Certitude ou fiction ? (22e partie)
En 2010, je publiais chez Québec-Livres un ouvrage intitulé Certitude ou fiction ? faisant allusion au phénomène ufologique. Ayant récupéré mes droits, j’ai accepté de le confier à Julie afin qu’elle en publie le contenu ici sous forme de chroniques.
J’ai révisé quelques passages, mais essentiellement tout ce qui est là demeure contemporain au niveau de ma pensée.
Après bientôt six décennies d’étude et d’enquêtes minutieuses auprès des faits rapportés par de nombreux témoins de différentes anomalies, je vous invite à découvrir le fascinant processus de réflexion qui amène les gens à prendre une position ferme sur tout sujet et particulièrement sur tout sujet qui… n’existe pas.
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Donc, il semble que la clef de l’énigme se retrouve quelque part enfouie dans les souvenirs les plus profonds des enlevés et non ceux qui ressurgissent au début. La première réaction du lecteur serait donc, à juste titre, de souhaiter que de plus longues sessions aient lieu avec ces mêmes enlevés. Malheureusement, ce n’est pas si simple. Les raisons nous sont inconnues, mais de toute évidence, malgré un sondage persistant et un nombre répété de sessions, de nombreux enlevés semblent subir un blocage permanent. Provient-il d’un processus d’occultation sélectif initié par les ravisseurs ? Provient-il de la nature plus intense des évènements traumatisants, devenant alors les seuls à pouvoir être extirpés de la mémoire des enlevés ?
Après sept mois de sessions, le docteur Simon n’a rien extrait de plus que ce qui a été rapporté par les Hill. Fowler, par contre, s’est retrouvé avec une Betty Andreasson extrêmement loquace. L’histoire de Linda Napolitano s’est déroulée presque à ciel ouvert, en plein centre de New-York, avec des dizaines de témoins immobilisés sur le pont de Brooklyn. Nous sommes très tentés de croire qu’un contrôle mémoriel existe et qu’il est initié par les visiteurs, mais leur motivation nous échappe et peut être beaucoup plus complexe qu’on ne le croit et, sans aucun doute, liée directement à la nature tout aussi complexe de leur ou de leurs agendas. Ne perdons pas de vue non plus la très forte probabilité que nos enlevés ne soient pas en contact avec le même type de visiteurs.
Chez les enlevés qui conservent un souvenir très clair, ces discussions, ces conversations entre les enlevés et les ravisseurs feront état de leurorigine, qui demeure toujours confuse, de la nature de leur vaisseau, mais surtout de la médiocre performance des humains sur Terre et ce, bien avant nos propres et récentes préoccupations sur l’environnement, des conséquences catastrophiques du traitement que nous faisons subir à notre planète.
Un point important à rappeler. Certains enlevés éprouvant beaucoup de difficulté à se souvenir de leur enlèvement se sont fait dire par leurs ravisseurs qu’ils devaient garder pour eux ce qu’ils ont vécu et que, de toute manière, ils n’en conserveraient aucun souvenir. Quelques exceptions toutefois viennent confirmer cette règle, alors que Betty Andreasson, Roseline Pallascio, Jim Sparks et sans doute de nombreux autres ont été appelés, au contraire, à véhiculer leur message. Mais ce sont de rares exceptions.
Or voilà, il y a un os ! Les autres finissent par s’en souvenir, par eux-mêmes ou avec l’aide de l’hypnose. Mais les ravisseurs n’ignorent certainement pas que les enlevés peuvent avoir recours avec succès à l’hypnose et que plusieurs autres finissent par se souvenir. Ils doivent aussi être pleinement conscients et possiblement indifférents de l’accueil qu’on réserve à ces enlevés dans leur communauté ! On estime par centaines et centaines de milliers ceux qui se sont avancés pour parler de leur enlèvement.[1] Si le secret absolu est une priorité pour nos ravisseurs, ils ont perdu cette manche ! Ils le savent et ne réagissent pas, sans doute parce que le ridicule escorte leurs sujets, un verrouillage plus efficace que l’oubli. Strieber pourrait donc avoir raison lorsqu’il prétend que ce sont les visiteurs qui contrôlent le secret sur leur présence et non les gouvernements seuls.
