LA PRÉSENCE À SOI, LE SENS DE LA VIE ET DE SA VIE
Plus qu’une réflexion philosophique, une véritable voie pour améliorer sa santé ou favoriser sa guérison.
La présence à soi est certainement essentielle pour toute personne qui souhaite retrouver, ressentir et exprimer ses facultés d’autoguérison. Celle-ci permet de distinguer les différents aspects de nous-même qui nous éclairent, nous orientent, nous font vibrer de même que les aspects qui nous alourdissent, nourrissent nos peurs, nous entraînent dans des contradictions ou nous éloignent de nous-même et de ce qui favorise la joie. La présence à soi est l’affaire de chaque instant. Cela ne signifie pas qu’il faut se refermer sur soi-même ni vivre dans un cocon. Cela signifie tout simplement que l’on choisit d’être dans la sensation de soi, de la vie en soi comme autour de soi.
Alors que cela devrait être naturel chez l’être humain, des expériences du passé entraînent des interprétations puis des souffrances qui font en sorte que certaines personnes fuient inconsciemment leur propre présence. Elles craignent de constater que leur vie n’est pas le reflet de leur essence profonde. Autrement dit, tant de personnes sont dispersées, cherchent à l’extérieur d’elles plutôt que de ressentir, d’entendre, de voir à l’intérieur d’elles. Inconsciemment, elles craignent l’ampleur des changements qu’elles devraient apporter à leur vie. Elles voudraient que leur vie soit joyeuse, paisible, intense, vibrante, sans toutefois changer quoi que ce soit. Elles souhaitent que le changement advienne… sans changer.
Plusieurs personnes souffrent de déséquilibres physiques, émotionnels ou mentaux. À mon sens, ces déséquilibres, quoique si différents les uns des autres dans leurs formes, leurs effets, les souffrances qu’ils génèrent, sont tout de même très similaires au niveau de leur source véritable, soit celle de la rupture ou de la non-reconnaissance du « soi » dans tout ce qu’il est.
Ainsi, la présence à soi est un passage obligé pour pouvoir en arriver à constater que l’on s’est séparé de soi. Plusieurs personnes confondent la présence à soi avec l’attention qu’elles accordent à leurs désirs, leurs besoins, voire leurs caprices. La bienveillance, la présence est confondue avec la complaisance. Pourtant, il ne s’agit pas d’écouter le soi qui est sollicité par ses blessures et qui porte en lui la peur, non pas le soi qui est en surface, qui craint de souffrir et qui souffre, mais le soi véritable, l’expression de l’âme et de l’esprit, la voix profonde de l’être. Voilà celle que je vous propose d’écouter, celle à laquelle offrir votre présence, votre disponibilité.
Bien que cela semble évident, et bien que tous aient déjà lu ou entendu parler de la présence à soi, elle est en général extrêmement négligée, occultée ou même encore inconnue… C’est comme si on se disait qu’il n’y avait rien de nouveau dans ce thème, que tout le monde sait cela. C’est certes vrai en théorie, mais concrètement je constate souvent que ce n’est pas nécessairement intégré. Une multitude de justifications y font obstacle, comme si tout avait préséance sur la présence à soi… Je suis souvent surpris d’entendre et de voir l’étendue des justifications qui font en sorte qu’une personne n’est pas disponible à elle-même, même lorsque les déséquilibres l’assaillent.
Enfin, que les justifications soient vraies ou fausses, qu’elles fassent sens ou non, cela ne changera pas le fait que si vous n’êtes pas présent à vous-même, les signaux que sont les déséquilibres devront s’intensifier avant que vous leur prêtiez attention. Que vous n’ayez pas le temps, que vous ayez trop de travail et de responsabilités, c’est fort compréhensible sauf que cela ne changera rien. Vous aurez à trouver par vous-même des façons de vous rendre plus disponible. La disponibilité sera à la fois intérieure pour mieux entendre ce qui se passe en vous et extérieure pour créer plus d’espace pour vous et vos exercices. D’ailleurs on peut se rappeler que si l’on souhaite être disponible pour les autres, on se doit aussi d’être disponible à soi-même. Si une personne a beaucoup de devoirs, une famille, des partenaires professionnels, des engagements avec des fournisseurs, des clients, des employés, des amis… qui sera à tous ces rendez-vous, réellement, si elle n’est pas présente à elle-même?
