Je suis libre de préjugés
Nous sommes rendus à la huitième loi…
Comment peut-on vivre sans juger les autres et sans les juger parfois en ne connaissant pas parfaitement les raisons profondes qui les ont incités à agir ainsi?
Je conviens qu’il est difficile et presqu’inhumain de formuler toujours un jugement équitable envers toute chose. Mais la loi cosmique exige cette justice pour être pleinement respectée.
D’ailleurs, connaissons-nous vraiment ce qu’est un préjugé?
Un préjugé, le mot dit bien ce qu’il veut dire, c’est juger avant de savoir tout sur ce que l’on juge.
Donnons quelques exemples pour illustrer cette huitième loi:
« Notre voisin ne travaille pas, il possède un métier dont les hommes sont en grande demande, il semble en bonne santé, il a des obligations familiales assez lourdes… et pourtant il est chez lui à ne rien faire… On le croit paresseux, inconscient de ses responsabilités, il vit à même l’État. Conclusion: Il n’est pas débrouillard et il est paresseux « .
Qui nous certifie qu’il n’est pas débrouillard ni paresseux?
Connaissons-nous sa fiche de santé? Son état psychologique? Ses handicaps sociaux?
Ordinairement, non. Alors pourquoi juger aussi catégoriquement?
Un autre exemple: « Une femme sort tous les soirs laissant son mari et ses enfants seuls à la maison. Elle est bien mise, habillée et coiffée avec goût…
Son mari est naïf croit-on, pour garder ainsi tous les soirs les enfants, tandis que madame se promène en ville… »
Qu’en savons-nous? Cette femme travaille peut-être dans un endroit où une élégance sobre est exigée. Si oui, elle se fatigue à recevoir des gens qui lui sont indifférents pour apporter sa part de gain qui permettra de boucler le budget familial.
Toutes ces raisons sont dans le domaine du possible…et pourtant on préfère adopter les raisons négatives des sorties journalières de cette femme dont on ne connaît pas grand-chose, en somme.
Un préjugé est toujours injuste parce que basé sur des apparences, des données incomplètes et qui nous parviennent le plus souvent déformées, parce que transmises de bouche à oreille et parfois assaisonnées de fantaisie venant de l’imagination plus ou moins active de l’informateur. Le préjugé n’est jamais positif.
Le préjugé est l’œuvre d’une imagination trop vive, d’une tournure d’esprit non scientifique, d’une logique qui manque de rigueur et d’un sens de la justice qui n’atteint même pas la moyenne.
On ne peut presque jamais jurer de rien. Qui peut connaître profondément la nature des choses?
Puis-je dire qu’une sphère est parfaitement ronde, si je n’ai pas pris les moyens de le vérifier?
Je le crois parce qu’on me l’a dit. Cela est valable à condition que la personne qui l’a dit possède des connaissances pour l’affirmer. « Je puis dire qu’une chose est vraie lorsqu’une personne digne de foi me l’affirme; mais la personne que l’on croit digne de foi, l’est-elle réellement? Oui, si elle a donné et donne encore des preuves de connaissances du sujet, de sincérité et d’équilibre nerveux, on peut donc croire sans préjugé ce qu’elle nous dit, car dans la vie terrestre il faut bien croire en quelqu’un ou quelque chose, sinon on ne pourrait pas vivre en société.
Cependant, il ne faut pas confondre préjugé et naïveté avec l’hypothèse qui conduit à l’expérimentation, base de toutes recherches, origine de toutes découvertes, d’où s’établissent les principes de toutes les sciences que l’homme a déjà pu prouver sur la terre.
Si cette philosophie est bien imprimée dans notre subconscient, notre conscient et notre psychisme, nous respecterons avec beaucoup plus de facilité cette huitième Loi cosmique…
Bonne journée ! 😎😘
****Ronald a l’autorisation d’utiliser les enseignements d’Adéla Sergerie pris dans son livre Les sciences cosmiques.
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