Comment concilier, dans notre profilage, la notion d’expériences médicales, voire génétiques, et les scénarios catastrophes ? Nous avons constaté à la lecture de nombreux récits qu’il est toujours question du sort de la planète. De la planète oui, mais de l’humanité, non…
De nombreuses personnes sont d’avis que le pire des comportements humains n’affectera jamais la planète elle-même. La Terre en a vu d’autres. Elle survivra à tout ce qu’on peut lui faire subir. En fait, la Terre a connu des bouleversements cataclysmiques inimaginables depuis les débuts de sa formation, la vie est passée à un cheveu de disparaître à de multiples reprises, bien avant que l’homme n’apparaisse. Ce ne sont donc pas six ou sept milliards de petits boutons sur sa peau qui vont l’achever. Les changements climatiques que nous vivons représentent une grande menace, particulièrement pour les civilisations technologiques modernes. Ceux et celles qui vivent dans des huttes massées le long de grands fleuves ou enfoncées dans les jungles humides ne verront pas la montée des eaux engloutir leur gratte-ciel, paralyser leur économie et les ramener à l’âge de bronze. Ils y sont déjà. C’est l’homme moderne dans sa voiture en route vers sa résidence où l’attend son téléviseur plasma qui a tout à craindre, pas les autres et moins encore la Terre qui n’a rien à souffrir d’ouragans monstres, de tremblements de terre hors de proportions ou même d’éruptions volcaniques gigantesques. La Terre peut survivre à tout cela avec le sourire.
Ou alors, et cette hypothèse est plutôt terrifiante, ils savent quelque chose que nous ignorons et notre planète, et surtout l’ensemble de sa biosphère, sont vraiment plus en péril que nous le pensons. Il y a possiblement une limite à ne pas franchir, un équilibre fragile à préserver. En fait, ils savent sans doute énormément de choses que nous ignorons et dont nous ne soupçonnons même pas l’existence. Les récits des enlevés sont presque tous incomplets alors que ceux de quelques-uns laissent entrevoir une perspective affolante sous forme de scénarios catastrophiques.
Tentent-ils de créer un momentum dans l’espèce humaine, une restructuration de l’espèce humaine ? David Jacobs est convaincu de son côté qu’ils sont justement en train de créer une race qui nous supplantera à jamais. Nous ne sommes pas très chauds sur ce point. Si c’était le cas, ils ne laisseraient pas les enlevés s’en tirer à si bon compte et raconter à tout venant leur expérience. Soyons cohérents ! Quand un peuple veut en envahir un autre, il le fait brutalement, sauvagement, par la guerre, la prise en charge immédiate des infrastructures sociales, politiques et militaires, l’occupation et l’élimination de tous les opposants et ses préparations sont entourées du plus grand secret. Avec la technologie dont ils disposent, ils pourraient envahir et contrôler cette planète en trois semaines et nous serions à genoux. Puisque, de toute évidence, ils sont ici depuis des lustres, l’invasion nous paraît être une hypothèse dictée par une spéculation typiquement… humaine.
Tentent-ils de nous remplacer en douce par une race hybride ? Pourquoi tant de chichis ! Ce serait une invasion comme celle décrite plus tôt, et nous n’aurions rien à redire. Ces hypothèses ne tiennent pas la route, elles reflètent celles d’humains parlant de relations entre humains. Or, ces êtres ne sont pas des humains n’ayant qu’à peine 35,000 années d’existence,[2] dont les plus modernes et les plus évoluées ne sont que les cent et quelques dernières. Ils sont au fait de réalités qui nous échappent, tout comme Maria qui ne sait rien de ce qui se trame dans les vastes bureaux du Ministère de l’Éducation. Elle ne sait même pas ce que c’est, ou même que cela existe ! Nous poursuivrons plus tard ce profilage inversé, mais d’abord nous avons besoin d’un peu plus de matériel pour y parvenir.
Conférence au M.I.T. sur les enlèvements extraterrestres
Le journaliste Courtland Dixon Barnes Bryan est un gradué de Yale. Ses articles paraissent dans le New-Yorker, le New-York Times magazine,le New Republic, l’Esquire et le Rolling Stone. Il a reçu de nombreuses subventions de recherches du National Endowment for the Arts et de la Guggenheim Foundation. Il est également l’auteur d’ouvrages très élaborés portant sur le National Geographic, le National Air & Space Museum et de quelques romans dont Friendly Fire.Difficile de situer ce personnage que nous ne connaissons pas, mais ici au Québec, nous pourrions sans nous tromper le comparer à Pierre Nadeau, Michel Vastel, Charles Tisseyre ou Céline Galipeau, bref des gens de la presse, fort bien cotés et qui ont fait leurs preuves sur le terrain.
