La méchanceté vue autrement
Il était une fois une jeune femme appelée Blanche-Neige qui était aux prises avec la méchanceté de sa belle-mère. Conte de fées, direz-vous. Sauf qu’en y pensant bien, y aurait-il un peu de Blanche-Neige en chacun de nous dans la vraie vie?
En 2011, j’ai vécu une fois de plus la méchanceté d’un proche. Œil pour œil, dent pour dent, stipule la loi du Talion. Ce conflit était pour moi l’occasion de remettre enfin à cette personne tout ce qu’elle m’avait fait pendant des années. Allais-je me laisser entraîner dans ce mouvement infernal de la vengeance? Ou allais-je choisir d’emprunter une autre voie? En réalité, cet événement allait s’avérer un fort beau tremplin vers un important changement dans ma vie.
En effet, la Vie, qui a plus d’un truc dans son sac, a mis sur mon chemin mon amie Odette, une belle sage remplie de connaissances. En échangeant avec elle, j’ai été amenée à percevoir la méchanceté de façon différente. Elle m’a parlé de l’archétype de Blanche–Neige, expliquant que celle-ci, après la mort de son père, ne s’était pas couronnée comme reine de son domaine. Voilà pourquoi sa belle-mère, à grands coups de méchanceté, a essayé de l’éliminer pour lui ravir sa place.
Morale de l’histoire : quand nous ne reprenons pas notre juste place de roi ou de reine de notre Vie, nous ouvrons la porte à d’autres qui, à grands coups de malveillance, viennent nous le rappeler.
Sur le moment, ce message n’a eu aucun impact notable, je n’y comprenais pas grand-chose. Je l’ai remerciée et j’ai repris le volant, 200 kilomètres me séparant encore de ma destination.
Puis, alors que je m’étais arrêtée en cours de route dans un restaurant Tim Hortons pour y acheter un cappuccino vanille française, trois petites couronnes de plastique ont attiré mon attention sur une table. «Vous organisez maintenant des fêtes d’enfants?», ai-je demandé. «Non, m’a-t-on répondu, une maman a dû venir avec sa petite princesse et ses amies pour une collation.»
Stupéfaite, je suis donc sortie du resto avec le café d’une main et une couronne de l’autre. En levant les yeux, le nom de la rue m’a frappée : Louis XIV!
Et ce n’était pas tout, car de retour dans ma voiture, j’ai allumé la radio pour entendre immédiatement une voix masculine annoncer le titre de l’émission : Musique pour les soupers du Roi.
Je n’ai pu m’empêcher de penser que bien que le message de mon amie n’avait de prime abord suscité en moi aucun ressenti particulier, une partie de moi semblait avoir tout compris!
J’avais désormais le devoir de me couronner reine de mon domaine.
À partir de ce moment, j’ai décidé de porter une bague qui me rappellerait mon engagement. J’avais le choix entre plusieurs sceaux anciens, qui faisaient partie de l’héritage d’une grande tante antiquaire. En nettoyant une bague au centre de laquelle il y avait des armoiries, ce ne sont pas des initiales qui se sont révélées, mais un code binaire sur trois lignes : 010,101, 010. Qu’est-ce qu’un code informatique faisait sur une bague datant de quelques siècles?
La réponse à ma question est venue beaucoup plus tard lors d’un séjour à Sion, en Suisse (à Sion est l’anagramme de Sonia). Selon les écrits anciens, Sion signifie la Jérusalem céleste, le jardin d’Éden, la cité du Dieu vivant.
Oui, pis?, comme je le dis souvent… Que faire de cette information? Alors que je m’interrogeais, une image s’est imposée à moi : dans le film La Matrice, il y avait toujours cette séquence de chiffres, 01010101. Ce long métrage raconte comment l’humanité a perdu aux mains de la machine, qui cultive des humains pour les utiliser comme piles d’énergie. Ces derniers vivent dans un monde virtuel, obéissant à des programmations déterminées par la matrice. Jusqu’au jour où des humains plus conscients ont choisi d’inverser le processus, de s’affranchir de ces programmations et de reprendre leur vie en mains.
Là, tout s’éclairait enfin! La solution consistait à sortir des conditionnements de la matrice généalogique, tels que «Ce n’est pas de ma faute», «Stacose de mes gènes», à dépasser les enseignements que j’avais reçus sur l’hérédité, etc.
Désormais, je pouvais choisir de libérer mes mémoires généalogiques, de me reconnecter à ma puissance dans l’ÂmeOur et de rallumer mon étoile, cette étincelle de Vie qui est ma vraie nature divine. La nature spirituelle de chaque Être humain.
Comme l’écrivait Pierre Teilhard de Chardin : «Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine.»
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