autres, mes Guides spirituels Amérindiens m’ont guidée, protégée, inspirée, initiée. Je sais qu’ils m’ont fait rencontrer mes Guides humains, Maria, Grand-Pa, Grand-Ma, le Chef Danseur et bien d’autres, mais quelle chance, quel bonheur, les larmes coulent sur mes joues.

Bien sûr, j’ai conscience aussi d’avoir d’autres Guides de Lumière, je ne vais pas tous les nommer, et mes Anges.

Et vous, qui sont vos guides dans l’éther et humains ?

Sentez-vous leur présence magnifique, leur soutien infaillible, leur protection, leur inspiration ?

Partagez vos expériences avec moi, cela me fera très très plaisir.

À bientôt les Âmi-es,

Marion-Catherine

 

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