Quelques citations de Neale Donald Walsch

Merci à son éditeur francophone, les Éditions Ariane, de nous permettre de vous partager certains passages de La trilogie des Conversations avec Dieu.

« Il faut craindre Dieu pour ne pas l’offenser. Et qui dit qu’un simple mot m’offense, de toute façon ? Finalement, ne trouves-tu pas intéressant qu’un mot que certains d’entre vous utilisent passionnément pour décrire une relation sexuelle agréable vous serve également de plus grande insulte ? Est-ce que cela ne vous dit rien sur votre attitude à l’égard de la sexualité ? Dans certaines cultures (aborigènes, polynésiennes), les gens font l’amour plutôt ouvertement. Ces gens que tu appelles « païens » ont un énorme respect pour la vie. Ils ne connaissent pas le viol, et le meurtre est presque inconnu dans leurs sociétés. Votre société cache le sexe, qui est une fonction humaine très naturelle et normale, puis se retourne et tue des gens ouvertement. Ça, c’est de l’obscénité ! Vous avez fait du sexe une chose si sale, si honteuse, si taboue que vous êtes gênés de vous y adonner. »

« Le manque d’intimité n’équivaut pas à un manque de sainteté. Les rites les plus sacrés de la plus grande partie de l’humanité s’accomplissent en public. Ne confonds pas intimité et sainteté. La plupart de vos pires actions s’accomplissent en privé. Vous n’exhibez que vos meilleurs comportements en public. Ce n’est pas là un argument en faveur du sexe en public. Je fais tout simplement remarquer que l’intimité n’égale pas nécessairement la sainteté et que le manque d’intimité ne vous la vole pas. »

« Quant aux convenances, ce seul mot, et le concept comportemental qu’il dissimule, ont davantage inhibé les plus grandes joies des hommes et des femmes que toute autre construction humaine, à l’exception de l’idée que Dieu punit, qui est le bouquet. »

« Le problème, en ce qui les concerne, c’est que quelqu’un doit établir les normes. Cela veut dire que vos comportements sont automatiquement limités, dirigés, dictés par l’idée que quelqu’un d’autre se fait de ce qui devrait t’apporter la joie. »

« En matière de sexualité, comme pour tout le reste, cela peut s’avérer plus que « limitatif », soit dévastateur. Je ne conçois rien de plus triste qu’un homme et une femme qui ont le sentiment qu’ils aimeraient faire l’expérience de certaines choses, puis qui se retiennent parce qu’ils ont l’impression que ce dont ils ont rêvé, ce sur quoi ils ont fantasmé, violerait les « normes de la convenance » ! Écoute, ce n’est pas une chose qu’ils ne feraient pas. Ce n’est qu’une chose qui va à l’encontre des « convenances ». »

« Pas seulement en matière de sexualité, mais dans tous les aspects de la vie, ne t’abstiens jamais de faire une chose uniquement parce qu’elle irait à l’encontre des normes de convenance de quelqu’un d’autre. Si j’avais un autocollant sur le pare-chocs de ma voiture, on y lirait : TRANSGRESSEZ LES CONVENANCES. Et je mettrais certainement une affiche en ce sens dans chaque chambre à coucher. »

« Les « convenances » n’ont rien à voir avec vos valeurs relatives du « bien » et du « mal ». Vous vous accordez peut-être tous sur le fait qu’il est « mal » de tuer un homme, mais est-il « mal » de courir nu sous la pluie ? Vous vous accordez peut-être tous sur le fait qu’il est « mal » de prendre la femme du voisin, mais est-il « mal » de « prendre » sa propre femme, ou de se faire « prendre » par sa femme, d’une façon particulièrement délicieuse ? »

« Les « convenances » font rarement référence à des limites juridiques. Le plus souvent, elles renvoient à des concepts plus simples de ce que l’on considère comme « approprié ». Le comportement « approprié » ne correspond pas toujours au « meilleur de tes intérêts ». C’est rarement le comportement qui t’apporte la plus grande joie. Tu dois être sensible à cela. Tu dois en être profondément conscient. Et lorsque tu ne sais pas vraiment, lorsque tu ne peux te faire une idée claire, tu dois pencher du côté de l’Amour. »

« La question essentielle de TOUTE décision, c’est « Que ferait l’amour, à présent ? ». L’amour de toi-même et de tous ceux qui sont touchés ou concernés. Si tu aimes une personne, tu ne feras rien qui pourrait la blesser selon toi. Si tu as une question ou un doute, tu attendras de pouvoir clarifier la chose. »

« Alors, tu dois exprimer ta vérité à la personne aimée. Tu dois lui dire que tu te sens blessé, frustré, réduit à défaut de faire cette chose. Que tu aimerais vraiment faire cette chose, et avoir son accord. Tu dois te battre pour obtenir un tel accord. Cherche un compromis, une démarche dans laquelle chacun peut gagner. »