Le petit carton d’invitation que Bryan tient entre les mains le fait sourciller. Il éprouve un profond respect pour les noms indiqués et simultanément une tout aussi profonde perplexité concernant le thème de la conférence qui se tiendra du 13 au 17 juin 1992, au prestigieux M.I.T.[3] de Boston. L’invitation datée du 28 février 1992 provient du docteur David E. Pritchard et du co-président de la conférence, un certain docteur John E. Mack.
Bryan connaît Pritchard. Il reconnaît l’adresse de retour à son bureau du département de physique du M.I.T., où il oeuvre depuis 1968, notamment à titre de chercheur en physique atomique et moléculaire. Il a en mémoire le fait que Pritchard a gagné l’an dernier le prestigieux prix Broida, remis deux fois l’an, à ceux dont les performances dans ce domaine de la recherche se sont révélées exceptionnelles. À ses yeux, Pritchard n’est certes pas un illuminé !
Pour ce qui est de ce docteur John Mack, il doit faire quelques recherches et finit rapidement par découvrir qu’il s’agit d’un gradué cum laude de Harvard, ex-directeur du département de psychiatrie de l’hôpital de Cambridge et professeur à l’école de Médecine de Harvard pendant vingt ans. Il est également le fondateur du Centre d’études psychologiques de l’Âge nucléaire, récipiendaire de plusieurs prix pour ses traités sur le suicide, reconnu pour ses témoignages répétés devant le Congrès concernant l’impact psychologique des armes nucléaires, sans parler du fait qu’il est l’auteur de plus de 150 articles publiés dans de prestigieux magazines scientifiques et récipiendaire d’un Pulitzer pour sa biographie sur Sir Laurence d’Arabie. Certes pas un illuminé non plus, mais alors…
Difficile de reproduire ce même contexte au Québec, mais imaginons pour la forme que des hommes de science fort connus tels Hubert Reeves, Jean-Marie de Koninck et plusieurs autres grands noms de chez nous se réunissent pour cinq jours à l’Université Laval afin d’étudier le phénomène des enlèvements extraterrestres.
Bryan s’attarde quelques instants sur la qualité des autres dignitaires invités, mais il demeure perplexe. Qu’est-ce que tous ces universitaires de haut niveau vont faire dans cette grande salle du M.I.T. pendant, non pas cinq heures, mais cinq jours, avec une thématique aussi absurde : des gens qui prétendent s’être fait enlever par des extraterrestres ? D’autant plus que tout participant doit d’abord se taper obligatoirement la lecture de deux ouvrages : Secret Life : Firsthand accounts of UFO abduction du professeur d’histoire de l’Université Temple, David M. Jacobs et On Stolen Time : A Summary of a Comparative Study of the UFO Abduction Mystery, du docteur Thomas E. Bullard, Ph.D.
Bryan accepte l’invitation, un doute sérieux dans son esprit, mais tout de même conscient et assez ouvert en constatant que si tous ces gens ont accepté l’invitation, il doit bien y avoir une raison très significative à ce déplacement massif de talents. Jamais ces gens ne se sont déplacés dans le passé pour déterminer si le Père Noël existe ou pas, si Dracula est toujours en vie, si des loups-garous hantent Central Park ou si certains balais peuvent effectivement vous faire gagner un match de quidditch. Cette thématique pourtant y était parvenue !
