La « peine d’amour »

La peine d’amour est une peine de soi. L’individu est en peine parce que quelqu’un satisfaisait quelque chose en lui, parce qu’il ressentait une satisfaction du regard de l’autre sur lui. Et l’amour total, sans exigence, ne pouvait être là, car il avait une attente de ce regard. Il avait une attente de la présence, de la stimulation de l’autre. Donc, l’amour ne peut pas être inconditionnel.

La peine d’amour est simplement la peine de soi, la peine d’attentes qui n’auront plus une partielle réponse – parce que de toute façon la réponse n’est jamais suffisante. C’est pourquoi les individus qse reui ont des attentes en ont toujours de plus en plus. Avez-vous remarqué que vous n’en faites jamais assez pour eux ? Mais ce n’est pas à cause de l’autre. C’est tout simplement parce qu’il n’est pas conscient que ce qu’il attend, ce n’est pas vous qui pouvez lui donner. Vous pouvez l’aimer, l’apprécier, le stimuler, mais si lui ne se reconnaît pas, votre reconnaissance ne sera jamais assez grande. C’est la sienne qui est la plus intense et qui le satisfera entièrement.

Et ainsi, l’amour de soi crée l’individu. L’amour de vous-même vous crée et stimule ensuite votre création. Et vous créez. Attention, il ne s’agit pas nécessairement d’une création artisanale ou artistique, vous pouvez créer par une pensée, une campagne promotionnelle par exemple. Un soin énergétique est une création. Un chanteur crée dans son chant. Lorsque vous créez, l’amour est là, l’amour vibre en vous, parce que l’amour est créateur, parce que l’amour est création.

Vous connaissez maintenant le remède à la maladie d’amour, son processus de guérison, comment guérir la peine d’amour qui est une peine de ne pas être, de ne pas exister tel que vous êtes réellement. Si un autre individu vous offre une parcelle de ce que vous attendez, cela pourrait sembler satisfaisant, mais cela dégénère souvent en dépendance.

Comment aider ces individus qui ont de la peine ? En les aimant. Il ne s’agit pas de répondre continuellement aux besoins, mais d’être là pour les guider à s’aimer eux-mêmes.

Par exemple, si un individu ne reconnaît pas qui il est, ses attributs, ses talents, ce qui est beau en lui, qui est le mieux placé pour le reconnaître ?  Son ami. Attention, vous, l’ami, votre rôle n’est pas d’être thérapeute. Le thérapeute, l’aidant, va lui faire comprendre l’importance de se connaître maintenant. Ce n’est pas si important de connaître qui il était il y a trois vies par le passé, car ce que vous étiez de beau, de magnifique, est intégré. Et ce qui n’a pas été compris encore ne l’est généralement pas dans cette vie.  Vous pouvez donc le découvrir dans votre vie actuelle. Alors, l’important est qu’un accompagnant puisse aider un individu, être près de lui pour continuellement, semaine après semaine peut-être, l’orienter avec des exercices qui le mettent en contact avec lui-même.

Par contre, ses amis qui l’accompagnent peuvent continuellement lui dire « rappelle-toi, cela en toi, c’est magnifique ». Il y a plusieurs façons de le dire, parfois plus discrètes ou plus stratégiques, lorsque l’individu n’accepte pas comme cela quelque chose de brut. Vous pouvez inventer des stratégies plus complexes pour amener quelqu’un à découvrir qui il est. Ce sont de petites organisations subtiles pour le bien d’un ami, alors c’est tout à fait gentil. Souvent je dis aux gens : « Identifie toutes tes qualités. Et si tu n’en atteins pas 108, demande à tes amis de compléter, car ceux-là vivent le bien-être de tes qualités. » Souvent, une personne ne reconnaît pas ses qualités parce que pour elle, c’est si naturel.

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