En fait, la véritable question soulevée est : quelle est la qualité réelle de ma présence? Quelle est l’influence réelle, créatrice, positive, lumineuse que je vais offrir aux gens qui m’entourent, à ma famille, à mes collègues, à mon entreprise, aux amis, à la vie vraiment si je n’ai pas cette disponibilité pour moi?
Trouver le sens de la vie
La présence à vous-même vous permet d’abord de trouver un sens à la vie qui fera en sorte de stimuler votre envie de vivre en santé. Certes, on peut se demander de façon globale quel est le sens de la vie. Mais on peut aussi poser la question différemment, plus concrètement : pourquoi suis-je ici, pourquoi suis-je incarné? Évidemment c’est une question philosophique que les êtres humains se posent depuis toujours. Ce qui est intéressant est que vous vous posiez cette question en écoutant votre cœur et votre esprit, et que vous obteniez vos propres réponses. Même si la réponse s’articule difficilement, elle collabore à un équilibre en soi. À l’opposé, le sentiment d’avoir perdu le sens de la vie crée une tension continue en soi. Celle-ci peut générer aussi une angoisse ou un état apathique. Si vous ne savez pas quel est le sens de la vie ou si la vie n’a pas de sens pour vous, un état dépressif se créera progressivement. Cet état fera obstacle à votre autoguérison.
Pourquoi vivre si cela n’a pas un sens ou si je ne le connais pas? Comment puis-je trouver le sens de ma propre vie? Quelle en est l’orientation ? Comment établir les buts de ma vie? Les réponses à ces questions sont plus faciles à trouver qu’on ne se l’imagine. Si chaque jour je m’intériorise, si je choisis d’être disponible aux sensations dans ma poitrine, si je choisis d’écouter davantage mes « voix » intérieures, alors le sens de la vie peut émerger. Si je suis présent ici et maintenant, plutôt que d’être distrait par une multitude de sollicitations dans lesquelles je cherche un sens, je peux porter mon attention sur ce qui est joyeux, merveilleux, effervescent. J’en ressentirai alors toute l’intensité. La présence à moi-même me permet alors de découvrir ce qui m’anime et me réjouit vraiment.
Pour ma part, je crois que ce qui donne un sens à cette vie est la véritable joie ressentie dans l’union aux autres. Elle est aussi celle vécue dans le déploiement de mes qualités pour sentir mon apport à ce monde. Je vous parle de la joie pure et vaste, globale. Sans elle, la vie perd de son intérêt. Pensez seulement à lorsque vous choisissez de partir en voyage. Pourquoi voudriez-vous visiter un autre pays? Pour découvrir un autre monde et vous réjouir de toutes ses splendeurs. Pour découvrir un nouveau peuple et vous sentir uni avec lui. Cela donne une autre perspective à la vie et suscite de la joie. Le contact, le partage favorisent la sensation d’être uni aux autres. Cela génère de nouvelles idées créatrices en soi…
J’aime penser que nous sommes des voyageurs de l’univers et que l’on s’est posé sur Terre pour la joie de s’émerveiller en découvrant une autre perspective.
Rolande exprime souvent qu’elle n’a plus envie de vivre. Elle ressent quelques malaises mais elle est surtout très fatiguée, voire épuisée. Elle trouve que sa vie est ennuyante, elle est prête à partir mais elle ne veut pas souffrir. On peut tous comprendre cela. On pourrait dire que la vie, pour elle, n’a plus de sens. En même temps, on pourrait s’interroger à savoir pourquoi elle est encore ici sur cette Terre si vraiment son âme est prête à partir? Pourquoi? Parce qu’elle vit encore des joies ou qu’elle en espère encore. Elle s’intéresse particulièrement à la politique. Tous les bulletins de nouvelles et les journaux sur ce sujet attirent son attention. C’est pour elle une façon non consciente de s’unir et de participer à la vie. Je lui suggère de partager ses connaissances de ce qui se passe dans ce milieu avec les gens autour d’elle. Comme je n’ai pas toujours le temps de lire ou d’écouter toutes les nouvelles, je me mets à communiquer avec elle plusieurs fois par semaine pour qu’elle m’informe moi aussi. Ainsi, elle pourra sentir qu’elle collabore à la vie et en retirer de la joie.
