L’homme brisé 2e partie

Bonjour à vous! Ceci est le dernier épisode de cette saga du célibat qui a débuté en novembre dernier. Les précédentes chroniques sont disponibles à chaque numéro antérieur.

J’ai eu une mise au point avec Elvis (1er article). Selon lui, on va réussir. Ça prend juste plus de temps parce que je n’ai ni sa notoriété ni son attraction magnétique, qui aurait pu ouvrir à un plus vaste choix plus rapidement. Les gens ont changé aussi dans cette société moderne d’après pandémie, Elvis en constate les différences dans les choix des gens. Il est aussi conscient des autres défis auxquels les vedettes sont confrontées de nos jours, et de la complexité qu’apportent les sociétés multiculturelles. Il a fait référence à une situation terrestre, lorsqu’il désirait au plus profond de lui devenir agent fédéral sous ses fonctions d’Elvis « the showman ». En ce moment, il commence à se sentir prêt à considérer une nouvelle incarnation. Il reviendrait avec tout ce qu’il est, dans son pouvoir d’Elvis, très puissant dès son arrivée dans son nouveau plan. Wow. Sacrée évolution depuis que je te connais (2016) mon ami! Bravo! Hourra! Heureuse d’avoir pu contribuer à cet effet. Soit béni. Namasté!On va suivre cette histoire et ses développements, mes ami(e)s, je vous le promets. J’aurais vraiment aimé être sa mère, mais sa décision arrive sur le tard en ce qui me concerne, lol!

Maintenant, pour faire suite à la chronique du cadeau de Babe Ruth, j’ai été, en théorie, encore testée sur mes capacités à l’ouverture, pour la possibilité de créer une réalité sous-jacente proposée par la vie avec, cette fois, la contribution d’un dieu grec!

Oui, sortir de ses limites!

Je n’en ai pas vraiment des limites, mais elles sont là, tout juste attachées à ma personnalité et à mes principes profonds. Donc, elles sont souples, ajustables, négociables, mais le fond est basé sur un respect commun, un respect de soi. C’est l’expression de ses limites quand on se rend là. Plusieurs de mes limites se trouvent du côté de ma patience, mais celles-ci sont superficielles et servent à m’immuniser contre les pertes de temps et les glandus de première.

Sur les réseaux de rencontre, on peut définir des critères de sélection, comme la distance et l’âge, par exemple. Cela dit, j’ai toujours trouvé que ce créneau est sous-exploité parce que ça aurait été plus facile de proposer davantage de critères pour préciser les résultats de la recherche. Malheureusement, je magasine selon la taille, c’est important pour moi parce que je mesure six pieds (talons hauts en sus) et que j’ai expérimenté ce que cela fait quand je suis en compagnie d’hommes plus petits que moi, je les préfère plus grands que moi. Mais le tri ne peut s’effectuer selon ce que l’on souhaite vraiment. De toute façon, tout est fermé depuis plusieurs semaines, comme je l’ai mentionné dans ma dernière chronique, et je précise que la tangente se maintient à ce niveau et il en sera ainsi pour une durée indéterminée. J’ai même perdu l’envie d’échanger avec des gens sur ces sites, d’occuper mes soirées à être déçue des résultats d’entretiens avec des hommes brisés, lol!

Au moment d’écrire ces lignes, en voici un qui arrive par Facebook. C’était un de mes « amis » déjà, mais nous n’avions pas vraiment échangé. Il m’écrit un samedi soir vers 22 h pour obtenir de l’information concernant mes services professionnels. En bonne dévouée à l’égard de ce que j’entreprends dans ma vie, je lui réponds généreusement pour en venir à lui proposer un rendez-vous téléphonique. Il prolonge cependant la conversation sur d’autres sujets découlant de notre situation commune de célibataire.

Je ne pouvais pas passer outre, car il est bel homme, se décrivant même comme un dieu grec! Grand, prenant bien soin de sa personne, il est mannequin et photographe dans ses loisirs, ingénieur de profession. Quand je vous disais que Ruth me sortait de mes préférences, il habite loin et a presque deux décennies de plus que moi. Mes critères de sites de rencontre n’auraient pas pu le dénicher, mais j’ai accueilli l’expérience qu’on me proposait avec ouverture, en faisant preuve d’une transparence absolue, même si cela exigeait que je lui fasse confiance pour y arriver. Je me suis trouvée très bonne de pouvoir faire preuve d’une telle authenticité, assumant ma vérité. C’est ce que ce défi m’a permis de mesurer : réussir à être moi.

L’échange de messages (et même une conversation vidéo) a duré deux jours, jusqu’à ce qu’il choisisse de présenter cette partie brisée en lui au lieu de la cacher pour se mettre en valeur. Après son analyse, il a conclu sous le couvercle de sa blessure, et ça s’est terminé comme un poisson qui retourne au fond de l’eau. Explication.

Il se dit blessé parce que son ex-conjointe l’a privé de relations sexuelles durant leur relation, et il a décidé de rester accroché à cela. Il va dans la vie avec un sentiment aigu de méfiance envers les femmes. Il me demandait comment j’étais sur le plan amoureux. Je l’ignore. Ça fait 15 ans que je suis seule. Ce que je sais, c’est que je m’aligne sur une connexion de cœur profonde, avec un partenaire de vie choisi par mon âme. C’est une expérience nouvelle que je m’apprête à vivre sous le sceau de l’amour vénusien (2e chronique). Je ne peux pas prédire comment je me sentirai, car mon livre de vies terrestres ne contient aucune indication sur ce qui m’attend après l’évolution spirituelle que j’ai vécue dans cette incarnation. Cette évolution a été le résultat de mes libérations et de mes changements de plans de conscience survenus pendant ma période de célibat.

