Célébrité : Robin Williams
J’ai rencontré Robin la veille de son départ. Il était venu me faire ses salutations. J’ai tenté de lui dire un mot pour qu’il reste mais il avait fait son choix d’âme. Il était organisé, j’ai trouvé, pour venir chez nous en énergie me le dire. J’ai tenu à le rencontrer après son départ et j’ai eu un moment avec. C’est le chapitre 7 de mon livre Guérir avec les stars et je vous donne les trois premières pages de notre rencontre. Si vous voulez la suite, allez le chercher sur : https://www.amazon.ca/-/fr/Julie-Leblanc/dp/1539937356
Balançons les chakras avec les couleurs de l’arc-en-ciel, en commençant par le haut, la couronne mauve. Il y a une pluie d’argent qui tombe sur moi et dans toute mon énergie. Indigo au troisième œil. Bleu cobalt à la gorge. Émeraude au cœur. Sceau de la Terre à notre cœur et à notre Merkaba pour que nous puissions ensemble relier nos chakras avec Robin William qui s’en vient avec ses guides et avec Marie, Salomon et Thot.
Robin est devant moi maintenant. Par son cœur sacré, il me propose de vider quelque chose dans mon sexe et dans le sien aussi par le fait même, car il vient auto-guérir un espace sacré avec moi. Par mon cœur, m’avise-t-on, je vais sentir les ouvertures qui sont bonnes pour moi, et si cela fait résonance, je peux dire oui à ce que la guérison se fasse.
Nous continuons le balancement des chakras. Le plexus de Robin est comme un rectangle, une grosse boîte jaune, et je sens rapidement une émotion bien à lui. C’est assez surprenant parce que c’est très clair, comme si je la vivais. Une spirale aspire la boite transparente et débloque un bouchon qu’il avait dans le chakra en arrière. Il fait des grimaces, il est assez drôle par ses réactions face aux énergies qui le libèrent. J’entends ses sons rigolos et ses mimiques sont divertissantes, égales à ses personnages que l’on connaît. Nous poursuivons avec l’ara, avec l’orangé; il rit comme si des chérubins le chatouillaient. Par le rouge rubis, un rhodoïd s’installe à la base.
Trois boules de cristal or se placent entre nos deux plexus; Robin est en face de moi. Elles aident mes reins et mes corps énergétiques à faire vibrer la paix davantage afin qu’il puisse entreprendre un chevauchement de plans et aussi se donner une nouvelle ouverture face à moi. Il tranche son plexus en deux et en sort ce qui ne lui convient plus, mais il est tellement drôle dans son triage, j’ai de la difficulté à ne pas me transporter dans cet élan de comédie.
Je fais une parenthèse ici. Lors de la relecture de ce livre, j’étais sur une plage à Cuba. Dès que j’ai commencé à relire ce chapitre, il y a des musiciens qui sont venus autour de moi chanter « Bailandos » d’Enrique Iglesias. Robin était déguisé en danseur du sud, avec des grandes manches à froufrou de couleurs verte, orangée et jaune, et des pantalons super sexy. Il s’est mis à s’amuser et à danser, toujours comme dans son personnage. J’avais la chair de poule partout, dans la reconnaissance de cette opportunité extraordinaire, celle de lâcher son fou. Moi, j’étais assise à le regarder faire, tout en souriant jusqu’aux oreilles aux musiciens. J’étais la seule à avoir vu ce qui s’était passé mais quand même ce fût extraordinaire. Merci pour ce beau cadeau Robin, j’ai de la joie dans mon cœur à vie avec cette scène.
Nous dégagerons des histoires anciennes avec des artistes. Voilà la demande de Robin. On me demande si je veux faire la même chose avec mon Père Ciel et ma Terre Mère. Mon cœur s’ouvre, alors je dis oui. Il y a un rubis cube devant moi. Lorsqu’il tournera dans toutes les directions, je verrai toutes les vies que j’ai vécues en tant qu’artiste. Ce sont plusieurs carrés qui tournoient et qui se recentrent pour n’en faire qu’un.
Il y a une musique de piano céleste. Robin et moi dégageons ces espaces en karma. Cela nous joue dans le plexus, l’ara et la base. Lorsque je le regarde, il aime ça puisqu’il sourit avec un air d’étonnement. Il a un grand sourire car ce carré fait l’effet du vent sur son visage rose et jaune. Et pourtant, il a d’autres demandes. Il s’emballe. On dirait qu’il est dans un film de fantaisie.
Il y a un vide. On se retrouve dans une grotte. À l’intérieur, Babaji nous accueille dans sa vibration mauve dorée. Je me rends compte qu’il est accompagné de Merlin, Thot, St-Germain et beaucoup de maîtres. La vibration du cœur grandit énormément. Ils vont m’aider à trouver des vies en relation avec Robin, en conscience télépathique, dans une écriture qui est légère. «Quand tu te sentiras prête, tu ressentiras tes vies avec lui, dans les plans de ta conscience» dit Babaji. Je verrai comme un flash et je comprendrai qu’il est là, à ce moment précis.
Robin est maintenant assis à côté de ma guide. Il partage quelque chose avec ses corps éthériques pour lui permettre de réaligner une aura qui était déformée depuis sa naissance. Ma guide lui dit non car il ne peut pas le supporter dans ses énergies. Elle lui prend la main mais elle ne veut pas qu’il la vide de ses énergies à elle. Elle est en protection, il le saisit; par contre, elle lui apporte des codes, avec sa main gauche, à son cœur et sa Merkaba. Cela amène une aura bleutée, afin qu’il se calme, et surtout des vies qu’il a vécues avec des artistes qui assiègent son aura. Avec Gaïa, en demandant au Père/Mère: «Donnez-moi la force de rester présent près de cette dame!»
