Comment VIVRE avec un ado en détresse
Mon fils, jeune adulte, vient de compléter avec succès ses études. Cette année, je fais partie des « heureux parents » qui peuvent afficher une photo de la réussite de leur jeune sur Facebook.
Je reste pourtant discrète… car je ne peux m’empêcher de penser à vous, oui vous, qui soutenez un adolescent ou un jeune adulte en détresse, un jeune qui a le mal de vivre, qui se cherche, qui est anxieux, un jeune pour qui les études sont votre dernier souci.
Parce qu’il y a quelques années, j’étais là moi aussi : je souhaitais juste que mon enfant ait un but, la confiance, la santé. Et qu’avec cette étincelle de vie, je retrouve la mienne, car elle était en suspens, ma vie. Tu n’as pas le choix.
Je me souviens que je cherchais sans répit une solution, un espoir. Je DEVAIS trouver le moyen de le sauve ! Sa léthargie me désespérait. Mais où était la limite, entre l’adolescent nonchalant et la souffrance ? « Ton ado, il lui faudrait un bon coup de pied au derrière !! » ou « Chez moi, il ne resterait pas allongé à rien faire ». J’ai tout essayé…
Mes pensées allaient dans tous les sens : j’explorais le passé avec des « J’aurais dû… si seulement… pourquoi…», comme si le problème m’appartenait. Et d’autres fois, je construisais un futur basé sur le pire. Et si le pire arrivait ? « Tu ne peux pas être là tout le temps. Lâche prise ! », me disait-on. Mais comment fait-on ça, lâcher prise, au milieu de la tempête ?
Pendant ce temps, mon présent, lui, était un chaos total. Je me sentais si seule, avec la souffrance de mon jeune et mon cœur de mère écrasé, à bout de souffle… « Surtout ne lâche-pas ! » Ah ça non, je n’aurais jamais lâché. Une rage profonde me tenait…
Je rêvais juste de tout mettre sur pause, pour respirer un peu et sortir de ce tourment mental ! Ça ne pouvait plus continuer comme ça…
Comment je m’en suis sortie ? Pour moi, le déclic s’est fait quand j’ai constaté que la situation me dépassait, que rien de ce que je tentais ne fonctionnait. Aujourd’hui, avec du recul, je peux résumer mon cheminement ainsi :
- J’ai réalisé et accueilli le fait que j’avais besoin d’aide moi aussi, et j’ai choisi d’être accompagnée pour y voir plus clair. Mon intention était évidemment de m’outiller pour aider l’autre différemment. J’ai découvert bien d’autres choses…
- Petit à petit, j’ai pensé à mon bien-être chaque jour, au début, simplement pour me changer les idées, quelques minutes à la fois. Ensuite, pour préserver le début d’équilibre que je retrouvais. Je voyais souvent mes amies, pour dédramatiser et me changer les idées. Les autres moments qui me faisaient du bien étaient dans la nature : marcher, été comme hiver, nager ou contempler les arbres. Me connecter avec toute cette nature, si simple et harmonieuse, où le sens de la vie ne s’explique pas ! Teinter le paysage d’amour en commençant par moi, un pas à la fois. Me réconcilier avec le temps un jour à la fois.
- Trouver l’aide pour mon ado. Comme en situation d’urgence dans un avion, une fois mon masque d’oxygène bien placé, j’étais en mesure de respirer, d’ajuster le masque de mon voisin de voyage et coordonner les urgences : Les solutions venaient à moi. Les amis de mon ado ont été d’un énorme soutien. Des gens ont écrit des lettres d’espoir pour mon fils. J’ai aussi trouvé des ressources qui se déplaçaient chez moi. Je suis reconnaissante de chaque geste qui m’a permis de jouer mon rôle de mère et retrouver la confiance dans les forces insoupçonnées de mon enfant.
- S’ouvrir aux surprises: j’ai découvert qu’en plus d’AGIR autrement, je transformais ma façon d’ÊTRE, et j’ai commencé à me sentir plus souvent en équilibre peu importe la situation. J’ai appris tellement de choses sur moi, sur mes forces et ma vulnérabilité, ma résilience et ma patience dans l’action ! J’ai commencé à entrevoir que le coaching allait changer ma vie et celle de mon entourage !
Ces transformations ont permis l’émergence de projets de vie et de possibilités que je n’avais jamais envisagées avant. Ma santé s’est améliorée. Ma confiance et mon audace retrouvées m’ont donné l’élan de changer de carrière. Et le diplôme de mon fils vient me rappeler tout le chemin parcouru, pour moi comme pour lui.
Aujourd’hui, je suis heureuse et fière d’accompagner d’autres parents d’ados en détresse à choisir leur vie et VIVRE eux aussi ! Le temps est peut être venu pour vous maintenant ?
Catherine Lemaître
Entrepreneure, Coach certifiée PNL et animatrice d’ateliers
Pour choisir votre vie !
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