La dualité, bonne ou mauvaise? Comment vivre en harmonie avec cette dualité?
Il était une fois le néant (Aïn Soph). De ce néant, la Source de toute vie émergea. On nous raconte qu’il y avait au début un paradis, tout était parfait, Adam et Ève y vivaient dans l’Unité du Créateur, mais… un interdit existait : il était strictement défendu de croquer la pomme de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Un jour arriva le serpent, l’animal le plus intelligent de la Création à l’époque! (n’apparaît-il pas sur le caducée des médecins?) Le serpent dit à Ève : «Tu sais, si tu manges la pomme, tu connaîtras comment tourne le monde et tu pourras toi aussi créer d’autres êtres humains, tu ne seras plus seule avec Adam! »
«Voici qui est bien tentant, se dit Ève, j’en parlerai à Adam! »
Ensemble, ils choisirent de comprendre le monde et de faire des enfants et là… ils quittèrent le monde de l’Unité pour connaître les affres de la dualité! Depuis, pendant toute sa vie, l’humain cherchera à retourner à l’Unité.
Est-ce bon ou mauvais, qui peut le dire?
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Il était une fois un sage grand-père autochtone qui amena son petit-fils dans la forêt pour lui donner un enseignement concernant la vie sur terre. Il lui montra un loup qui jouait avec ses petits louveteaux, un loup tout calme qui inspirait la paix. Il lui montra ensuite un loup enragé qui hurlait, ses crocs bien en évidence, ses yeux en feu.
Le petit garçon eut peur et le grand-père lui expliqua qu’en nous aussi vivaient deux loups : l’un tout calme plein d’amour et d’attention pour son environnement et l’autre rempli de colère et d’agressivité.
« Grand-papa, j’ai en moi ces deux forces? » « Oui mon chéri, nous avons tous en nous cette dualité. » « Mais, grand-papa, s’ils se battent, lequel va gagner? » « Celui que tu vas nourrir mon enfant! »
La dualité existe en chacun de nous. Il s’agit de choisir quel côté nous allons développer sans tuer l’autre partie. Pourquoi ne pas éliminer l’autre partie? Parce qu’on en a besoin, car la journée où vous verrez un enfant se faire attaquer par un chien enragé, ce n’est pas en faisant des prières ou en lui disant « Mon cher chien, tu sais je t’aime » que vous allez sauver l’enfant. Là, ce sera le temps de sortir vos crocs et d’attaquer le chien!
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Il était une fois un village où les habitants vivaient une période de sécheresse intense. Il n’y avait plus rien à manger à des kilomètres. Au centre du village, un arbre magique se couvrait chaque jour de magnifiques fruits. Mais l’arbre donnait autant de fruits empoisonnés que de bons. Personne ne savait quel côté de l’arbre produisait les fruits comestibles, car l’information s’était perdue au fil des siècles.
Un homme, voyant ses enfants mourir de faim, alla voir les sages du village avec une proposition qui pourrait sauver le village. Il grimperait à l’arbre et mangerait un fruit, et s’il choisissait le bon côté, ses enfants, le village au complet ainsi que lui-même allaient vivre. S’il choisissait le mauvais côté, il mourrait, mais ses enfants et le village auraient de quoi manger.
Il fut chanceux et choisit le bon côté. Et tous furent sauvés.
Or, un jeune, qui cherchait à être reconnu, se dit qu’il vaudrait mieux pour tous que le « mauvais » côté de l’arbre soit coupé, et qu’ainsi il n’y aurait que des bons fruits. Une nuit, sans en parler aux sages, il alla couper la branche des fruits empoisonnés. Et le lendemain matin, l’arbre complet était mort. En effet, pour vivre, celui-ci avait besoin de ses deux côtés.
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La Vie sur terre a besoin de soleil et de pluie, de nuit et de jour, de masculin et de féminin, etc.
L’huître a besoin du grain de sable qui la dérange pour produire une perle. La rose a besoin de fumier composté pour croître et sentir bon!
Nous vivons dans un monde de dualité et nous devons apprendre à accepter ce qui est, sortir du jugement bon-mauvais et choisir d’Être heureux lors de notre passage sur cette terre.
Devenons des alchimistes de notre bonheur!
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