« Je te répéterai ce que j’ai déjà dit : Te trahir toi-même afin de ne pas trahir quelqu’un d’autre reste une trahison. C’est la plus haute trahison. Votre Shakespeare l’a énoncé ainsi : Sois fidèle à toi-même, et il s’ensuivra, comme la nuit suit le jour, que tu n’auras aucune duplicité envers qui que ce soit. »

 « Tu tiens pour acquis que l’homme fera toujours ce que tu qualifies de « choix égoïste », mais je te le dis : l’homme est capable de faire le choix le plus élevé. Et je te dis également ceci : le choix le plus élevé n’est pas toujours le choix qui semble servir quelqu’un d’autre. Tu dois toujours passer en premier ! Ensuite, selon ce que tu essaies de faire ou ce dont tu cherches à faire l’expérience, tu choisis. Lorsque ton but, celui de ta vie, est très élevé, le choix le sera également. Le fait de t’accorder la priorité n’est pas de l’égoïsme. C’est la conscience de toi-même. »

« Ce n’est que par l’exercice de la liberté la plus grande que tu atteins la croissance la plus grande, ou même qu’elle devient possible. Si tu te contentes de suivre les règles de quelqu’un d’autre, tu ne grandis pas, tu obéis. Contrairement à ce que tu crois, l’obéissance n’est pas ce que j’attends de toi. L’obéissance n’est pas la croissance, et ce que je veux, c’est la croissance. »

« Pour la même raison qu’on a dit de la plupart qu’ils vivaient simplement, à savoir que ceux qui évoluent vers une compréhension élevée harmonisent leurs désirs physiques avec leur esprit et leur âme. Vous êtes des êtres tripartites, mais la plupart des gens n’ont d’eux-mêmes que l’expérience de leur corps. Ils oublient que l’esprit décline après l’âge de 30 ans. Personne ne lit plus. Personne n’écrit. Personne n’enseigne. Personne n’apprend. L’esprit tombe dans l’oubli. Il n’est pas nourri. Il ne s’élargit pas. Il n’y entre rien de nouveau. Il en sort le minimum exigé. Il n’est pas éveillé. Il est endormi, émoussé. Vous faites tout ce que vous pouvez pour l’écarter. Par la télévision, les films, les romans de gare. Peu importe ce que vous faites, vous ne pensez pas. »

« Ainsi, la plupart des gens vivent sur un plan corporel. Ils nourrissent le corps, l’habillent, lui donnent « des choses ». Ils n’ont pas lu depuis des années un bon livre dans lequel ils peuvent apprendre quelque chose. Mais ils peuvent te réciter tout l’horaire télé de la semaine. Il y a là quelque chose d’extraordinairement triste. »

« En vérité, la plupart des gens ne veulent pas avoir à penser. Ils élisent des dirigeants, appuient les gouvernements, adoptent des religions qui n’exigent aucune pensée indépendante. « Facilitez-moi les choses. Dites-moi quoi faire. » Voilà ce que chacun veut savoir. Où dois-je m’asseoir ? Quand dois-je me lever ? Comment dois-je saluer ? Quand dois-je payer ? Que voulez-vous que je fasse ? Quelles sont les règles ? Où sont mes frontières ? Dites-moi. Je le ferai, dites-le-moi, quelqu’un ! Puis la plupart se sentent dégoûtés, désillusionnés. Ils ont suivi les règles, ils ont fait ce qu’on leur avait dit. Qu’est-ce qui a cloché ? À quel moment les choses ont-elles mal tourné ? Quand cela s’est-il écroulé ? Cela s’est écroulé à l’instant où vous avez abandonné votre esprit, le plus grand outil de création que vous ayez jamais eu. Il est temps de vous réconcilier chacun avec votre esprit. Soyez-en le compagnon, il s’est senti si seul. Nourrissez-le, il s’est senti si affamé. »

« Certains d’entre vous – une petite minorité seulement – ont compris qu’ils ont un corps et un esprit, et ils ont bien traité ce dernier. Cependant, peu d’entre vous qui respectez votre esprit et les choses de l’esprit ont appris à utiliser l’esprit à plus d’un dixième de sa capacité. Si vous saviez de quoi est capable votre esprit, vous ne cesseriez jamais de prendre part à ses merveilles et à ses pouvoirs. »

« Et si vous pensez que peu d’entre vous équilibrent leur vie entre leur corps et leur esprit, ceux qui se voient comme des êtres en trois parties – corps, esprit et âme – sont rarissimes. Mais vous êtes des êtres tripartites. Vous êtes plus que votre corps, et plus qu’un corps et un esprit. Nourrissez-vous votre âme ? La remarquez-vous seulement ? La guérissez-vous ou la blessez-vous ? Êtes-vous en croissance ou en déclin ? Êtes-vous en expansion ou en contraction ? »