Le 13 juin au matin, Bryan est dans la salle du M.I.T. C’est alors qu’il est désarmé par le propos d’ouverture du docteur Mack. C’est une déclaration fort simple et pourtant lourde de sens. Selon ce qu’il a retiré de ses lectures obligées, Bryan constate que le phénomène des enlèvements extraterrestres est mondial et pourrait compter des centaines de milliers sinon quelques millions de victimes. Ce fait l’a troublé, il n’en savait absolument rien. Bryan se voit donc forcé d’admettre que Mack a parfaitement raison sur un point lorsqu’il dit en ouverture : « Si ce que rapportent les enlevés n’est pas ce qu’ils décrivent, soit un enlèvement par des entités venues d’ailleurs, alors qu’est-ce qui leur arrive ? Bienvenue à cette rencontre extraordinaire ! »
Ce que découvrira Courtland Dixon Barnes Bryan par la suite, et qu’il publiera dans son ouvrage remarquable (31), lui fera conclure : « … Jusqu’à ce qu’un jour on me fasse la preuve absolue que ces entités n’existent pas, je vais continuer à surveiller le ciel et oui, garder mon esprit ouvert… » Tout à fait l’inverse de sa première impression alors que cette fois il aurait plutôt dit : « Jusqu’à ce qu’on me fasse la preuve absolue qu’ils existent…. »
L’ouvrage de C.D.B. Bryan contient près de 500 pages et couvre non seulement les cinq jours de la conférence avec un résumé des propos de chacun des intervenants, mais couvre également l’essentiel de ses rencontres avec certains d’entre eux après l’événement. Il nous est impossible de vous présenter une synthèse globale de ses écrits, aussi allons-nous simplement extraire les aspects qui peuvent nous aider à mieux définir l’agenda de nos visiteurs supra-humains. Ou extraterrestres ! Ou les deux !
Enlèvements par des extraterrestres ou…?
D’ailleurs, un retour sur une mise au point effectuée plus tôt s’impose sur l’utilisation du terme extraterrestre dans nos pages. Vous avez noté que parfois nous l’interchangeons pour l’expression supra-humains ou autre. Ce terme d’extraterrestre ne signifie pas à nos yeux le sens exclusif que certains pourraient tout naturellement lui donner, c’est-à-dire un être vivant sur une autre planète. Il est utilisé dans le sens que tout ce qui ne vient pas de la Terre dans sa dimension physique connue est extraterrestre : une météorite est bien physique, mais d’origine extraterrestre, la lune est extraterrestre, mais nous utilisons le terme extraterrestre également dans tous les sens du terme, incluant les dimensions autres que suspectent de plus en plus les physiciens quantiques.
En admettant donc que ces entités existent, elles peuvent effectivement appartenir à notre univers physique et provenir de mondes éloignés situés dans notre galaxie ou même provenir d’autres galaxies, tout comme elles peuvent provenir de dimensions autres que celle dans laquelle nous évoluons. Cela signifie que ces entités pourraient donc évoluer dans un espace-temps différent, mais qui en théorie serait superposé au nôtre, ou juste à côté. Cette possibilité peut sembler plus folle encore que celle d’extraterrestres bien en chair qui débarquent de leur vaisseau en provenance de Zeta Reticulli, mais l’un n’exclut pas l’autre puisque ces autres dimensions pourraient également servir de réseaux de déplacements. Et finalement, ces visiteurs pourraient provenir de ces deux sources simultanément et dans une perspective hiérarchique qui nous échappe. En d’autres termes, certains pourraient provenir d’un autre monde physique comme le nôtre, mais avoir accès à une autre dimension alors que les autres pourraient provenir directement de ces autres dimensions et y évoluer depuis toujours, tout en ayant à leur tour accès aisément à notre dimension et, qui sait, d’autres plus élevées encore que la leur.
Pour ceux et celles qui déjà se demandent si « nous en fumons du bon », que ces gens soient au moins informés que nous sommes en excellente compagnie dans cette petite partouze. Dans un numéro spécial, Valérie Greffoz du magazine Science et Vie publiait une série d’articles sur les autres dimensions (32). En voici un extrait : « Quatre dimensions ne suffisent pas pour expliquer l’univers. Pour accorder le monde avec la théorie, les physiciens pressentaient depuis longtemps qu’il manquait une pièce au puzzle. Or, leurs travaux les conduisent tous à une même conclusion : d’autres dimensions doivent exister en plus de celle de l’espace et du temps. Et ils ont dorénavant les moyens de le prouver. »
Il n’est pas étonnant que la perception du public sur les mondes parallèles soit quelque peu cynique puisqu’elle est davantage nourrie par la science-fiction que par la cosmologie quantique. Ils ont donc l’impression que l’expression d’autres dimensions est issue du jargon de Star Trek ou de la série Primeval.