Il est mieux recadré maintenant. Le soin des maîtres fait son effet. Cela diminuera ses tensions avec Terre Mère et ses mémoires Akashiques, un peu plus rapidement qu’auparavant. Même s’il peut le faire, il est invité à ne plus résister à ses vieilles mémoires ancestrales avec sa famille biologique. Il le comprend. Il dit oui en hochant la tête. Il peut écrire maintenant. Nous sommes tous dans la grotte avec les maîtres et mes guides protecteurs sont présents aussi.
Robin commence par une vision qu’il me transmet par le 3e œil. Il y a une belle salle de style château et il y a plein de monde, tous très chics et élégants. Les gens se parlent entre eux discrètement. Il est dans les marches et il est seul. Il ne s’amuse pas du tout et me fait clairement sentir une grande solitude. C’est même ennuyant qu’il ne se sente pas à sa place.
« Devinez qui je suis? Vous n’allez pas mordre à l’hameçon, n’est-ce pas? Je suis autodidacte et je suis prêt à grandir dans mon âme. Cependant, il y a des endroits où je ne veux pas aller. Je ne suis pas prêt mentalement à grandir trop vite et je ne me suis pas assez reposé. La fontaine de jouvence n’existe pas, ou plutôt, je ne l’ai pas trouvée. Il y a un seul idiot par île et je me suis souvent fait dire que ça pouvait être moi. On ne se reproche pas de grandir auprès de la mère béni, mais c’est tout un fardeau de creuser soi-même sa tombe. L’âme et ses guérisons ultimes… même en se levant à 4 heures du matin, il n’est jamais trop tôt pour elle.
Je n’ai pas de temps pour moi, en fait, j’ai tout le temps. Tout est synchronisé à la minute près et mon cœur est bien triste. J’ai été emmailloté comme un bébé que l’on amène à la pouponnière, loin de sa mère.» Je vois des larmes au coin de son œil. «Je me sens comme dans une boîte de carton, isolé et loin de tout. Je sais qu’il y a des grandes personnes autour mais on ne me voit pas, on ne me cherche même pas.
Qui est dans l’embarras? Moi, je ne m’y m’attarderais pas ainsi. C’est ce qui m’a éloigné des gens. Je me suis vite rendu compte que tout était faux, que les gens ne se parlent pas, qu’ils sont tous vides, à leurs affaires. Il n’y a pas de place dans la société pour des éclats de joie et les rigolos se font vite juger. J’ai de nombreuses blessures dans le dos, comme des marques de couteaux, parce que les gens n’acceptaient pas que l’on mette de la couleur dans leur vie et c’est pourquoi je me suis tourné vers le cinéma.
On m’a reconnu et on est venu me chercher parce que j’étais dans le bon milieu pour allumer toutes ces flammes à travers l’écran. On retrouve de la profondeur dans l’âme, qui est la fenêtre sur l’art, l’art de vivre.
Vos amis, familles et collègues seront toujours là pour vous appuyer; en espérant bien sûr qu’ils vous laisseront libre de réaliser vos rêves, sans vous retenir, et qu’ils ne seront pas préoccupés qu’à mieux vous contrôler pour que vous restiez à l’image qu’ils se sont faite de vous. Sans parler de rentabilité ici, car c’est une réalité frappante qui limite l’imaginaire et la création.
J’ai toujours eu l’impression que nous pouvions tous rendre les choses amusantes. Je n’ai pas compris pourquoi les gens se mettaient en colère au lieu d’essayer d’installer la magie de la joie dans leur vie. Malgré les drames, qui sont du parcours, les gens se tournent le dos et se renferment sur leurs jugements erronés parce que ceux-ci sont basés sur des émotions possessives, désireuses d’un pouvoir quelconque sur autrui. Communiquer ouvertement, même en amour, c’est dangereux. Même si tout semble rigolo. Pourtant, dans les blessures profondeurs, il y a plusieurs marches à suivre pour se sortir la tête de l’eau.
Je suis de ceux qui ont eu la chance de croire en leurs rêves pour pouvoir les réaliser. J’ai cru en ma capacité de détendre mes pairs et de les décoincer de leurs moules, en parsemant de la joie de vivre et l’intelligence pour apaiser leurs soucis. J’ai été un homme choyé par la vie avec mes fabuleux enfants. J’ai aimé plusieurs femmes. Et puis, je suis de ceux qui ont eu la chance d’être soutenu par mes nombreuses réalisations professionnelles. J’ai manqué de courage pour affronter le plus gros défi. Je n’arrivais plus à égayer mon cœur. En fait, il était tout ouvert et je n’ai pas su gérer cette sensibilité pleine de larmes et de reconnaissance.
Il me restait à accomplir « l’amour de qui je suis », du moins c’est ce que je travaille en ce moment. Je vois que mes enfants y arriveront, ils sont plus forts que moi. Même s’ils m’ont coupé le souffle à maintes occasions, je sais qu’ils m’épateront encore bien des fois parce que je veille à ce que la flamme de leurs cœurs ne croulent pas sous les débits de cette noirceur qui ont obstrué ma réalisation personnelle. Bref, je savais bien des choses mais je n’ai pas pu bouger pour m’ouvrir davantage. C’est la différence entre la connaissance et « être ».»
Robin xx (suite dans le livre)
Julie L.
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