Évolution du Cosmos
Qu’est-ce que l’évolution?
L’évolution sera le sujet dominant de cette leçon.
Pour comprendre l’évolution, il faut connaître le principe même de Dieu, car sans cette connaissance, toute théorie demanderait des explications qui ne donneraient jamais satisfaction.
Qu’est-ce que Dieu ?
Ce n’est pas facile de répondre, car Dieu c’est tout, mais sous des aspects infinis que jamais un être créé, si divin soit-il, ne peut parfaitement définir.
La Trinité est Dieu en trois personnes, c’est-à-dire en trois grands principes qui sont à la base de la création. La première personne est Dieu le Père, la deuxième, Dieu le Fils, la troisième, Dieu l’Esprit.
Où situer Dieu?
Pour le situer quelque part, où il est personnalisé, il faut décrire ce lieu, mais seulement comme un être divin créé peut le faire dans ses limites de créature qui a un commencement et qui n’a jamais pénétré dans ce lieu exclusif de la Trinité.
Le Père est omniprésent dans tout le cosmos. Le Fils concrétise la présence du Père en manifestant sa puissance sous forme de matière sortie de l’énergie de la Trinité. L’Esprit donne vie à cette matière, achevant l’œuvre qui réalise la pensée du Père et l’acte créateur du Fils, c’est-à-dire le Verbe de Dieu.
D’où vient cette énergie première?
Dieu est le premier principe. Il a donc toujours existé et il existera toujours. Il y a, au centre du cosmos, une Île immense, parfaitement fixe, et autour de laquelle tourne, comme un manège, la masse, sans mesure humaine, des Superunivers si grands que votre galaxie n’est qu’un point dans un livre comme votre Bible, et d’autres univers sans fin tournent leur masse informe jusqu’à la limite du cosmos, s’il est possible qu’il y en ait une.
L’Île divine est fixe, mais il s’en dégage une puissante énergie, en éternel mouvement, qui s’étend dans l’espace infini, ne rencontrant jamais d’obstacles, ne diminuant jamais d’intensité ni de puissance.
Comment se fait cette évolution?
Dieu, par son essence même, est distributeur d’énergie, et l’essence de l’énergie est mouvement. Le mouvement engendre le changement et ce qui change va inévitablement vers quelque chose. Ce quelque chose obéit aux lois, qui étaient déjà contenues dans l’énergie, issues de Dieu même.
À partir de ce principe, l’évolution est normale. Dieu lui-même ne pourrait l’empêcher puisqu’elle est la résultante de son essence.
Comment s’opère ce changement?
Cette évolution se fait par la transformation. Premièrement, l’énergie se transforme en ultimatons, ceux-ci en électrons, puis viennent les atomes qui peu à peu s’organisent, forment de la matière, d’abord très simple, puis de plus en plus complexe, aboutissant à une vie primitive qui prit des milliards d’années pour atteindre une vie supérieure, dont l’intelligence devait couronner, semble-t-il, le sommet. Mais l’intelligence, si elle était au sommet de la matière, ne l’était pas dans le plan de l’énergie première, mais celle-ci contenait dans sa trame le schéma d’une structure spirituelle qui ferait le joint entre la matière issue d’elle, et la source d’où elle était issue elle-même.
Cet exposé à grands traits de l’évolution donne une vue d’ensemble du processus que suit la matière dans la formation des mondes et jusqu’où elle doit aller, mais en passant par une sélection de plus en plus exigeante à mesure que la matière devient plus organisée et plus finement structurée.
Pourquoi y a-t-il tant de variété dans l’univers?
L’évolution à l’intérieur de ces cadres est infiniment variée dans ses moyens de réalisation. Un grand nombre d’options se présentent à elle. C’est pourquoi il y a tant de mondes qui semblent tourner à vide, c’est-à-dire sans utilité dans un cosmos où chaque partie doit suivre un plan utile à la fin, comme tout ce qui est sorti de l’énergie divine.
