Mon enfant prend de la drogue

1ère partie – Le rôle de la mère face aux difficultés de son enfant devenu adulte. Perspective spirituelle.

C’est une situation plus complexe qu’il n’apparaît au premier regard. Ceux qui ne vivent pas cette situation pourraient vous dire de fermer votre porte. Toutefois, il y a des enjeux importants.

Vous êtes mère. Réalisez que vous aviez un rôle d’accueil, de stimulation de la reconnaissance de votre enfant par lui-même durant tout un processus, celui de la guide en vous. Ce rôle, dans la société actuelle, est d’environ 18 ans. Il comprend une phase, vers la fin, nommée « la coupure du cordon ombilical émotionnel ». Pour mieux comprendre, expliquons qu’il y a trois cordons ombilicaux : un physique et deux subtils. Le premier, vous le connaissez bien. Il est important pour permettre à l’enfant de vivre. Il est aussi investi de cellules souches qui peuvent servir tant l’enfant qu’un très grand nombre d’individus. Il est coupé à la naissance.

Puis, vers l’âge de 16 ans, la mère et son enfant devenu adolescent ont avantage à vivre un rituel par lequel symboliquement le cordon émotionnel est coupé, signifiant que le rôle se transforme. Durant les deux années suivantes, le rôle de mère qui décide, oriente et guide se transforme en rôle d’amie qui apporte un éclairage lorsque demandé. Ce rôle d’amie favorise la reconnaissance de l’être dans une forme plus subtile, moins « orientante ».

Lorsque l’un(e) ou l’autre quitte le plan terrestre, le troisième cordon ombilical se rompt. Ce qui fait en sorte que, si c’est la mère qui part, l’enfant, quel que soit son âge, se sent maintenant totalement autonome ou sent qu’il est seul à pouvoir se reconnaître lui-même. C’est un passage de vie majeur.

Il est important pour la mère – comme pour le père, évidemment – de reconnaître ce rôle tout en sachant que l’enfant se présente sur Terre avec tout un bagage, un ensemble d’attributs caractéristiques qui le représentent. Ainsi, ni la mère ni le père ne sont responsables de ce que devient cet enfant une fois adulte. La mère est responsable de ce qu’elle choisit d’offrir à son enfant durant sa période de guidance. Elle a pour rôle de faciliter son intégration dans ce monde, favoriser son accueil et stimuler sa reconnaissance de lui-même.

Maintenant, vous apprenez à connaître partiellement le bagage de votre enfant, le plus possible, toutefois il lui appartient. Vous ne pouvez, vous, choisir de le changer. Vous pouvez toutefois guider l’enfant pour qu’il prenne conscience de certains aspects. Il n’en demeure pas moins que vous ne pourrez pas influencer plusieurs autres aspects. Autrement dit, vous pouvez avoir une certaine influence, sans pouvoir tout changer. 

Donc, ce que devient l’enfant peut avoir été influencé, en partie, par la mère, par les parents, sans être nécessairement totalement. En soi donc, vous n’avez pas la responsabilité du devenir ; vous avez la responsabilité de ce que vous avez transmis ou non transmis.

Maintenant, cela signifie que l’enfant devenu adulte fait des choix qui peuvent être en partie influencés par des éléments que vous lui avez transmis, et aussi par des éléments basiques qui lui appartiennent, tout comme des événements, des rencontres de sa vie.

Vous avez un amour réel pour cet enfant que vous voulez vivre en équilibre et en harmonie. Toutefois, lorsque cela prend une forme déséquilibrée à cause de difficultés comportementales, que ce soit de névrose, de dépression ou de psychose, des déséquilibres peuvent se présenter. Concrètement, ces difficultés peuvent être stimulées par de l’alcool, de la drogue, des comportements excessifs, compulsifs, bref, en fait, tout un ensemble de comportements qu’on dira névrosés. Et alors, comme mère, vous vous sentez touchée, impliquée.

Évidemment, dans une société qui peut vraiment s’assumer, il y aurait des ressources pour ici accompagner la mère, comme durant la période de gestation, comme à l’accouchement, durant sa période de guidance aussi, malgré les difficultés de tout ordre. Donc la société a comme rôle de favoriser des ressources parce qu’il y a des parents qui ont des enfants avec certains types de caractère, de comportement, d’autres individus ont des difficultés financières, etc… La société, c’est l’ensemble des individus qui peuvent, eux aussi, se stimuler et s’aider.

 

2e partie – Cas observé : Mon enfant prend de la drogue et ne vient me voir que pour avoir de l’argent.