Dépassez l’analyse rationnelle ou mentale du sens de la vie et interrogez-vous vraiment. Vous conviendrez que ce sont les sensations de joie qui donnent un sens à la vie, soit par la collaboration ou par l’union à une création ou à un mouvement évolutif. Bien sûr, la beauté de la vie que nous captons par tous nos sens et ressentons nous apporte aussi certaines joies. Elle participe à nous animer davantage et stimule notre envie de faire partie du mouvement de la vie.
Manon est une personne qui m’a consulté pour un soin énergétique et pour un accompagnement dans son processus d’autoguérison, il y a presque trente années maintenant. Elle souffrait d’une maladie dégénérative très rare de l’estomac (apparentée au syndrome de Zollinger Ellison). Depuis son enfance, elle avait souffert de difficultés hormonales importantes, que l’on pouvait soupçonner être à la source de son obésité. Puis à la suite d’une baisse de poids majeure, les douleurs à l’estomac révélèrent une multitude d’ulcères provoquant des douleurs quasi insupportables. On lui donnait entre 6 mois et une année à vivre. Son caractère était acariâtre, il est facile de comprendre pourquoi. Sa frustration était indéfinissable, sa colère se projetait vers tous les intervenants médicaux, qui semblaient quasi impuissants devant l’ampleur de ses douleurs. Elle ne pouvait plus supporter les discours des malades qu’elle côtoyait dans les salles d’attente. Elle s’isolait. Un cancer métastatique se développait progressivement.
Elle débuta son parcours d’autoguérison par un retour à elle-même. Sa quête de sens l’entraîna lentement vers la redécouverte de joies simples générées par la beauté de la vie autour d’elle, notamment de la nature. Malgré son petit logement au cœur de la ville, elle retrouvait dans la contemplation des arbres et des oiseaux un certain goût à la vie. De plus, son travail s’orienta dans des recherches pour aider les gens en difficulté. Cela fit en sorte qu’elle fut mise face à la détresse et l’amertume en lien avec la souffrance. Ce fut pour elle un miroir de sa propre frustration. Intérieurement, elle fit un volteface. Son humeur et ses attitudes se transformèrent radicalement. Malgré tout, progressivement son foie fut atteint et alternativement différents organes de son corps. Sans guérir de sa maladie à l’estomac, elle réussit à combattre organe par organe à chaque fois que le cancer s’y manifestait. Il semblait que tous les types de cancer, un après l’autre, l’affectaient. À chaque fois, malgré l’agressivité du cancer, elle parvenait à provoquer la rémission. Son statut contractuel lui permettant de travailler à domicile, elle pouvait donc ralentir ou même s’arrêter durant les périodes les plus douloureuses et exigeantes. Personne de son entourage n’aurait pu deviner son état de santé. Malgré ses maladies, on sentait la vie émaner d’elle. Je lui disais : Tu sens la vie et à tes côtés on respire la vie! Sa joie et son envie de vivre devenaient contagieuses. Aujourd’hui, sa maladie n’est pas encore résolue mais elle savoure la vie et s’y déploie avec conviction plus que quiconque.
Pour avoir envie de vivre, il faut qu’il y ait un sens à la vie et pour se guérir, il faut avoir envie de vivre.
Plus j’ai envie de vivre, plus je mords dans la vie, plus je vais m’investir dans mon corps et dans mon parcours de guérison. Quelques années après qu’Arnaud Desjardins l’ait initiée à la spiritualité, Dalida chante Amoureuse de la Vie que Gilbert Bécaud a écrit pour elle. Cette chanson illustre bien ce dont je vous parle. Être présent à soi, c’est être présent à la vie pour la chanter, la danser. Quoi qu’il arrive, je suis intensément présent. La clé personnelle de santé est associée à l’intensité avec laquelle la personne se déploie dans la vie, danse ou chante sa vie…
Tiré de mon livre Éveillez votre pouvoir de guérison, 272 p., Éditions Le Jour.
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