Chaque particule a sa raison d’être. Ce sont ces grains de matière qui remplissent l’espace, qui constituent le plasma cosmique dans lequel se forment les étoiles et les planètes, porteuses de vie ou non.
Variété dans la constitution des planètes…
À cette échelle initiale, les lois sont plus rigides que celles qui régissent la matière lorsqu’elle a déjà pris forme, car à ce stade, la structure est déjà dressée, la flotte des sphères est déjà constituée, les mondes se formeront, donc… Les lois deviennent plus souples, tout en gardant des limites infranchissables puisqu’une étoile ressemble à une autre étoile malgré la diversité des éléments qui la composent. Une planète ressemble également à une autre planète, et pourtant, quelle différence de constitution il y a entre les deux! La vie est semblable sur tous les mondes, mais le milieu où elle évolue n’est pas le même sur aucune planète.
Variété dans l’influence reçue…
Tous les corps célestes gravitent autour de l’Île Centrale, mais là encore, il n’y en a pas deux qui reçoivent exactement la même influence en même temps, puisque chacun des 360 degrés de cette Île émet de l’énergie qui émet sa propre longueur d’ondes et ses qualités spécifiques. Alors, chaque monde qui transite ce degré, s’enrichit de qualités nouvelles qui lui font faire un pas de plus dans son évolution.
Variété dans l’assimilation de l’énergie…
Mais ces mondes n’assimilent pas tous de la même manière cette énergie centrale puisqu’ils sont tous différents. Cependant, lorsqu’un corps, lumineux ou non, stérile ou portant la vie, a fait le tour du noyau, et cela en l’espace de 720,000 ans, il y a reçu les éléments nécessaires à son développement harmonieux. Il a reçu une couche nouvelle sur sa structure, tout comme celle que chaque année dépose sur le tronc d’un arbre.
Peut-on mesurer l’Île Centrale?
L’Île Centrale est immense, mais le cosmos tourne à une vitesse incalculable que même celle de la lumière ne peut atteindre, car la lumière appartient au cosmos et se déplace à son échelle, tandis que le cosmos appartient à l’Île Centrale et tourne également à l’échelle de celle-ci. C’est pourquoi on ne peut mesurer la circonférence de ce noyau en années lumière; la vitesse de l’un ne peut être comparée à la vitesse de l’autre.
La force qui fait tourner l’univers autour de son axe est si grande que celle de la matière créée n’en est qu’une faible réplique.
Comment s’est formé le noyau du premier Superunivers?
Le premier amas de matière, sous forme de sphère, a été le noyau du premier Superunivers. Ce corps était gazeux. Il tourna des milliards d’années avant d’éjecter une quantité énorme de matière incandescente dans toutes les directions. Des masses nouvelles se formèrent d’après l’attrait qu’avaient les différents éléments entre eux, et d’après la distance où ils avaient été projetés.
Comment se sont formées les planètes du premier Superunivers?
Des milliards d’années s’écoulèrent encore. Les masses éjectées par la première en éjectèrent à leur tour, créant ainsi un agrégat de sphères tournoyantes d’où sortirent plus tard d’autres masses. Les unes devinrent des soleils et d’autres, des planètes qui prirent leur route autour de l’astre lumineux, constituant ainsi un premier système solaire.
Qu’est-ce qui trace la route des planètes?
Cette route est tracée par le degré d’attraction qu’un soleil possède pour telle agglomération de matière, bien particulière à chaque corps. Et chaque corps possède son degré d’attraction qui retient à sa surface, ou dans son orbite, des éléments qui deviendront indispensables au développement de la vie. Cette attraction est proportionnelle à la masse du corps et à la distance du soleil. Une planète peut alors devenir propice à développer la vie si elle possède des éléments spéciaux qui permettront au grand courant porteur de Vie d’entrer en harmonie avec ses constituants.
À suivre !!!
*** Ronald a l’autorisation d’utiliser les enseignements d’Adéla Sergerie provenant de son livre Sciences Cosmiques.
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