Dans l’exemple présent, selon les pays, les régions, il y a parfois peu de ressources. Toutefois, il est important que vous puissiez les évaluer et être aidée. Ces ressources devraient aider à transcender des comportements nocifs. Si ce sont des addictions, des abus, de la compulsion, vérifiez, plutôt que de prendre sur vous toute la charge, parce que lorsque la personne est adulte, ce n’est plus un enfant. Il a besoin d’aide, d’accompagnement dont vous n’avez pas nécessairement les compétences. Autrement dit, vous n’êtes pas nécessairement thérapeute, psychologue, psychiatre, ou accompagnante en transcendance d’addiction. Il se peut que vous soyez formée pour cela, et à ce moment, c’est l’intervenante en vous qui peut agir.

La mère a son cœur, elle est profondément touchée parce qu’elle a une relation avec son enfant. C’est ce troisième cordon ombilical qui n’a pas été coupé – et souvent le deuxième ne l’a pas été non plus. Évidemment, vous ne voulez pas laisser votre enfant à la dérive, à la fois vous êtes souvent très affectée, non seulement psychiquement, mais aussi souvent matériellement. Il faut nécessairement trouver les ressources sociales, car en tant que mère, vous n’avez pas nécessairement les attributs, le rôle ni les ressources pour l’aider. Il vous appartient de trouver ces ressources. C’est déjà, pour vous, un rôle majeur, important et intense, parce que l’enfant n’est pas dans un état pour les trouver.

Par la suite, bien sûr, l’individu aura à être convaincu de les utiliser. Or ces ressources pourront avoir les moyens de l’influencer à les utiliser. Parfois c’est une prise en charge partielle. Bien sûr, il arrive que la personne refuse d’être aidée / soignée. Toutefois, en étant dans une addiction à la drogue, comprenez qu’elle va perdre progressivement son choix de façon de vivre et aura à accepter la prise en charge.

Ce qu’il faut bien comprendre est que vous, les mères, malgré votre cœur et l’inconditionnalité de votre amour, vous êtes profondément touchées et affectées et votre vie même en est déséquilibrée. Donc, c’est un être humain qui en principe est autonome et vous vous déséquilibrez avec ses exigences.

Il n’y a pas de solution miraculeuse. Et la solution n’est pas de prendre en charge votre enfant. Bien sûr, vous ne le laisserez pas mourir de faim, vous allez l’aider. Faites en sorte que dès que vous commencez cette aide, vous débutiez à parler autour de vous au niveau social, peut-être à des amis, des médecins, pour trouver les ressources.  Évidemment, il est important que socialement il y ait ces ressources. Donc, si elles n’existent pas près de chez vous, vous pouvez utiliser les médias pour avoir de l’aide pour en stimuler l’existence. Cela est très important : que des individus puissent collaborer à créer ces services. C’est pourquoi il est essentiel que ceux et celles qui en ont besoin, qui vivent ce genre de situation, puissent oser le dire et demander de l’aide. 

Ne vous mettez pas vous-même dans une situation de déséquilibre émotif, affectif, psychique, financier. Vous avez à trouver, vous, des intervenants ou amis qui peuvent vous aider à y voir clair, et à faire des recherches.

Alors oui, votre amour est continu, oui c’est une manifestation de votre amour que de vouloir l’aider, et non ce n’est pas votre rôle à cette étape. C’est complexe et exigeant. Et beaucoup trop lourd pour une seule personne. Il est important que, de plus en plus, tous les humains se donnent la main pour favoriser cette aide comme dans plusieurs autres situations de vie.

De plus, offrez-vous, durant tout ce processus, des moments d’intériorisation, à travers même des rêves éveillés, et demandez à votre Esprit de l’aide, de l’accompagnement. Vous pouvez voir en vous un Centre qui aide votre enfant, voyez-le retrouver son équilibre. Cultivez différentes versions de ces rêves : où vous le voyez et ressentez retrouver son équilibre total ; d’autres rêves où vous le voyez et ressentez accepter un accompagnement ; voyez-le aussi accepter un accompagnement en résidentiel, continu, qui favorise son équilibre… Autrement dit, œuvrez subtilement, vibratoirement, car si extérieurement vous avez identifié toutes les ressources possibles ou impossibles, il vous faut œuvrer aussi dans le subtil. Et malgré toutes les exigences de votre vie, créez au quotidien un moment d’intériorisation, de méditation, d’expansion, pour maintenir votre sérénité.

 

 

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