Ho’oponopono

Bonjour mes Âmi-e-s.

Quelle chance de se retrouver ainsi. J’adore nos petits rendez-vous mensuels.

Les Canadiens, je vous imagine sous la neige et cela me fait rêver…

Ce mois-ci, j’ai revisité la pratique ancestrale Ho’oponopono, et cela m’a à nouveau transportée. J’ai été particulièrement émotive ce mois-ci, souvent stressée sans de vraies raisons, je me demandais quoi faire jusqu’à ce que je retombe sur ce merveilleux compagnon d’évolution spirituel qu’est Ho’oponopono.

Cette pratique a été « vulgarisée » par le Dr Ihaleakala Hew Len notamment, mais pas seulement, qui avait vidé un service complet de patients aliénés criminels.

Lorsque j’ai entendu parlé de cette méthode, j’ai ressenti qu’il s’agissait de s’unir au tout, d’être le tout. J’entendais parler de responsabilité et cela me rappelait ce que j’avais ressenti lors de la guerre entre Hutus et Tutsis au Rwanda, en 1994, il y a plus de 30 ans. En fait, à l’époque, je me sentais complètement co-responsable de cette guerre. Je sentais que j’y avais mis ma part, que j’avais une certaine responsabilité.

C’est encore le cas lorsque j’entends parler de violence, je sais que je ne suis pas éloignée, je sais que j’en fais partie. Ma responsabilité d’Être de l’Univers est engagée et je le serai tant que nous n’aurons pas accédé au paradis sur Terre.

C’est mon ressenti d’Être total. Pas seulement être humain, femme, vivant en France… non Être de l’Univers. Je me sens reliée au Tout, part du grand Tout. Je ressens ma responsabilité, tout comme je ressens mon envie de faire quelque chose pour améliorer ces situations.

Cela me touche pour les guerres, bien sûr, mais aussi pour tous les mouvements, et avec une conscience peut-être plus forte dans ma vie quotidienne.

Nous tricotons, tissons nos vies les uns avec les autres même sans les connaître, sans les avoir jamais croisés. Certains parlent de cela aussi sous le nom d’effet papillon.

Peut-être connaissez-vous déjà ces phrases magiques de Ho’oponopono :

Je suis désolé(e). 

Je te demande pardon.

Je te remercie.

Je t’aime.

 

Vous les avez probablement déjà pratiquées.

Il semblerait que le Dr Len suggère, conseille d’utiliser principalement la première et la dernière de ces phrases. Essayez de vous les dire même à voix basse : je suis désolée, je t’aime.

Si vous avez actuellement une situation délicate, ou un problème, autorisez-vous à ressentir que vous faites UN avec cette situation. Ce n’est pas l’autre qui est débile, ni vous, vous ne jugez rien ni personne, vous revenez simplement à l’intérieur de vous-même pour redire ces deux phrases.

Il y a en moi une partie qui a créé cette situation, que j’y sois directement mêlée ou pas.

Quand  je pense à la guerre en Ukraine, sans juger, je me répète les deux phrases.

Plutôt que de créer des scénarios dans ma tête par rapport à une situation, je reviens à moi, à moi UN, à moi TOUT : je suis désolée, je t’aime… xxxxx

J’entre en moi pour guérir ces parties de moi qui sont aussi ce Tout de la guerre, d’un problème au bureau, à la maison ; je fais mon ménage intérieur, je nettoie en guérissant ces parties de moi qui en ont besoin…

Cela implique d’avoir cette conscience, ou de la découvrir, d’avoir responsabilité en tout. Pas de culpabilité. J’avais déjà écrit sur ce thème.

J’ai un pouvoir de créativité en toute chose. Le jour où je serai parfaitement en paix en moi-même, le monde le sera tout autant. Rien ne m’est étranger. Je suis agissante en toute chose.

Je suis bien consciente du fait que les gouvernements suivent aussi cette organisation du Tout. Pas besoin d’aller au sénat, j’entre en moi, et je récite mes phrases telles un mantra. La répétition donne la guérison.

Je suis neutre quand je les dis. Je viens de penser à une chose ou une autre, je ne m’y attache pas, je laisse faire, je lâche prise. Et je récite mon mantra.

Je le récite à moi-même, au Tout, à l’Univers, je n’attends rien de spécial, je suis juste témoin de ce qui se passe en moi… Ça me fait entrer dans une belle énergie d’Âmour tout simplement, avec facilité, une épiphanie.

Oui, ça peut être désagréable de penser ou de ressentir que les terroristes sont aussi en nous, et que nous avons une part influente dans leurs agissements. Alors, je suis désolée, je t’aime… Vous ne vous adressez pas du tout à eux, mais à vous, sans aucune projection extérieure.

Imperceptiblement, jour après jour de cette pratique, nous pouvons noter que notre monde intérieur s’adoucit et autour de nous aussi. La vie devient plus simple, plus agréable et douce.

C’est ma force d’activiste depuis pas mal de temps, en fait depuis la guerre entre les Huttis et Tutsis, quand j’ai ressenti très fort dans tout mon être que j’étais partie prenante. Je ne savais pas trop comment faire, alors je priais, maintenant j’utilise Ho’oponopono et je me sens très reconnaissante à tous ceux qui ont gardé cette belle tradition.

Eh oui les Âmi-e-s, c’est encore une voie d’accès à la paix intérieure. C’est MA-GNI-FIQUE, magique, très très fort, sublime.

On s’adresse au Divin en nous.

J’espère que vous aurez beaucoup de joie à le pratiquer et beaucoup de sérénité retrouvée, si toutefois elle était égarée.

 

Vous êtes toujours les bienvenu-e-s à partager avec moi.

Je vous souhaite des moments heureux en conscience dans le grand Tout.

À bientôt les Âmi-e-s.

 

Marion-Catherine 

 

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