Un jour, quelqu’un va comprendre que la très grande majorité des auteurs de science-fiction, anciens et modernes, ont toujours basé leurs écrits sur de véritables théories existantes. Arthur C. Clarke, Roddenberry, Lovecraft, Chris Carter n’ont fait qu’adapter pour leur scénario fictif des aspects pratiques de ces théories. Récemment, la plupart des productions sur grand écran et des séries télévisées de science-fiction, les plus sérieuses comme les plus fantaisistes, utilisent constamment le concept du portail ou du vortex interdimensionnel pour voyager soit dans le temps ou l’espace. [4]
Qu’on le veuille ou non, le public est davantage sollicité par ces divertissements sur écran que par la lecture ardue des écrits fort complexes de physiciens quantiques. Pourtant, ces derniers précèdent toujours les auteurs les plus extravagants. En 1919, le mathématicien polonais Theodor Kaluza suggéra le premier l’existence de dimensions autres, après que le russe Hermann Minkowski ait établi que nous vivions dans un espace-temps à quatre dimensions, en 1907 (incluant le temps). Il fut suivi, en 1926, par un confrère suédois, Oscar Klein, et par la suite par Max Planck, Albert Einstein, Stephen Hawking, Michio Kaku et de nombreux autres qui prirent la relève.
Lisa Randall, physicienne à Harvard, confiera à la journaliste Valérie Greffoz : « Les dimensions supplémentaires constituent une arène pour utiliser les lois de la physique et cela est fascinant. »Plus loin, Nima Arkani-Hamed, physicien à Harvard, dira également : « Notre « grand » univers n’est peut-être qu’un détail dans un espace plus grand ». Étienne Klein, physicien au CEA et professeur de philosophie des sciences ajoutera : « Des dimensions enroulées seraient des machines à remonter le temps ».
Pendant ce temps, partout dans le monde, les nouveaux physiciens travaillent avec une ardeur insoupçonnée, tels Blayne Heckel, Eric Adelberger de l’Université de Washington, Jonathan Feng du M.I.T., Alfred Shapere de l’Université du Kentucky, David Langlois de l’Institut d’astrophysique de Paris, et combien d’autres. De son côté, Edward Witten[5] a fait connaître, en 1995, la théorie M. Elle consiste à unifier les autres théories déjà existantes et porte maintenant à 11 le nombre de dimensions éventuelles.
Les dénigreurs s’empresseront de vous rassurer en affirmant avec raison que rien n’est encore prouvé et qu’aucune application pratique n’est envisageable pour le moment. C’est tout à fait exact, mais du sang coule sous la porte.Dans les années 30, on estimait que malgré la théorie, il était ridicule de penser qu’un jour un objet pourrait échapper à la formidable attraction terrestre et s’envoler dans l’espace. C’est pourtant ce qu’on fait tous les jours depuis 1957 ! Il se passe quelque chose dans cet univers qui donne à penser que tout n’est pas aussi simple que les modèles anciens l’ont suggéré jusqu’à maintenant.
Donc pour résumer, les termes extraterrestreet supra-humain que nous utilisons dans cet ouvrage décrivent toutes ces possibilités, tant au niveau de la nature, de l’essence et de l’origine des visiteurs.
Suite au prochain numéro …
Références et bibliographie
(31) BRYAN, C.D.B. (1995) Close Encounter of the Fourth Kind. Alien abduction, UFOs and the Conference at M.I.T.
(32) Science et Vie, no 1018, juillet 2002.
[1] À lui seul, Whitley Strieber affirme avoir reçu près d’un demi-million de lettres.
[2] On estime que l’homme moderne, le Cro-magnon, date de cette époque.
[3] Massachusetts Institute of Technology
[4] Liste sommaire : The Fly (1956-1986), The Time Machine (1960- 2002), Star-Trek (1965-2009), The Time Tunnel (1966), Dune (1984), Star Wars (1977), Terminator (1984-2009), Innerspace(1987), Stargate (1994-2009), Sliders (1995), Fifth Element (1997), The 12 monkeys (1997), Earth Final Conflict (1997), Contact (1997), Lost in Space (1998), Red Planet(2000), Mission to Mars (2000), Minority report (2002), Buck Rogers at the 25th century (2006), Flash Gordon (2008), Primeval (2008), Battlestar Galactica(2009), Lost (2009) et plus particulièrement Fringe (2009).
[5] Edward Witten est un physicien mathématique américain de L’Institute of Advanced Study de Princeton. Récipiendaire de la médaille Fields en 1990, de la National Medal of Science en 2004 et du prix Crawford en 2008, il est l’une des 100 personnes les plus influentes selon le Magazine Times de 2004.
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