L’âme, maître divin
L’âme est miséricordieuse, mais non émotive et sentimentale.
L’âme pardonne parce qu’elle connaît l’ignorance de l’être humain. Elle connaît ses déficiences physiques et intellectuelles. Elle pardonne parce qu’elle connaît, parce qu’elle comprend profondément ce qu’est l’homme, tandis que les hommes pardonnent sans savoir pourquoi, tout simplement par pitié, par bienveillance, par sentiment, par émotivité et souvent aussi par intérêt.
L’amour du prochain, pour qu’il soit véritable, doit faire partie inhérente de l’homme et non pas être limité à des mots pour influencer les autres ou des gestes calculés, bien souvent, pour plaire à ceux qui nous observent.
Cet amour, ou cette charité ou ce pardon, l’âme ne le supporte pas ; elle supporte la véritable miséricorde, le véritable amour, le véritable oubli de soi basé sur la vérité, et non sur les émotions ou la comédie.
L’âme a toutes les qualités de Dieu, mais en plus petit. La logique nous dit qu’elle ne peut pas être autrement puisqu’elle a une destinée immortelle et que la fin de son voyage est la fusion avec Dieu.
Disons que l’âme est une miniature de Dieu.
L’homme qui n’obéit qu’à son âme devient la réplique humaine de la divinité. L’âme qui conduit et qui est la seule autorité sur son psychisme et sur son support est une âme hautement évoluée.
Lorsqu’une autorité est aussi évoluée, ceux qui lui obéissent doivent être à sa hauteur. On n’obéit pas à un roi qui nous demande personnellement quelque chose de la même manière qu’au contremaître qui commande de faire un travail quelconque. La dignité du commandeur réclame une dignité d’obéissance.
Qu’est-ce qu’une dignité d’obéissance ?
La dignité se manifeste dans tous les actes de celui qui obéit. Il respecte les lois que l’autorité a établies en les observant toutes avec sérénité et joie.
L’autorité d’un être très élevé ne peut admettre qu’on lui désobéisse consciemment ou même qu’on lui obéisse avec indifférence et lassitude. Ayez toujours dans la pensée que vous êtes commandés par votre âme et que votre âme est la partie la plus digne de votre moi :
– Le sourire est obligatoire.
– Le regard bienveillant, la poignée de main chaude.
– La critique non constructive est interdite.
– La révélation de défauts n’est pas admise si elle n’est pas constructive.
Pour acquérir ce sourire et cette bienveillance perpétuelle, le raisonnement doit entrer en jeu. Le raisonnement dit : « Je suis un être privilégié puisque j’ai un maître divin qui fait partie de ma personnalité! »
L’âme, c’est elle qui nourrit le psychisme lorsque celui-ci ne déroge pas aux lois. Il ne faut pas confondre « lois cosmiques » et « lois spirituelles ». L’intelligence peut manipuler les lois cosmiques si elle les connaît. Le psychisme peut manipuler les lois cosmiques s’il les connaît. Le spirituel peut manipuler des lois cosmiques si le psychisme est capable de lui présenter un support, c’est-à-dire un plan.
L’âme fait-elle des plans ?
L’âme ne fait pas de plan, elle ne réalise que le sien. Le psychisme, lui, peut faire un plan, et l’énergie spirituelle lui donnera les éléments nécessaires à sa réalisation.
Vous voulez créer la miséricorde dans votre cerveau ?
Vous ne la trouvez pas assez active ? Le psychisme va le demander et l’âme donnera l’énergie nécessaire à sa réalisation.
Comment l’âme se libère-t-elle de sa captivité dans son support?
L’âme est la vie. L’âme est captive dans son support jusqu’au jour où son support, par l’entremise de son intelligence et de son psychisme, peut lui rendre sa liberté, c’est-à-dire son moyen d’agir sans contrainte et absolument en rapport avec son plan d’évolution. L’âme alors est maître de son support.
Lorsque l’âme a toute son autonomie, elle fournit au psychisme, à l’intelligence et même au corps des forces jusqu’alors inemployées parce que l’homme n’était pas encore assez évolué.
Bonne prise de conscience!
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