MON CADEAU DE NOËL ET DE FIN D’ANNÉE
SUIS-JE VRAIMENT SPIRITUEL-LE ? OUI PUISQUE JE SUIS HUMAINE !
Bonjour les Âmie-i-s,
C’est bientôt la fin de l’année ; si vous me connaissez un peu, peut-être savez-vous que j’aime à cette période m’intérioriser et me poser quelques questions fondamentales. Souvent, je prends du temps entre Noël et le Jour de l’An pour me retirer du monde, me poser, méditer, me questionner. C’est mon sapin de Noël à moi, mon cadeau avant le passage à la nouvelle année.
Cette fois-ci m’est venu le thème, tout en écrivant cet article, « mais suis-je vraiment spirituelle ? ». En regardant certaines personnes qui se disent spirituelles agir dans la société, je suis souvent surprise. Pourquoi ? Probablement parce que certains comportements ne matchent pas avec ma notion d’être spirituel.
Déjà, c’est quoi la spiritualité, être spirituel ? Quel est votre ressenti sur cette question ? J’ai l’impression que, pour une partie de la population, c’est une aspiration profonde et commune. Nous cherchons à nous unir, à faire un avec ce quelque chose que nous avons au fond de nous, souvent perdu de vue depuis notre naissance. Notre engagement est d’ailleurs plus ou moins fort pour le retrouver.
Oui, c’est mon sujet préféré ! Comment se reconnecter à cette…. conscience, ou comme vous avez l’habitude de le/la nommer, que je sais est en moi. C’est une certitude, je la touche régulièrement, je la sens, j’en suis convaincue. Vous avez probablement des bribes de souvenirs d’enfance qui vous amenaient déjà des sensations, des émotions, des réponses à cette grande question existentielle.
C’est ce que nous cherchons dans la nature, l’eau, les pierres, les autres êtres humains, la sexualité, chez nos chers amis les animaux, les couchers de soleil…
Nous sommes des êtres humains puisque nous vivons sur cette terre. Dans « humain », je vois humanité. Qu’est-ce qu’une réaction humaine ? Il me semble que cela sous-tend une notion de bienveillance, de tendresse, d’amour… déclinable jusqu’à l’infini, jusqu’aux confins de l’univers. La fin de l’univers n’existe pas, je reviens alors encore une fois à ma nature profonde, à moi qui veux m’unir avec ce… cette conscience ! À mon humanité, ma douceur, ma gentillesse.
Est-ce que contempler mon cadeau de Noël, c’est-à-dire me demander si je suis spirituelle me rendrait en fait plus humaine ?
Est-ce que je peux poser l’affirmation « être spirituelle, c’est être humaine » ?
Est-ce trop cartésien, trop simple, simpliste ?
Je ressens aussi qu’être spirituelle, c’est être bien dans mon monde intérieur, je l’ai déjà dit, mais aussi avec le monde extérieur.
Mais si je ne supporte pas les autres, ou je les juge et les critique, pourquoi le fais-je ? Je peux voir comme vous probablement que c’est l’occupation majeure de la population en occident !
Que dis-je de moi quand je choisis de donner mon énergie à ce sport international ?
Parfois nous sommes tenté-e-s de nous isoler, mais ça n’apporte rien du tout. C’est un refus à se confronter, alors que cela ouvre une porte merveilleuse de compréhension de moi-même et d’évolution.
Se comparer aux autres, se dénigrer, juger nous montre où nous en sommes sur notre chemin. Que dis-je sur les autres ? Je peux alors faire arrêt sur image, m’asseoir, contempler mon intériorité et voir ce qui se passe en moi. Si je juge à l’extérieur, je me juge forcément à l’intérieur. Au cours de l’année, j’avais déjà écrit sur ce sujet.
Oui ! Bingo, je me juge moi-même, je me flagelle, je ne m’aime pas. Ce qu’il me reste à faire, c’est me souvenir que je suis humaine et avoir beaucoup d’humanité avec moi-même. Je peux par exemple me prendre dans les bras gentiment, me bercer et regarder ce qui me cause de la peine et me fait agir durement envers les autres. Oui, mon monde extérieur reflète toujours mon monde intérieur. Si je n’aime pas mes relations, c’est que je dois pouvoir faire un recentrage en moi et attirer des personnes qui me correspondent plus, et tout en même temps développer ces mêmes qualités. Ça ne prendra pas longtemps, seulement de la sincérité, de la bienveillance, l’auto-gentillesse, de la gratitude… et tout bientôt je vais voir mon environnement se métamorphoser comme par miracle ! Ce n’est que moi qui ai décidé de me pencher sur la question, de me regarder sans me juger tout simplement en m’aimant humainement.
Cette pratique est simple, pas besoin de méditations sophistiquées ou de retraites ou…
C’est là que nous allons retrouver notre union et faire un avec le divin.
Les pyramides vont en fait autant vers le bas que vers le ciel. L’enseignement, par exemple, des indigènes d’Amérique du sud et du nord, c’est d’entrer en soi avant d’essayer d’ascensionner. Sinon, on se casse la figure, c’est certain.
S’accepter tel que l’on est d’abord, avant d’essayer de grandir, et surtout ne pas se comparer.
Descendre en soi pour être capable d’ascensionner, c’est l’enseignement que j’ai reçu sur les pyramides du Mexique au cours de mes initiations.
En spiritualité, nous développons notre relation avec soi, avec notre essence, notre conscience, avec le divin, avec les autres, et c’est cette dernière qui nous montre si nous sommes sur la voie ou à côté.
Le but, c’est d’être bien dans le monde, ainsi nous pouvons voir où nous en sommes.
Même si nous sommes Dieu manifesté dans sa propre manifestation, il y a du nettoyage à faire pour être cette essence divine elle-même.
Mais c’est notre CADEAU DE NOËL et de FIN d’ANNÉE ! Un moment d’existence consciente au sein de l’éternité !
Alors, JOYEUX NOËL ET BONNE NOUVELLE ANNÉE, LES ÂMIE-i-S ! À l’année prochaine !
Et pratiquez à être des Êtres Humains Merveilleux.
À tout bientôt.
Marion-Catherine
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