Déjouer les programmes de vieillissement

À l’automne 2020, je signais un texte intitulé Perte d’équilibre. Voici une suite pas mal plus positive !

Je racontais qu’à partir de mai 2020, mon cuir chevelu avait été peu à peu dévasté par une pelade plutôt sévère, qui avait commencé par une petite couette blanche, qui était un signe de chute, car ce phénomène capillaire épargne généralement les cheveux blancs. En l’espace de six mois, ma crinière caractéristique était devenue constellée de trous, telle une zone de guerre, et des couettes immaculées témoignaient de la chute massive des cheveux pigmentés. En effet, avant que cela se produise, j’étais parvenu, grâce à mes suppléments de vitamine C, de soufre organique et de silicium, à recolorer de manière naturelle une partie de mes cheveux blancs, transformant le sel et poivre en poivre et un peu de sel. À la fin de la soixantaine, c’était vraiment une belle victoire, depuis le temps que j’explore les secrets de la santé naturelle. Quand certains m’ont demandé si une chimiothérapie n’était pas la cause de mon problème, là c’était le comble pour quelqu’un qui enseigne comment demeurer jeune et en santé, et surtout comment éviter le cancer. En effet, cette maladie a deux ennemis : l’oxygène et l’alcalinité. Si le soufre organique oxygène beaucoup mieux l’ensemble des cellules, peut-on penser qu’une partie du risque est déjà éliminée?

C’est là que ma grande curiosité m’avait permis de découvrir dans Google Images des photos de personnes touchées par la pelade, l’une d’elles référant à une clinique dentaire en France, qui exposait le lien entre des infections aux dents de sagesse inférieures et certaines pelades. C’était précisément ce que je vivais, mais le confinement du printemps avait fermé les cliniques dentaires. La dent responsable a donc été extraite à l’été 2020, et l’infection s’est vite résorbée. Restait donc à voir si cela déclencherait la repousse. Pendant ce temps, j’ai aidé la nature en recourant aux services d’une trichologiste ainsi qu’en me procurant un casque au laser rouge. J’ai repris la consommation de levure Bjast, riche en vitamines du complexe B, car celles-ci sont incontournables dans le maintien d’une chevelure saine. Les pelades sont souvent prolongées par le cercle vicieux du stress provoqué par la chute, qui intensifie à son tour le phénomène. Et le stress cause une vasoconstriction des vaisseaux sanguins, incluant ceux qui nourrissent les follicules capillaires. Pour contrer ce phénomène, j’ai recommencé la niacine (vitamine B3) pour ses propriétés vasodilatatrices qui rougissent la peau — et surtout le cuir chevelu — pendant presque une heure à raison de 500 mg. Je n’ai jamais arrêté d’ailleurs, car les vertus de l’acide nicotinique sont loin de se limiter à accroître la circulation sanguine périphérique.

Puis, alors que je luttais tant bien que mal contre l’envie de m’enfermer chez moi pour éviter les regards insistants, j’ai constaté au cours de l’automne que les zones blanches commençaient très lentement à s’estomper, et mieux encore, se garnissaient de nouveaux cheveux… bruns ! J’évitais donc certains cas de pelade caractérisés par une repousse toute blanche. Et je me disais que cette stressante expérience représentait tout un défi de lâcher-prise sur le plan de l’apparence, et dans mon cas, cette apparence « de santé » si importante à mes yeux, car mon corps a toujours été le meilleur exemple de l’efficacité de mon approche.

J’écrivais dans mon dernier récit que je n’avais aucune idée de quoi ma chevelure aurait l’air à l’été 2021. Hé bien, surtout à partir du tournant de la nouvelle année, la repousse s’est poursuivie, s’intensifiant même, faisant peu à peu disparaître les zones blanches dégarnies. Au retour de la belle saison, je pouvais pousser un soupir de soulagement en constatant à quel point tout avait évolué en seulement neuf mois. Entre octobre 2020 et juillet 2021, les mèches toutes blanches avaient presque complètement disparu pour faire place à des cheveux colorés. Il n’y a que la zone occipitale qui est restée un peu dénudée, mais cette fois en raison d’une génétique familiale.

