L’évolution des mondes jusqu’à l’homme conscient

(Cosmos et Psychisme, Prise de conscience #13)

 

Voici un résumé de l’évolution des mondes jusqu’à l’homme conscient…

L’étude du cosmos, qui commence avec cette leçon, est d’une importance capitale pour situer l’homme dans l’univers, et lui enseigner comment répondre à ce qui lui est demandé de réaliser dans le plan de Dieu.

La matière qui constitue l’univers n’est pas la même partout, au point de vue complexité et destin de l’éternité.

Commençons par l’analyse de la matière dite inanimée, celle qui compose tous les mondes dans n’importe quelle partie du cosmos.

La matière commence à se différencier quand des groupes d’atomes, attirés les uns vers les autres, se mettent à former des masses distinctes. Ces masses s’éloignent à mesure qu’elles deviennent assez denses pour échapper à l’attraction mutuelle qui les faisait dépendantes les unes des autres.

À partir de l’éclatement du premier noyau, la matière, d’explosion en explosion, et pendant des milliards d’époques contenant chacune des milliards d’années, s’est dispersée dans l’espace, non au gré des éclatements, mais selon la capacité d’interaction entre elle et l’énergie qui l’entourait.

C’est ainsi que des corps si différents entrèrent dans le grand mouvement et prirent la place désignée par l’attraction qu’ils dégageaient d’une part, et de l’autre, par le degré d’éloignement que le magnétisme du grand noyau d’énergie primaire leur assignait.

Des mondes innombrables, façonnés des douze formes d’énergie se formèrent… Mais la matière était inerte, elle n’agissait que par interactions dans un cadre où les interactions étaient nombreuses.

Cette flexibilité d’action fît naître des espèces incalculables de matière, à tel point qu’il n’y a pas deux mondes absolument semblables.

Mais à quoi peut servir de la matière inerte, dans un plan d’évolution qui doit faire retourner à Dieu ce qui en est sorti?

Pour qu’une évolution soit complète, il faut qu’elle soit dirigée par une conscience, et choisie par une volonté libre. À part de cela, elle ne donne aucune dimension à l’acte créateur de Dieu.

La matière inerte n’était donc que l’élément initial d’où sortait la vie. La vie végétale et animale n’étaient encore que des stades à celle d’un être supérieur, capable de penser, de connaître, de vouloir aimer.

Ce but d’évolution consciente est le même pour tous les êtres intelligents.

La création de la matière en des masses si énormes a donc été faite pour l’homme?

Pourtant, il n’y a pas d’êtres intelligents sur toutes les planètes ?

Et combien de systèmes solaires tournent sans abriter de vie supérieure? Combien d’univers ne contiennent qu’un petit nombre de monde habités?

Alors comment expliquer cet apparent gaspillage d’énergie qui semble se condenser inutilement?

Cette constatation intrigue un grand nombre de penseurs. On édifie des thèses, on s’efforce de faire concorder la logique et le mystère. Mais personne ne peut démêler ce long fil d’Ariane, car on ne peut en saisir ni le commencement, ni la fin.

L’explication est simple quand on connaît les forces qui font tourner tous ces mondes et qui déplacent le cosmos en entier à travers l’espace.

L’énergie primaire, sous ses trois formes, une fois sortie du noyau central, ne peut y revenir sous sa forme première. Elle doit donc, et cela d’une manière irréversible, se combiner, en créant d’autres formes d’énergie, se condenser, se transformer, et suivre le plan qui était contenu dans son tissu même, par le ralentissement de sa rotation.

Donc, l’évolution, une fois mise en marche, ne peut s’arrêter; elle peut tout au plus être retardée, à cause de la flexibilité à l’intérieur d’un plan, où un atome a la possibilité de choisir entre plusieurs autres qui entrent en résonance avec lui.

Si l’énergie, une fois en marche, ne peut s’arrêter avant d’avoir réalisé la forme de matière inscrite dans son plan, il faut donc qu’elle continue à tourner. Mais en tournant, elle crée de la matière, et cette matière jouissant d’une certaine liberté, s’unit selon ses affinités à d’autres éléments qui, pour être nombreux, ne sont pas tous également choisis.

Comment se forment les soleils?

Il arrive qu’une forme de matière, en prenant le dessus, devienne une masse où le choix d’union est de plus en plus restreint. Il en résulte alors un corps où les éléments nécessaires à la vie n’existent plus.

Ces corps continuent de tourner, dégageant des ondes magnétiques puissantes et très spécifiques. Ils influencent les planètes de matière inerte, harmonieusement constituées, mais plus encore, celles qui portent la vie.

Ces corps sont ordinairement lumineux et l’énergie qui est accumulée dégage tellement de puissance que la matière reste en fusion, et projette, à distances énormes, leur rayonnement.

Ces corps sont des soleils, source de lumière, de chaleur et de vie.

L’attraction de ces astres est tellement forte qu’elle tient un nombre infini de corps sous sa puissance. Ces soleils sont alors le centre de systèmes, autour desquels gravitent des planètes de différentes grosseurs, et un grand nombre de corps plus petits qui, apparemment, tournent sans ordre dans le champ gravitationnel de ces immenses noyaux d’énergie.

Mais il n’en n’est rien, car l’ordre règne partout dans le cosmos.

À quoi est due la stérilité de certaines planètes ?

Les planètes d’un système solaire ne sont pas toutes aptes à porter la vie, quoique toutes auraient pu l’être.

Cette stérilité est due, soit à la grosseur de la planète, ou soit à sa trop grande distance du soleil. À part ces deux causes, il y en a une autre primordiale, celle de l’insuffisance d’éléments vitaux. Cette insuffisance est due au choix primitif des atomes, et l’importance qu’a pris ce choix dans la constitution de la planète. Quelle en est l’utilité?

Ces masses de matière inerte sont répandues en grand nombre dans le cosmos. Bien qu’elles soient inutiles pour la propagation de la vie, elles ont leur utilité pour conserver l’équilibre entre tous ces corps qui tiennent les uns aux autres par leur attraction mutuelle. Cet équilibre les empêche de dévier de leur course dans l’espace. Si un des corps de masse importante disparaissait, ce serait la catastrophe dans une partie du système solaire. Il faut donc conclure que rien n’est inutile dans l’univers et que la vie n’est possible que par l’apport du tout.

Où est la place de l’homme dans cette immensité de mondes?

La matière inerte n’a pas de conscience d’exister, elle n’obéit qu’à des lois physiques déterminées par les éléments qui la composent. Son évolution n’a de valeur, pour le Créateur, que si des êtres intelligents font le pont entre cette matière et lui.

L’homme est au sommet de la matière. Son intelligence lui fait prendre conscience de son existence. Son âme le fait communiquer avec les esprits supérieurs et divins. Et son psychisme le met en communication avec le cosmos.

À suivre.

Bonne prise de conscience.

 

*** Ronald a l’autorisation d’utiliser les enseignements d’Adéla Sergerie tirés de son livre Sciences Cosmiques.

 

 

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