« Votre âme est-elle aussi seule que votre esprit ? Est-elle même encore plus négligée ? Et quand avez-vous senti votre âme s’exprimer pour la dernière fois ? Quand avez-vous crié de joie, la dernière fois ? Quand avez-vous écrit de la poésie ? Joué de la musique ? Dansé sous la pluie ? Fait cuire une tarte ? Peint quoique ce soit ? Réparé quelque chose de brisé ? Embrassé un enfant ? Tenu un chat devant votre visage ? Grimpé une colline ? Nagé nu ? Marché au coucher du soleil ? Joué de l’harmonica ? Parlé jusqu’à l’aube ? Fait l’amour pendant des heures… sur une plage, dans les bois ? Communié avec la nature ? Cherché Dieu ? »

« Quand, la dernière fois, vous êtes-vous assis dans le silence pour atteindre les parties les plus profondes de votre être ? Quand était-ce, la dernière fois que vous avez dit bonjour à votre âme ? »

« Quand vous vivez comme un être à facette unique, vous vous embourbez profondément dans les questions d’ordre corporel, soit l’argent, le sexe, le pouvoir, les biens, les stimulations et satisfactions physiques, la sécurité, la renommée, le gain financier. »

« Lorsque vous vivez comme une créature à deux facettes, vous élargissez vos préoccupations pour inclure les questions de l’esprit, soit le compagnonnage, la créativité, la stimulation de nouvelles pensées, de nouvelles idées, la création de nouveaux buts, de nouveaux défis, la croissance personnelle. »

« Lorsque vous vivez comme un être à trois facettes, vous atteignez enfin l’équilibre en vous-même. Vos préoccupations incluent alors les questions de l’âme, soit l’identité spirituelle, le dessein de la vie, la relation avec Dieu, la voie de l’évolution, la croissance spirituelle, la destinée ultime. »

« À mesure que vous évoluez vers des états de conscience de plus en plus élevés, vous portez à sa pleine réalisation chaque aspect de votre être. »

« Mais l’évolution ne signifie pas laisser tomber certains aspects du Soi au profit d’autres aspects. Elle signifie tout simplement élargir le point de mire, se détourner d’un engagement presque exclusif à un aspect, et tendre vers l’amour véritable et l’appréciation de tous les aspects. »

« Pourquoi tant de maîtres épousent-ils alors la chasteté complète ? Parce qu’ils ne croient pas que les humains puissent atteindre un équilibre. Ils croient que l’énergie sexuelle – et les énergies entourant d’autres expériences de ce monde – est trop puissante pour qu’on puisse tout simplement la modérer, l’équilibrer. Ils croient que l’abstinence est la seule voie vers l’évolution spirituelle plutôt que simplement l’un de ses résultats possibles. »

« Mais n’est-il pas vrai que certains êtres hautement évolués ont vraiment renoncé au sexe ? Non pas au sens classique du mot « renoncer ». Ce n’est pas l’abandon forcé d’une chose que vous désirez encore tout en sachant qu’elle n’est pas « bonne pour vous ». C’est davantage une simple libération, un détournement, comme on se détache d’une seconde portion de dessert. Non pas parce que le dessert n’est pas bon, ou qu’il n’est pas bon pour vous, mais tout simplement parce que, même s’il est merveilleux, vous en avez assez eu. »

« Lorsque vous pouvez vous désengager du sexe pour cette raison, vous voulez peut-être le faire, ou peut-être pas. Vous pouvez ne jamais décider que vous en avez « assez eu » et vous voudrez peut-être toujours garder cette expérience, en équilibre avec les autres expériences de votre être. C’est correct. C’est bien. Ceux qui sont sexuellement actifs ne sont pas moins qualifiés pour l’illumination, pas moins spirituellement évolués que ceux qui sont sexuellement inactifs. Ce à quoi l’illumination et l’évolution vous font vraiment renoncer, c’est à votre dépendance par rapport au sexe, à votre profond besoin d’avoir cette expérience et à vos comportements compulsifs. »

« De même, votre préoccupation à l’égard de l’argent, du pouvoir, de la sécurité, des biens matériels, ainsi que d’autres expériences du corps disparaîtront. Mais votre véritable appréciation à leur égard ne disparaîtra pas et ne doit pas disparaître. L’appréciation de toute la vie, voilà ce qui respecte le processus que j’ai créé. Le dédain de la vie ou de l’une ou l’autre de ses joies, même les plus fondamentales, les plus physiques, est un dédain envers moi, le Créateur. »

« Car lorsque vous qualifiez ma création de profane, comment me qualifiez-vous ? Lorsque vous qualifiez ma création de sacrée, vous sanctifiez votre expérience de ma création et vous me sanctifiez aussi. Je te le dis : je n’ai rien créé de dégoûtant. Et comme l’a dit votre Shakespeare, rien n’est « mal » en soi, sinon dans la pensée. »

 

 

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