Au moment d’écrire ces lignes, je fais encore tous les deux jours mes séances au laser. Et mes cheveux continuent de pousser lentement en plus de retrouver encore davantage leur couleur naturelle. J’attribue sous toutes réserves cette recoloration au silicium G5 que je consomme sans discontinuer depuis quelques années, car si la documentation sur le soufre organique fait aussi état de témoignages allant dans le même sens, j’en consomme tout de même depuis près de 25 ans, ce qui n’avait pas empêché ma chevelure de blanchir partiellement vers la fin de la première décennie 2000. « Une diminution des cheveux blancs ou gris a été constatée par un certain nombre de personnes prenant régulièrement du silicium », peut-on lire sur certains sites qui décrivent ce minéral. Si je me fie à ce que je vois dans ma chevelure présentement, le brun est de plus en plus présent. Je ne voudrais cependant pas que le blanc disparaisse complètement, car je tiens à ces petits reflets argentés, je me dis que la nature bat à plate couture les meilleurs coiffeurs! À ce sujet, je suis depuis longtemps d’avis que les cheveux blancs ne sont pas le fait de ce que les gens appellent le vieillissement, mais qu’ils sont le fruit de carences nutritionnelles, d’autant plus que j’ai atteint en juin le cap des 70 ans. Plusieurs sont surpris d’apprendre que mon père avait la crinière toute blanche à 40 ans, et que plusieurs de mes frères et sœurs plus jeunes que moi (je suis l’aîné) ont suivi ses traces, car ils croient mordicus à la génétique mur à mur. Si un parent voit ses cheveux blanchir en raison d’un fort stress, pourquoi ses enfants vivraient le même phénomène s’ils ne passent pas par le même chemin? Il faut dire que je suis le seul de la famille à sortir du rang sur le plan des thérapies naturelles.

Mais il y aurait peut-être une autre explication. Voici ce qu’on pouvait lire dans La Presse en mai 2013 : « Des chercheurs des universités de Arndt en Allemagne et de Bradford au Royaume-Uni ont découvert que les personnes aux cheveux blancs sont victimes d’un important stress oxydatif passant par l’accumulation de peroxyde d’hydrogène dans les follicules du cheveu, ce qui entraîne son blanchiment. Cependant, l’équipe de chercheurs spécialisés dans le vitiligo a découvert un remède local contenant un composé activé par les UVB appelé PC-KUS, selon un communiqué universitaire. Ce traitement breveté inverserait le processus de blanchiment des cheveux, et pourrait aussi s’avérer efficace contre le vitiligo, une maladie qui entraîne la dépigmentation de la peau. »

Bref, la machine humaine m’a toujours passionné. Et elle me le rend bien par de loyaux services. Juste avant d’écrire ce texte, j’ai démonté et réassemblé en deux jours, sans compter de nombreux coups de masse pour tout replacer au niveau, un escalier de blocs de béton pesant quelque 2 500 livres qui s’était affaissé en son centre par le passage des ans. Sans douleur ni fatigue. Dire qu’il y a 10 ans, le bas de mon dos avait tendance à bloquer rien qu’à arracher des pissenlits! Alors, quand je songe au prochain cap de kilométr-âge, 80 ans, je me dis que si la tendance se maintient, je devrais être encore mieux qu’aujourd’hui. Il est vrai que j’ai cessé de prononcer le mot « vieillissement » depuis longtemps. Le temps passe, mais qui m’oblige à vieillir?

Parlant de vieillissement, je vous laisse sur ce texte que j’ai vu passer cet été et intitulé « L’âge n’est pas dans notre ADN » et signé Marco Radelsberger. Sans y adhérer totalement, je me dis « Pourquoi pas? »

« Vieillir est aussi un programme de contrôle! Ils nous mentent et disent qu’on meurt de vieillesse; il n’y a pas d’âge! Les cellules corporelles se renouvellent constamment, même chez les personnes âgées. Il y a beaucoup d’erreurs dans la reproduction mobile, mais il y a toujours une cause de décès. Ce n’est pas si facile de tuer une personne, arrêter son cœur et ses poumons. Les gens ne meurent pas de vieillesse, ils meurent des maladies de leurs pensées.

L’âge n’existe pas. Nous avons été endoctrinés par une certaine vie. Mais si les cellules se régénèrent tout le temps, pourquoi les personnes âgées n’ont-elles pas de peau de bébé? Tout naît de la pensée négative. Le noyau est renouvelé tous les 20 ans. Les poumons se renouvellent chaque année. Le foie sera restauré tous les quelques mois… Même le cerveau renouvelle ses cellules. En 10 ans, le squelette se régénère. Chaque muscle et tissu se régénère en 15 ans. Même la personnalité change tous les sept ans. La récupération doit être garantie dans tous les aspects, et je veux dire nourriture, air, eau et information. Le secret est que notre ADN ne contient pas d’informations sur le vieillissement et la mort.

Le programme vieillissement est entièrement dans nos têtes. C’est comme ça que nous avons été programmés pour croire que c’est une façon normale de mourir. La réalité est très différente.

Ce n’est pas un secret que lorsque nous nous perdons dans le passé, nous regardons vers l’avenir. Il est important de laisser le passé derrière et de passer à autre chose en changeant le présent dans votre tête. »

Les pensées ne créent-elles pas la forme?

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