Être triste sans savoir pourquoi
Lorsque vous ressentez une tristesse, vous avez à la vivre, l’exprimer aussi, sans nécessairement s’y maintenir jusqu’à ce qu’elle vous submerge, toutefois suffisamment pour observer : est-elle circonstancielle ou c’est une tristesse profonde ?
Les individus qui évoluent vers une voie spirituelle, vers l’éveil, vivent tous, à un moment ou à un autre, de façon progressive ou spontanée, une sensation de mélancolie, soit une nostalgie d’un monde d’ailleurs, face à ce monde actuel de possession, de non-fraternité, de guerres, qui ne semble pas se transformer en apparence. Il se présente alors, de façon sporadique ou à un moment donné, des tristesses de fond qu’on appelle des mélancolies ou des nostalgies d’un monde meilleur que vous concevez en vous, que vous connaissez, qui vous paraît naturel et qui n’existe pas actuellement. Et donc, vous avez l’impression que le parcours est si long que vous n’y arriverez jamais. Et là, une tristesse se présente.
Lorsque se présente cette tristesse, il peut y avoir une forme d’effet sur votre corps physique qui affecte le système digestif.
Lorsque vous reconnaissez cette forme de tristesse, je vous propose, après l’avoir ressentie, vécue, de choisir que vous pouvez, non pas créer tous les changements dans le monde, ni de porter le monde et ses besoins sur vos épaules, toutefois choisir que vous, à votre mesure, allez collaborer à ces changements. Comment ? Par vos pensées, vos états, vos attitudes, vos paroles, vos regards, ce que vous émanez vers les autres. Et vous réjouir de ce que vous offrez maintenant plutôt que de vous peiner des non-résultats. Si vous attendez un résultat, vous allez nourrir davantage une tristesse qui deviendra lourde. Vous pouvez la transformer en choisissant que vous, à votre façon, à votre mesure et à votre rythme, vous collaborez. Et que cette collaboration soit votre but et votre joie.
Maintenant, si votre tristesse vous apparaît plus circonstancielle, associée à quelque chose et non pas à cette nostalgie, alors rencontrez-la. Vivez le « Dialogue avec les cellules »[1] en le transformant en « Dialogue avec l’émotion » et, plutôt que de demander « d’où viens-tu ? », demandez à l’émotion : que veux-tu me proposer de transformer ? Et vous sentirez ou vous capterez intérieurement sa raison d’être plutôt que sa source. Vous aurez une inspiration à mettre en place ce qu’elle veut vous proposer comme transformation.
Concevez bien que s’il y a une tristesse, elle contient un message. Qu’il soit circonstanciel ou de fond, de nostalgie, ce message fait appel à une modulation, une transformation qui n’est pas nécessairement globale. Elle peut être marginale.
Dans la période actuelle que nous vivons, vous aurez des messages pour des alignements importants, majeurs. Toutefois rappelez-vous que majeur peut être une portion d’une activité ou un état particulier. C’est majeur, sans nécessiter de changer l’ensemble de votre vie.
[1] Dialogue avec les cellules : guidance créée par Pierre Lessard et offerte sur son site
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