L’âme et son support : Découverte

Après des millénaires et des millénaires, l’homme, à force d’expériences, découvrit enfin son âme. Elle existait en lui, mais il ignorait que c’était elle qui lui avait donné le sentiment d’exister et de connaître ce qui l’entourait.

Il découvrit son âme lorsqu’il commença à s’humaniser, lorsqu’il commença à aimer d’une manière désintéressée, autrement que pour la reproduction. Il découvrit son âme lorsqu’il crut que celui qui mourait partait seulement pour un voyage lointain. Il découvrit son âme lorsque la pitié commença à poindre envers ceux qui souffraient.
Il découvrit son âme lorsqu’il su pardonner ; lorsqu’il su faire justice ; lorsqu’il su discerner ce qui était bien de ce qui était mal.

C’est que la lumière alors était plus vive et qu’elle éclairait davantage les neurones de son cerveau. De la découverte de son âme naquirent des lois que devrait respecter cette âme.

Plus une âme a d’expériences à son actif, plus elle influence l’intelligence et plus le psychisme porte des archives riches d’efforts et de succès. Dans ce long chemin, il faut envisager la nécessité de rencontrer des obstacles, car ce sont eux qui permettent de faire des expériences, d’apprendre à se maîtriser, à pardonner, à vivre en humain parce que vivant en société. Les obstacles rencontrés sont autant de degrés à franchir obligatoirement pour vaincre l’instinct physique et laisser dominer l’intelligence puis l’âme.

L’âme a des lois à suivre. Elle est une création de Dieu. Elle doit :

– évoluer
– servir à l’évolution du grand Tout
– découvrir
– expérimenter
– connaître.

L’âme a-t-elle la science infuse ? L’âme n’a pas la science infuse lorsqu’elle sort du sein de Dieu ; elle n’en a que le principe. Elle doit elle-même s’amasser un potentiel pour réaliser son plan d’évolution.
L’âme n’est pas plus libre que l’homme. Sa liberté est relative. La liberté de l’homme est soumise à des besoins physiques, à la base matérielle qui le compose. Il en est également de l’âme : elle est libre, mais d’une manière relative puisqu’elle est soumise à un support. Le corps de l’homme est le support de son intelligence, l’intelligence est le support de l’âme et l’âme est le support des lois divines.

Donc, toute liberté est encadrée dans des limites plus ou moins souples. Car ces limites sont la résultante des lois, qui sont la résultante du plan de Dieu et le plan de Dieu est la résultante des attributs de Dieu.

La conscience et l’évolution de l’âme

La vie est un ensemble d’échanges chimiques, d’échanges sur un degré plus élevé d’énergie. De ces échanges naît le mouvement, et du mouvement la vie. De l’assemblage des éléments vitaux à un haut degré de vibrations, naît l’intelligence. L’intelligence avec ses associations d’idées donne naissance à la conscience. La conscience accepte la responsabilité de faire évoluer l’âme dont elle est le support. Vivre, c’est cela.

La vie de l’homme a une valeur cosmique à la condition qu’elle soit consciente et libre :
– consciente d’appartenir à une collectivité dont la vie dépend de chacun de ses membres ;
– consciente de l’importance de connaître afin que la volonté s’exerce librement.

La liberté : élément primordial de l’évolution


Une évolution se fait volontairement, librement et consciemment. L’homme qui vit comme un automate juste pour jouir de la vie physique, des biens matériels, ne fait pas évoluer son âme. Il ne fait qu’obéir à des lois physiologiques et psychiques où l’âme est reléguée au dernier plan. L’homme automate profite, bien entendu, des éléments divins que son âme a déposés dans ses cellules, mais il n’en est pas conscient et il croit que c’est sa seule force physique et intellectuelle qui agit.

L’âme, pendant ce temps, reste stationnaire. Elle ne participe pas aux efforts physiques de l’homme parce que ces efforts ne sont appliqués qu’à la matière. L’effort de l’homme ne peut être employé qu’à la matière, et la pensée, elle, spiritualise son effort matériel. Elle reconnaît que son âme a une part. Alors, il y a évolution de l’âme.

Conditions pour qu’il y ait évolution de l’âme

Le premier point qui est exigé pour faire évoluer l’âme est la pensée, la conscience d’avoir une âme et répondre à l’exigence de la faire évoluer. Sans cette pensée au départ, il ne peut y avoir évolution de l’âme.

Le deuxième point est celui de l’action. L’action évolutive de l’âme peut être une action absolument matérielle, mais ayant un but : celui d’obéir aux lois divines pour faire évoluer son âme.

Le troisième point est celui de la connaissance. La connaissance a plusieurs visages :
– elle peut emprunter celui de la connaissance de la matière et y découvrir Dieu dans l’arrangement de ses atomes ;
– la connaissance peut être celle de la Bible et consister à adapter les grands thèmes bibliques à sa vie de croyant ;
– elle peut aussi, et d’une manière plus générale, prendre le visage de l’Évangile. La connaissance des paroles de Jésus est une base solide pour y asseoir d’autres connaissances ;
– il y a un autre point, un quatrième, plus difficile à observer : c’est la connaissance des grandes œuvres de Dieu, sa création au-delà de la matière qui tombe sous nos sens.

Bonne prise de conscience !

À suivre…

 

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