La respiration kundalinique
Les sensations spécifiques à un état de conscience de deuxième dimension jouent un rôle de référence pour les autres types de sensations rencontrés dans les dimensions suivantes. Cela vous permettra de mieux reconnaître leurs subtilités. L’accès à d’autres dimensions ou réalités en sera grandement facilité.
L’assise vibratoire
Respirez profondément, sans effort. Laissez de côté toutes vos préoccupations et tensions. Allégez-vous. Libérez-vous de votre personnage. Prenez refuge dans le temple de votre cœur et retrouvez votre nature universelle. Intensifiez l’amour pour vous même, l’amour de la vie en vous et autour de vous.
Ainsi, vous serez davantage en mesure, au-delà des mots partagés, d’accueillir notre présence et nos vibrations. Celles-ci vous guideront et nourriront vos inspirations. À la suite de nos rencontres, d’autres expériences pourront s’ouvrir à vous. Il est essentiel de prendre le temps d’élever vos vibrations, votre fréquence. Pour ce faire, nous suggérons la pratique de la respiration kundalinique. La montée de la kundalini le long de la colonne vertébrale, dans un mouvement contrôlé et progressivement maîtrisé, favorise un changement.
Les douze dimensions d’état de conscience de l’être conscient
La respiration kundalinique est une respiration consciente, intensifiée et amplifiée, qui génère parfois même une sonorité tant elle est puissante. Ainsi, accompagné par une centration intérieure, vous élevez l’énergie depuis le hara (deuxième chakra) jusqu’au troisième œil – comme un soleil qui s’élève de vos entrailles jusqu’à votre couronne. Lorsque la lumière atteint le troisième œil, juste sous la couronne, vous ressentez une forme d’ouverture, un accès possible à un changement d’état de conscience – selon votre intention.
Il s’agit bien d’une intention, non d’une réflexion. Dans ce cas-ci, l’intention est d’entrer dans l’état de conscience de la deuxième dimension. L’intention est ferme, sachant que votre Soi supérieur sait où vous guider. Vous n’avez pas besoin de réfléchir aux attributs ni de vous questionner sur la destination. Vous vous placez dans un état de disponibilité. Vous lâchez prise totalement. Vous vous abandonnez dans la sensation corporelle de la deuxième dimension, sachant que cet état de conscience existe en vous. Si une pensée survient, laissez-la circuler sans la nourrir, sinon vous risquez de quitter ou de retarder l’état souhaité. Vivez pleinement le processus.
Il n’y a donc pas de contrôle intellectuel de votre part. Vous devez également éviter toute posture susceptible de provoquer un inconfort et de vous distraire de l’expérience. Le but est d’éliminer toute résistance, d’être entièrement ouvert aux sensations. (Certains préféreront s’étendre ; si vous êtes en position assise ou du lotus, assurez-vous d’un alignement cranio-sacré.) Ainsi, c’est votre conscience qui vous guidera. Nous allons maintenant explorer l’état de la deuxième dimension.
Au début, comprendre ce qui est impliqué par « ressentir » la deuxième dimension semblera abstrait, mais en explorant les sensations propres aux autres dimensions, cela deviendra plus évident.
Ressentir le mouvement de la conscience dans la matière
L’état de conscience de deuxième dimension permet de ressentir le mouvement conscient dans la matière – la conscience élargie de la matière. Cette conscience maintient la matière reliée à la Source. Cela peut en surprendre certains, car la matière en elle-même peut sembler inerte ou dépourvue de conscience. Pourtant, elle est également lumière. Par sa nature, la matière peut être en expansion ou en contraction.
Nous distinguons deux dimensions à la matière, car sa conscience a deux axes ou orientations : la verticalité, liée aux registres fréquentiels de la matière/lumière, et l’horizontalité, liée à la présence d’autres agglomérats de matière/lumière.
La verticalité correspond à toute la gamme de fréquences possibles de l’atome, allant de son état de matière dense jusqu’à une accélération le transformant en onde lumineuse. À l’inverse, la densification de l’atome, de la matière jusqu’à un état de pure masse, comme dans un trou noir, peut se poursuivre sur cet axe jusqu’à atteindre une telle densification que cela provoque une implosion, résultant également en un état de lumière.
Ainsi, la matière peut voir sa fréquence augmenter jusqu’à une forme d’explosion vers l’état d’onde lumineuse. À l’autre extrémité de l’axe, la densification de la matière peut aller jusqu’à un tel état de contraction qu’elle implose pour redevenir lumière. L’axe est donc :
lumière – matière – lumière
Source – création – Source
La matière possède en elle la conscience de ce mouvement. Elle provient de la Source et y retourne, peu importe où elle se situe le long de cet axe.
