Deux récoltes… autrement!
Après 13 années de célibat, il est possible d’avoir, dans un temps lointain plus actif, semé des possibilités qui auraient pu m’intéresser autrefois, pour toutes sortes de raisons, parce qu’alors, je ne cherchais pas à vivre l’amour absolu comme moteur de principe de vie. J’ai donc obtenu une fin de semaine cadeau.
Le samedi soir, après mon travail, je suis invitée chez des amis. Une fois sur place, je me rends rapidement compte que la dame brille par son absence en raison d’une récente rupture dans le couple. L’homme m’invite donc à rester. Je me souviens que j’avais tâté subtilement le terrain par courriel à l’époque, pour l’expérience spirituelle avancée que j’aurais voulu vivre, mais j’avais reçu comme réponse qu’il s’engageait auprès de quelqu’un d’autre. J’ai trouvé ça drôle qu’il ait encore cet épisode en mémoire et qu’il tentait sa chance avec cette « invitation » pour vérifier si l’alternative comptait toujours.
Je ne suis pas restée longtemps parce que je n’avais pas soupé et que j’avais faim (l’hypoglycémie me guette quand je vais trop loin). J’en ai profité pour écouter et accueillir le moment. J’ai vu clair sans qu’un mot ou action soit manifeste, j’ai clarifié ma situation, à savoir que je suis chaste depuis six ans, et que je garde le cap sur la direction du cœur, sans faire de détour évidemment. Il m’a félicitée, en expliquant que si j’avais un homme dans ma vie, je créerais probablement moins et mon énergie serait diluée, mon temps aussi. Je l’aime pour sa sagesse et sa grande bonté. Je suis sortie de notre moment avec un contrat verbal, à signer bientôt, en vue de sa collaboration professionnelle à l’un de mes projets. C’est un magnifique et véritable cadeau pour mon évolution.
Dès le lendemain, je reçois un message d’un de mes derniers copineaux. Quand notre histoire a pris fin, il s’est mis en couple rapidement et a disparu complètement de ma vie. Le classique! « Je suis dans ton coin, je peux passer? » « Ben oueh! », ai-je répondu. « Je suis célibataire, poursuit-il, et je me suis vraiment ennuyé de ce que tu m’apportes! » J’ai mis ça au clair tout de suite. « Je t’aime beaucoup mon ami! Mais ça fait six ans qu’il n’y a plus rien de mon bord, et je garde ça ainsi. On ira faire une descente de rivière en canot cet été, avec un bon repas, et c’est exactement ça le plein potentiel de notre relation amicale. »
J’ai trouvé ça cute de la part de la vie de m’apporter un mouvement sur le plan de ma vie amoureuse. Ça m’a permis de constater que mes décisions sont encore très affirmées, et me tiennent solidement dans l’ancrage de ma déité. Disons que je me satisfais des victoires de pouvoir conclure ce que je veux, même si je ne le prends pas finalement. Je suis bien heureuse dans mon cœur, juste de ça, en ayant hâte de bien le prendre un jour évidemment. Ça nourrit l’espoir d’être rendue à 80 % de la montagne gravie, et qu’il n’en reste pas long avant de parvenir enfin au sommet. C’est encourageant, d’autant plus que ça montre que cet espace est dégagé et épuré en moi. Je suis bien satisfaite de mon travail intérieur ainsi que des résultats qui s’en dégagent.
Soyez bénis!
Et continuez de révolutionner votre cœur et l’art de vivre l’amour envers soi, sa création.
Julie L.
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