L’espace entre les choses
Il y a des mois qui arrivent sans fracas, sans feu d’artifice, sans grandes révélations. Septembre est souvent de ceux-là. Il s’installe doucement, entre la fin de l’été et le début de quelque chose d’autre. Il ne crie pas, il murmure. Et dans ce murmure, il nous invite à écouter ce que nous avons trop longtemps mis de côté.
En tant que rédactrice en chef de la RevuemaJulie, je me suis souvent demandé ce que nous pouvions encore dire, encore écrire, encore explorer autour de la conscience, du mieux-être et des libérations. Après huit ans de publications mensuelles, de réflexions profondes et de partages vibrants… il arrive que l’inspiration semble s’éloigner. Et pourtant, c’est souvent dans ces moments-là que la vérité se révèle.
Le vide fertile
Ce mois-ci, je choisis de ne pas forcer. De ne pas chercher à remplir à tout prix. Je choisis de reconnaître le vide comme un espace fertile, car dans le silence, dans l’absence d’idées, il y a une gestation. Une alchimie invisible qui prépare quelque chose de nouveau. Peut-être que septembre est justement le mois pour ne pas savoir. Pour se laisser guider par ce qui veut émerger plutôt que par ce que l’on croit devoir produire.
Dans notre quête de mieux-être, nous parlons souvent de libération. Mais libérer quoi, exactement? Et si, ce mois-ci, nous libérions notre besoin de tout comprendre, de tout contrôler, de tout nommer? Et si nous acceptions que la conscience ne soit pas un sommet à atteindre, mais un mouvement à accompagner?
Respirer entre les mots
La revue de ce mois sera peut-être plus légère. Moins structurée. Plus intuitive. Elle sera un souffle. Un espace pour respirer entre les mots. Pour accueillir ce qui monte en nous sans jugement, sans attente. En effet, le mieux-être ne se trouve pas toujours dans les grandes révélations, mais dans les petits ajustements, les micro-déclics, les instants de présence.
Je vous invite à lire les articles comme on écoute une musique douce. À ne pas chercher à tout retenir, mais à vous laisser imprégner. À ressentir plutôt qu’à analyser. Et surtout, à vous offrir la permission de ne pas être dans la performance, même spirituelle.
Merci d’être là, même dans le flou
Je tiens à remercier chaque bénévole, chaque collaborateur, chaque lecteur. Vous êtes les gardiens de cette revue. Vous êtes ceux qui lui donnent vie, même quand l’inspiration se fait discrète. Votre présence est précieuse. Votre fidélité est une lumière.
Et si vous ressentez le besoin d’aller plus loin, de recevoir un accompagnement plus personnalisé, je vous rappelle que mes consultations privées sont disponibles, tout comme mes méditations guidées mensuelles et ma série-atelier sur les 17 rayons sacrés avec Maître Saint Germain. Ces outils sont là pour vous soutenir, vous éclairer, vous aider à traverser les zones floues avec douceur et clarté.
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Septembre est là. Il ne demande rien. Il propose juste d’être. Et parfois, c’est tout ce dont nous avons besoin.
Avec tendresse et confiance,
Julie Leblanc, rédactrice en chef
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