En quoi cela est-il important pour vous dans votre processus d’éveil, dans ce cheminement visant à développer vos facultés multidimensionnelles ? Vous avez ici la possibilité d’expérimenter les douze dimensions de l’être conscient ou de connaître l’état de conscience de deuxième dimension associée à la matière. Ainsi, vous avez la capacité d’être totalement en phase avec les différents états de la lumière, tout comme avec ceux de la matière.
Respiration kundalinique
L’énergie de vie est présente en chaque être humain et vibre à une certaine fréquence. Bien qu’elle circule naturellement dans le corps, elle reste en grande partie en dormance lorsqu’elle n’est pas activée ou éveillée. Elle se concentre alors dans un réservoir naturel situé dans le bas-ventre, au niveau du chakra du hara, centre de l’énergie de création (certains la situent dans le chakra racine).
Son éveil stimule chacun des centres énergétiques, favorisant ainsi la santé physique, psychique, énergétique et spirituelle. La respiration soutient son éveil et sa montée le long de la colonne vertébrale, jusqu’à la couronne. Deux types de respiration stimulent la circulation de l’énergie de vie.
La respiration naturelle
Les blessures de vie récurrentes génèrent des peurs, des croyances et des programmations chez l’individu. Celles-ci entraînent des émotions et conditionnent ses réactions. L’intensité des émotions transforme la respiration naturelle en une respiration courte, vive, limitée à la partie supérieure des poumons, que l’on dit couramment « normale ». Cette respiration ne stimule pas l’énergie de vie, bien au contraire.
En revanche, la respiration naturelle est longue, douce et profonde. Elle vivifie le corps physique et les corps subtils, assurant ainsi leur bien-être et la vivacité de la personne qui la pratique. Il est avantageux pour chacun de pratiquer la respiration naturelle afin qu’elle remplace la respiration courte, dite « normale », mais non naturelle.
Pour ce faire, inspirez profondément en remplissant d’abord le bas des poumons. Le diaphragme s’abaisse, faisant ressortir le bas-ventre. Pour faciliter la pratique, nous suggérons même d’accompagner le début de l’inspiration d’une légère poussée volontaire du bas-ventre vers l’extérieur.
L’inspiration se poursuit, remplissant la partie médiane des poumons, ce qui entraîne une ouverture ou un gonflement de la poitrine. Nous recommandons une pause d’une ou deux secondes entre l’inspiration et l’expiration. Ce moment de suspension est une étape clé que nous explorerons dans d’autres types de respiration favorisant l’expansion et l’utilisation de facultés subtiles comme la projection vibratoire.
L’inspiration continue, remplissant la partie supérieure des poumons et soulevant légèrement les clavicules. L’inspiration est alors complète. L’expiration commence ensuite en évacuant lentement l’air de la partie supérieure des poumons jusqu’à leur partie inférieure, provoquant ainsi un dégonflement du bas-ventre. Pour s’assurer de vider davantage les poumons, il est suggéré de rentrer le bas-ventre.
La respiration naturelle, bien qu’elle ne soit pas aussi puissante que la respiration kundalinique, assure néanmoins une circulation équilibrée de l’énergie de vie. Elle peut être pratiquée à tout moment et devenir progressivement la respiration continue de l’individu.
Cette respiration génère d’abord une sensation de calme, puis elle entraîne la personne dans un état de paix profonde tant dans l’action qu’au repos. Elle facilite le contact avec le « Je Suis » véritable et procure la sensation de son essence. Bien sûr, elle contribue à une santé globale.
La respiration kundalinique
La respiration kundalinique, souvent appelée « respiration de feu », est une intensification de la respiration naturelle. Elle est plus rapide et surtout plus intense, tout en maintenant sa profondeur. Il est important ici de ne pas accélérer le rythme au point de provoquer une respiration courte dans la partie supérieure des poumons, ce qui entraînerait une hyperventilation. Ne confondez donc pas la respiration kundalinique avec la respiration holotropique.
Une inspiration puissante, profonde et rapide provoque un gonflement plus important du bas-ventre. Au début, pour aider le processus, poussez le bas-ventre vers l’extérieur un peu plus à chaque inspiration. Puis, lorsque la partie inférieure des poumons est bien gonflée ainsi que le bas-ventre, l’expiration se fait en contractant ce dernier en même temps que l’évacuation de l’air. Notez que l’expiration a lieu immédiatement après l’inspiration, sans qu’il y ait ouverture de la poitrine et soulèvement des clavicules, comme dans la respiration naturelle. De plus, il n’y a pas de suspension du souffle entre l’inspiration et l’expiration.
Tout en vivifiant le corps entier, la respiration kundalinique suscite un éveil de l’énergie de vie et sa montée dans le corps. La pratique régulière, et même l’adoption de la respiration naturelle, facilite grandement l’expérience de la respiration kundalinique.
**** Extrait de : Les douze dimensions de l’être conscient. Ses facultés spirituelles, sa réalité en expansion. Pierre Lessard et Marc Vallée, Éditions Ariane.
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