La Sagesse du célibat l’été
Nous sommes au début de juin, je suis en train de rédiger l’article de juillet, qui décrit comment j’entrevois passer mon été avec mes 12 ans de célibat bien ancrés. Cette réflexion m’amène au décompte des étés où j’ai été accompagnée, j’en ai dénombré quatre, alors que j’avais fait des rencontres ou que j’avais croisé ceux que j’appelle des « copinaux ». Les sorties que j’avais faites étaient en lien avec les besoins des enfants, et non pour moi, en raison de contraintes budgétaires ou de limitation des ressources disponibles. Je suis une célibataire plate et pathétique, aussi extraordinaire avec un sens de l’aventure, mais j’ai appris à me contenter de ce qui m’est accessible au moment présent. Avec le temps, on se calme et on devient sage, avec au cœur un sentiment de gratitude. Je bénis chaque occasion que la vie me propose, et j’ai confiance que tout se mettra en place si j’ai à sortir pour mon évolution. En attendant, je prends soin de mon équilibre, en souhaitant très fort être autonome pour me nourrir de cet équilibre encore mieux, et davantage (comme avoir ma piscine ou mon chalet, par exemple).
Je ne suis pas malheureuse. Je sais que je peux en prendre plus, ouvrir davantage, cultiver mon bonheur, manifester plus, être comblée plus, mais c’est une échelle sans fin. J’ai appris, pour me consoler de ne pas y être arrivée, à cet absolu afin de réussir à réunir tous les ingrédients nécessaires pour être heureuse. Je suis heureuse par moi-même et plutôt satisfaite de mes choix pour en être arrivée là.
La question est : serais-je plus heureuse de vivre tout cela accompagnée par un être de qualité que mon cœur aurait choisi? C’est là que le doute naît dans mon esprit à la suite de mon expérience. En effet, j’ai expérimenté que le couple requiert un sacrifice de soi, ce qui conduit à l’abandon.
Celui-là, je le bénis de façon décuplée parce que je renonce à tout sacrifice du Soi. Plus jamais je ne sacrifierai mon Soi.
Il faut un amour symbiose rose avec l’autre âme pour que la relation reste fusionnée au-delà de la matière physique. Il n’y a ainsi pas de mort, de perte, de souffrance ou d’autres abandons. Ce qui est assez unique, je le conçois et le concède. C’est déjà programmé chez les âmes qui sont rendues là dans leurs expérimentations. Il suffit juste d’attendre son tour, où ça se place dans la vie, chez qui la coutume est de bien savoir où on est, qui on est, quand on est, comment et pourquoi! Ici et maintenant, avec le bilan de nos critères de références dans la vie.
S’entrainer à aimer tout épure l’expérimentation, éloigne les dangers et fortifie nos fondations de l’Être dans le respect de qui on est, des autres et de la célébration du mouvement de la Vie.
Aimez ce qui vous fait plaisir, nourrissez-vous-en. Illuminez ce qui ne vous fait pas plaisir et acceptez de voir (accueil) les situations telles que l’on vous les présente (autonomie).
Vous serez béni·e et plein·e de joie en cette saison, prêt·e à vous ouvrir aux cadeaux de la vie, mais surtout, je vous souhaite de bien discerner le prix à payer de vos occasions, car elles ne sont pas toutes libérées de karmas. Épurez-les, laissez aller, et aimez. C’est la seule manière de suivre son mouvement, d’être bien connecté·e.
Namasté.
Julie L.
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