L’art de se déposer dans la saison intérieure
Chers lecteurs, chères âmes en chemin,
Octobre est arrivé. Il ne frappe pas à la porte, il glisse doucement sous nos pas. Il ne crie pas, il murmure. Il ne nous pousse pas à l’action, il nous invite à la contemplation. C’est un mois de transition, de repli, de récolte intérieure. Et dans cette vibration particulière, revuemajulie.com vous propose un numéro empreint de douceur, de profondeur et de vérité.
Ce mois-ci, nous avons choisi de vous parler de l’art de se déposer. De ralentir. De revenir à soi. De faire le point, non pas avec la tête, mais avec le cœur. Car, dans un monde qui valorise la vitesse, la performance et le bruit, il devient révolutionnaire de s’arrêter. De respirer. De ressentir.
Octobre : le mois du retour à soi
La nature nous montre le chemin. Les feuilles tombent, les couleurs s’intensifient, les journées raccourcissent. Tout dans le vivant nous invite à ralentir. À nous poser. À écouter ce qui veut mourir pour laisser place à ce qui veut naître.
Et nous, humains, avons parfois du mal à suivre ce rythme. Nous résistons. Nous nous accrochons. Nous avons peur du vide, peur du silence, peur de ce qu’il pourrait révéler.
Mais c’est précisément dans ce vide que la conscience s’élargit. C’est dans le silence que l’âme parle. C’est dans le ralentissement que le mieux-être s’installe.
Ce numéro d’octobre est une invitation à honorer cette saison intérieure. À faire de la place. À accueillir ce qui monte. À reconnaître ce qui ne nous sert plus. Et à choisir, en conscience, ce que nous voulons garder, transformer, ou libérer.
Une œuvre collective de lumière
Avant d’aller plus loin, je tiens à exprimer ma gratitude profonde envers les nombreux bénévoles qui rendent cette revue possible. Chaque mois, des êtres généreux offrent leur temps, leur savoir, leur sensibilité pour cocréer ce contenu avec moi.
Ils écrivent, corrigent, illustrent, mettent en page, diffusent, relisent, suggèrent, et surtout… ils vibrent avec nous. Leur contribution est précieuse, essentielle, lumineuse. Sans eux, la Revue MaJulie ne serait pas ce qu’elle est : un espace vivant, évolutif, et profondément humain.
Merci à chacun et chacune d’entre vous. Vous êtes les gardiens de cette œuvre. Vous êtes les tisseurs de sens. Vous êtes les porteurs de lumière.
Ce que vous trouverez dans ce numéro
Ce mois-ci, nos chroniques vous proposent des réflexions sur le lâcher-prise, la régénération énergétique, la spiritualité incarnée, et les rituels de transition. Vous y trouverez aussi des méditations guidées, des témoignages vibrants et des outils pour accompagner votre propre passage intérieur.
Nous abordons aussi le thème de la solitude choisie, du célibat sacré, et de la relation à soi comme fondement de toute relation authentique. Car, avant d’aimer l’autre, il faut apprendre à s’aimer soi-même. Et cela demande du temps, de la patience et beaucoup de tendresse.
Une conscience qui évolue
La conscience n’est pas un sommet à atteindre. C’est un mouvement. Une spirale. Une danse. Elle évolue au fil des saisons, des expériences, des rencontres. Elle ne se mesure pas, elle se ressent.
Et parfois, elle nous demande de nous retirer. De nous taire. De nous écouter. Non pas pour fuir le monde, mais pour mieux y revenir. Avec plus de clarté. Plus de présence. Plus d’amour.
Ce mois d’octobre est une occasion d’effectuer ce travail intérieur. De se déposer. De se reconnecter. De se réaligner.
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Message pour les âmes fatiguées
Si vous vous sentez fatigué, perdu, ou simplement en transition… sachez que vous n’êtes pas seul. Ce que vous vivez est légitime. Ce que vous ressentez est sacré. Et ce que vous traversez est porteur de sens.
Prenez le temps. Offrez-vous de la douceur. Entourez-vous de beauté. Et surtout, n’oubliez pas que vous êtes en train de vous transformer. Même si cela ne se voit pas encore. Même si cela fait mal. Même si cela prend du temps.
La lumière travaille. Elle ne force pas. Elle accompagne. Et elle vous soutient, toujours.
En conclusion : un mois pour se déposer
Octobre est là. Il ne demande rien. Il propose juste d’être. Et parfois, c’est tout ce dont nous avons besoin.
Je vous souhaite un mois doux, profond, et lumineux. Que vous puissiez vous déposer dans votre cœur, dans votre corps, dans votre vérité. Que vous puissiez vous offrir ce que vous attendez des autres. Que vous puissiez vous reconnaître comme un être précieux, digne, et en chemin.
Merci d’être là. Merci de lire. Merci de vibrer avec nous.
Avec tendresse et confiance, soyez bénis.
Julie Leblanc, rédactrice en chef – revuemajulie.com
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