Les animaux ont faim
J’ai un côté shaman profond. Je suis à l’écoute de mon cœur et de l’environnement qui l’entoure. Dès que je suis en nature, j’ai toujours des beaux cadeaux, des grâces que j’appelle. Les animaux viennent me voir et prennent un temps avec moi. Il y a une symbiose et la distance entre nos deux énergies n’existe pas.
Quand l’environnement est calme ou non menaçant, c’est l’énergie que j’installe dans ma fréquence. Il en découle un échange naturel et pur avec tout le royaume animal. Je suis l’amie des ours et de tout ce qui appartient à la création, royaume minéral et végétal inclus. Les éléments également.
Comme je l’ai dit, je suis très à l’écoute et accueillante. J’ai une abeille qui a passé 5 minutes sur mon genou, une libellule s’est déposée sur ma main pendant que je flottais au milieu du lac et est resté 25 minutes avec moi. Une mouffette mange du pain à 1 pied de moi et de mon chat sans nous arroser. Le raton laveur vient à mes pieds avec la joie partagée de manger de la nourriture. Les oiseaux atterrissent à côté de moi. Les écureuils me chantent des chansons. Les chats s’assoient sur moi, même ceux que je vois pour la première fois. Les chiens me font toujours de la belle façon (à moins qu’ils soient détraqués par leur propriétaire). C’est plus facile le contact avec les animaux qu’avec les humains. Les animaux sont dans leurs expériences et la qualité de l’échange est clair, vrai.
Mon chat est très chasseur, vraiment beaucoup même. Ça m’a amenée à travailler en énergie sur lui, pour changer son programme, parce que c’était trop. Il pouvait me ramener trois oiseaux par jour. Il attrape des suisses, des couleuvres, des taupes, des grenouilles, des souris de couleurs caramélées… C’est Shiva qui m’a dit un jour : « Ce chat a atteint son potentiel d’évolution. » On ne peut plus améliorer son programme. Depuis, il a arrêté de nous mordre les mains et il ramène des proies trois fois par semaine. Souvent, j’ai le temps de les sauver. Alors, ça inclut de mettre une heure pour aider un oiseau.
Tout ce qui habite la Terre doit se nourrir. Malheureusement, c’est comme ça.
Quand on lit la Terre : la partie guerre, le sang qui coule et la charge d’ombre peuvent se nettoyer grâce à la Lune. Tant que le prédateur sera là, la vie ne sera pas tranquille.
On peut ajouter à ceci les dérèglements climatiques qui apportent des complications pour trouver de la nourriture.
La pollution, sous toutes ses formes.
L’intérêt humain de se servir au détriment de la vie animale.
L’humain est une bête cruelle lorsqu’il est dénudé de compassion.
Les pacificateurs ont de l’ouvrage en masse.
On a oublié qu’on partage le même lieu. Notre logis est construit chez eux, dans la nature. C’est normal qu’on s’entraide.
Puis, quand on n’est pas chez soi, on amène un cadeau à notre hôte. Exemple : quand je descends une rivière en kayak, je fais des pauses et parfois, je me baigne. J’en profite pour remercier la nature de ce moment extraordinaire et je donne du pain aux poissons en retour. Je l’avoue, je suis le genre de personne qui partage ses frites avec les mouettes.
C’est quand on sait que la baleine vient jusqu’à Montréal pour manger, que les ours polaires sont tués parce qu’ils fouillent au dépotoir pour se nourrir, que les orignaux mangent les citrouilles d’Halloween au village, qu’il y a des espèces qui disparaissent faute d’assurer leur survie. Ça ne va pas bien.
J’observe beaucoup les humains et beaucoup d’entre eux ont un problème à s’adapter avec le royaume animal. Ils ne sont pas gentils avec eux. Ils leur nuisent. Pourtant, le karma à ce sujet est énorme. C’est important de le vider et d’illuminer ses espaces parce que c’est un retour à l’effervescence de la création.
Aidez le royaume animal comme vous le pouvez. Ça vous est retourné au centuple. Désolée pour la bêtise humaine.
Julie L.
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