Je suis compréhensif
La Quatrième Loi (1ère couleur complémentaire) :
Cette loi, lorsqu’elle est observée, est un gage de paix, d’entraide et de fraternité.
Comprendre l’autre, c’est ne pas le juger selon son propre critère, c’est être persuadé que chaque homme est un être unique avec son lot d’expériences et le poids de son hérédité biologique et cosmique, placé dans un milieu qui favorise plus ou moins l’éclosion de son potentiel humain et spirituel.
Mais, peu importe la personnalité de chacun, tous les hommes ont une chose en commun : ils ont une Âme qui doit évoluer afin de retourner d’où elle est venue, c’est-à-dire à Dieu. (Son plan d’évolution : si son support (homme) suit les lois, elle garde ce support pour continuer son évolution).
C’est cette parenté qui lie les hommes entre eux et cette commune destination les oblige à s’aider les uns les autres.
Comprendre, c’est pardonner, c’est se projeter dans l’autre et se demander ce que l’on aurait fait à sa place dans les mêmes circonstances.
Comprendre, c’est donner le bénéfice du doute à l’autre; pourquoi lui prêter toujours une conscience plus négative que positive, un acte plus conscient qu’inconscient?
Que chacun s’interroge sur le degré de volonté qu’il met en oeuvre dans les actions négatives qu’il pose. Cet examen le rendra indulgent pour celui qui fait des erreurs, même si ces erreurs lui font mal.
Les différents âges de l’homme ont leur psychologie spécifique. Le premier stade est celui de la petite enfance, de la naissance à 3 ans.
À ce stade, l’enfant découvre, il prend contact avec l’extérieur, son cerveau se développe et les neurones se fabriquent des circuits de communication.
Que doit-on comprendre des enfants de cet âge? Il est plus important encore de comprendre ces enfants que l’adulte qui est déjà formé et qui peut refuser en somme ce qui lui paraît négatif.
Les enfants ont encore une feuille de route à peine tracée – mais jour après jour, le graphique se dessine, le plan s’élabore, et c’est sur ce schéma que s’élèvera toute la personnalité de l’homme en herbe, que nous avons le soin de placer sur la route sûre, physique, intellectuelle et spirituelle de l’évolution.
Le cerveau de l’enfant est malléable et plastique; il adopte la forme d’activité que lui impriment les stimuli auxquels il est soumis au début de son existence.
Qu’a donc besoin le jeune enfant pour coder ses neurones selon le potentiel de son système nerveux? Voyons d’abord le large schéma de l’hérédité humaine et cosmique que porte en lui chaque homme de notre humanité.
L’homme possède dans la profondeur de ses cellules nerveuses, des éléments évolutifs qui le rendront apte à vivre en harmonie avec la nature, donc à respecter les lois qui régissent l’univers physique et spirituel.
L’homme est appelé à dominer la matière inerte, à la spiritualiser en hommage au Créateur, dont il est le lien conscient et dynamique.
C’est l’Âme de l’homme qui, en étant immortelle, exige de son support, l’obéissance aux grandes lois universelles (Cosmiques) qui sont déjà inscrites, d’ailleurs, dans la fine structure de ses neurones, afin de lui permettre un trait d’union digne des deux parties qu’elle unit.
Le cerveau de l’enfant se développe principalement par l’apprentissage: l’apprentissage du mouvement, de la parole, du toucher, de l’ouïe, de la vision. Ses instincts et ses facultés innés l’incitent à voir, à explorer le domaine dans lequel il est placé mais, par-dessus tout, il a besoin d’amour et d’activité physique qui mettront en action les pulsions de son être.
L’enfant veut voir, veut saisir… il faut donc lui faire voir le plus possible, des choses harmonieuses colorées, lui faire entendre des sons qui ne blessent pas le fin tympan de l’oreille, le laisser manipuler des objets sans crier à tout instant : « Fais attention, ne brise rien »! Le « fais attention » prononcé avec force, donne un choc négatif au système nerveux de l’enfant, car les commandements et les défenses faits sur un ton agressif ou très autoritaire perturbent
légèrement, au niveau de la base, les fines ramifications du cerveau.