Comme vous connaissez mon bon vouloir et ma grande générosité, j’ai pris l’initiative de lui offrir l’ensemble de mes méditations guidées, d’une valeur de 4000 $, pour l’aider à vider ses espaces problématiques, notamment celles qui ciblent la libération des mémoires sexuelles. À la suite de ce cadeau, il a haussé le ton en me disant qu’il était capable de payer ses trucs dans la vie, qu’il ne m’avait rien demandé (une hésitation à ne pas utiliser ce que je venais de lui offrir). Quelques lignes plus tard, lorsque je lui suggérais de faire la méditation en lien avec la kundalini, il a laissé tomber la balle au beau milieu de la discussion. Pas de merci ni de bonne soirée, rien! Sans me vexer, je l’ai interprété comme un manque de classe, de cœur, de conscience, et je lui ai pardonné.

Comme vous savez, mon canal voit le plein potentiel d’une personne, d’une situation, d’un échange. J’ai vu jusqu’où ses talents auraient pu contribuer à ma vie, et où les miens auraient pu faire une différence dans la sienne, ce qui explique pourquoi j’ai ouvert complètement la porte de mon cœur. Si mon cadeau le dérangeait, il aurait pu me virer une contribution volontaire. Je n’ai pas caché ma précarité financière, celle-ci a même penché dans la balance étant donné son côté élitiste. Il a fermé le ballant qui aurait pu ramener la situation au juste, comme un gros égoïste non assumé, mon test de gratuité me l’a très facilement révélé. Non, je ne veux pas avancer auprès d’un tel partenaire, car je suis généreuse. De plus, je sais qu’il n’a pas écouté mes canalisations, parce que c’est assez puissant comme connexion avec l’âme, et que c’est certain, j’en aurais entendu parler, j’aurais eu un retour de sa part à propos de sa délivrance et croissance par l’expérience. Mon cadeau s’est donc retrouvé dans la filière 13, comme le dit l’expression.

Cinq jours se sont écoulés sans retour de sa part depuis qu’il a laissé la balle en pleine conversation, sans la reprendre. J’aurais très facilement pu le ramasser comme on dit, mais je dois surveiller mon tempérament de femme Scorpion, qui peut faire table rase d’une situation donnée. J’ai toutefois appris à faire preuve de compassion et à rester droite face aux personnes qui ne le sont pas. Je me félicite d’avoir réussi même si ça ne paraît pas. Je lui ai tout simplement écrit : « À quoi joues-tu, c’est quoi, ton problème, han ? » Je suis sage, directe certes, mais ça a le mérite d’éviter les malentendus.

Il a répondu qu’il est trop brisé pour pouvoir s’aider avec ce que je lui propose, que sa solution consiste à faire le Chemin de Compostelle, et c’est tout. Effectivement, c’est son droit, même si cela reste une illusion. Compostelle ne va pas le guérir de son problème, parce qu’il le fuit. C’est quelque chose qui se règle ici et maintenant, nulle obligation de se rendre à l’autre bout du monde pour en prendre conscience et changer quelque chose en soi. Cela s’est avéré un mensonge, car il est finalement allé en vacances à La Havane pour continuer à faire son beau devant les dames qu’il croise sur sa route. J’ai fait mes pardons au fur et à mesure.

Ça a été difficile pour moi. Je suis très près de cette génération X. Mes oncles et tantes m’ont déjà initiée aux forces et faiblesses de cette génération. Des professeurs, des collègues, des clients… Ce sont eux qui m’ont accueillie dans la société. Ils sont travaillants, compétents, talentueux, en plein dans la manière de faire fonctionner le système et la société. Je les aimerai toujours inconditionnellement. J’ai même plus d’amis parmi eux que dans ma propre génération.

Cependant, ils ont un problème de considération d’autrui. Ils sont très égocentriques, hautains même, et, selon eux, il est hors de question d’entrer dans un sujet-vérité, de communiquer le fond de leurs pensées, puis de les assumer en plus. Ils choisissent le faux calme, c’est-à-dire qu’ils laissent traîner les choses pour qu’elles ne soient jamais réglées. Ils se retirent furtivement, pour que tu comprennes toi-même que tu ne vaux pas la peine qu’ils s’ouvrent à toi, qu’ils prennent le temps de régler leurs problèmes dans la vie. Ils se savent brillants, moi je vois le désastre de la non-gestion de la blessure d’abandon qu’ils portent.

J’ai donc continué à mettre beaucoup d’amour et de guérison sur ce sujet qui, sur le plan karmique, est encore actif chez nous. Je peux le remercier pour cela. J’aurais pu, avec mon égo, mettre aussi cette expérience à la poubelle comme il l’a fait, mais je me suis assumée et j’ai été chercher le seul filon qui me restait, c’est-à-dire me servir d’une photo de son mannequinat pour une page couverture de revue. J’ai facilement accès à des images gratuites et libres de droits. Cependant, j’ai un trophée qui symbolise ma réussite à mener ma vie de classe avec beaucoup d’ouverture et de transparence, de bonté et de bienveillance, et de générosité d’être. Voilà mon pied de nez à cette génération. Je suis capable de vous montrer, de vous enseigner qu’on peut y arriver avec détermination et courage.

Les deux parties doivent avoir ce même élan pour réussir à se sortir de son chagrin au plexus. Je le lui souhaite, c’est fait de mon côté. Check!

Étant donné que tout est calme de mon côté sur le plan amoureux, le mois prochain, je vais expliquer comment l’homme brisé en lui m’a permis de voir le miroir de la femme brisée en moi.

Soyez béni/es!

 

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