Ces ramifications doivent se faire au moyen de stimuli qui répondent à la nature du neurone qui développe normalement son potentiel, à des stimulations qui ne brisent pas l’harmonie qui doit régner dans tout le développement de la matière vivante, et surtout celle qui constitue l’être humain.
L’enfant doit manipuler des objets, pour faire l’apprentissage de la création et de la dextérité de ses membres, mais dans un climat d’amour et de liberté.
Il faut donc qu’il puisse manipuler des objets sans contrainte. On ne lui donne que ce qu’il peut tourner en tous sens, sans que l’on soit obligé de dire à tout instant: « Fais attention ». L’attention aux objets doit être pratiquée, bien entendu, mais lorsque le premier apprentissage est fait.
Par contre, l’entraînement à la propreté doit se faire dès les premiers mois de la vie, car c’est une éducation qui ne s’adresse, presqu’ exclusivement, qu’à des réflexes musculaires, où l’habitude doit être prise avant toute autre qui pourrait s’y installer.
Le conditionnement de la nourriture, du sommeil, doivent commencer à se faire dès la naissance afin que l’enfant s’imbrique naturellement dans la société.
Il reste cependant des instincts humains qu’il ne faut pas brimer par l’imposition d’habitudes qui freinent le plein développement du petit être.
Il faut donc favoriser la marche, le jeu, le langage, la vision, le toucher… Il y a une pédagogie qu’il faut pratiquer dans l’amour, le contact et même le dialogue, puisque l’enfant, dès qu’il commence à parler, questionne à tout instant du jour, sur ceci, sur cela… L’adulte qui l’élève doit lui répondre: c’est l’intelligence qui s’éveille et qui ne demande, naturellement, qu’à connaître. La réponse doit être juste, mais simple, à la portée de son âge.
C’est à cet âge que l’enfant commence à s’initier au partage, sous une forme très simple bien entendu, comme prêter ses jouets à un autre enfant, partager une friandise, une caresse…
L’enfant de 2 à 3 ans est extrêmement malléable – son subconscient se modèle sur les agissements des grands – il est le miroir de ceux qui en prennent soin.
Les parents devraient s’abstenir de se disputer devant lui, car l’agressivité s’y installera, il deviendra rude, coléreux. Inconsciemment, il calquera ses réflexes émotifs sur les adultes qui lui servent de modèles, sans distinguer le bien-fondé, peut-être, de la dispute. Il n’enregistre que ce qu’il voit et entend, sans jugement et sans indulgence.
L’amour des parents est l’élément le plus formateur de l’enfant. Il fait disparaître l’inconfort, même les chagrins du petit et souvent la douleur, entre des bras aimants, sous des baisers et des paroles tendres.
Le jeune enfant est l’argile avec laquelle on sculpte la statue humaine. Plus belle elle sera dans sa forme primitive, plus parfaite elle sera dans sa taille d’homme.
Il faut donc laisser jouer le jeune enfant, d’abord avec ses pieds et ses mains, puis avec des petits objets. Il faut l’aimer, lui parler, l’aider à marcher, à atteindre quelque chose, tout en lui laissant faire un effort – puisqu’il fait déjà l’apprentissage de ses facultés humaines.
Ne pas lui crier des défenses, ne pas le punir brutalement. Il y a tant d’expériences à mettre en marche, que la mère n’a pas trop de tout son amour et son dévouement pour mettre en place ce mécanisme biologique, nerveux et spirituel qu’est son petit entre un jour et 3 ans.
Cette compréhension n’est qu’une petite partie de la quatrième loi et déjà, quelle responsabilité elle contient pour les éducateurs!
Voilà pour la première couleur secondaire : le vert (prismacolor #909).
****Ronald a l’autorisation d’utiliser les enseignements d’Adéla Sergerie, de son livre Sciences Cosmiques
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