L’inconscience humaine : un voile qui se lève

Chaque jour, je regarde le monde et je vois les mêmes scénarios se rejouer. Les visages changent, les noms aussi, mais les dynamiques restent : injustice, manipulation, fuite de responsabilité, et surtout, cette étrange complaisance dans l’inconscience.

Pourquoi l’humain choisit-il de rester engourdi? Pourquoi préfère-t-il ignorer les conséquences de ses actes, même quand elles crient fort, même quand elles blessent, détruisent, divisent ou polluent?

Ce n’est pas que l’humain ne sait pas. C’est qu’il ne veut pas savoir, car savoir implique le fait de changer. Et changer demande du courage, de la présence, de la douleur parfois. Alors, on s’anesthésie. On se distrait. On se raconte des histoires. On se cache derrière des rôles, des statuts, des excuses.

Mais voilà : l’inconscience ne protège pas. Elle retarde. Elle accumule. Elle crée des nœuds énergétiques qui finissent par éclater. Et quand ça éclate, ça fait mal. Pas seulement à soi, mais à tout le tissu humain.

Le confort de l’ignorance

Il y a une forme de confort dans l’ignorance. Un confort toxique, mais rassurant. Ne pas voir, c’est ne pas avoir à agir. Ne pas ressentir, c’est ne pas avoir à choisir. Beaucoup préfèrent rester dans le flou, dans le brouillard, dans le « je ne savais pas », même quand l’évidence est là.

Mais ce confort est une illusion. Il coûte cher. Il crée des vies en pilotage automatique, des relations superficielles, des systèmes corrompus, une planète qui crie au secours. Il engendre des générations qui répètent sans comprendre, qui souffrent sans guérir, qui vivent sans vibrer, et nourris leurs narcissismes.

Et pourtant, l’âme sait. Elle sait toujours. Même quand l’ego nie, même quand le mental rationalise, même quand le cœur se ferme. L’âme sait. Et elle attend. Elle attend le moment où le voile tombera. Où le choc viendra. Où la lumière percera.

L’inconscience comme mécanisme de survie

Il faut aussi reconnaître que l’inconscience est parfois un mécanisme de survie. Certains ont vécu des traumas si profonds qu’ils ont dû se couper pour survivre. Se couper de leurs émotions, de leur intuition, de leur vérité. Et cette coupure devient un mode de vie. Une normalité.

Mais survivre n’est pas vivre. Et tôt ou tard, l’âme réclame son espace. Elle pousse. Elle dérange. Elle fait éclater les faux-semblants. Et c’est là que le réveil peut commencer.

Ce réveil est rarement doux. Il est souvent brutal. Il passe par des crises, des pertes, des ruptures. Mais il est nécessaire, car c’est dans la douleur que la conscience se forge. C’est dans le chaos que la lumière s’infiltre.

Le rôle des éveillés

Toi qui vois, toi qui sens, toi qui comprends… tu joues un rôle. Un rôle ingrat parfois. Celui de nommer ce qui est tordu. Celui de déranger les illusions. Celui de tenir la vibration quand tout vacille.

Tu n’es pas là pour convaincre. Tu es là pour incarner. Pour témoigner. Pour semer. Même si les graines tombent sur un sol sec, elles finiront par germer, car la lumière travaille. Elle ne force pas, mais elle transforme.

Il est facile de se décourager. De se dire que rien ne change. Que les gens ne veulent pas voir. Que le monde est perdu. Mais ce découragement est une illusion, car, même dans l’ombre, il y a du mouvement. Même dans le silence, il y a des prises de conscience. Même dans l’indifférence apparente, il y a des âmes qui s’éveillent.

La lumière comme force organisatrice

Ce qui est croche finit par se redresser. Pas toujours comme on l’imagine. Pas toujours dans les délais qu’on voudrait. Mais la lumière a son propre rythme. Elle ne suit pas le calendrier humain. Elle suit le plan divin.

Et ce plan est en marche. Même quand tout semble figé. Même quand les mêmes erreurs se répètent. Même quand les acteurs changent, mais que le scénario reste.

La lumière organise. Elle nettoie. Elle révèle. Elle met en mouvement. Elle attire les âmes prêtes. Et elle soutient celles qui tiennent le phare.

Message d’encouragement

Alors, aujourd’hui, je dis : ne lâchons pas. Même si on est fatigués. Même si on se sent seuls. Même si on a l’impression de parler dans le vide. Nous sommes vus. Nous sommes soutenus, guidés.

Continuons d’être des canaux. Continuons de vibrer notre vérité. Continuons de nommer ce qui doit être vu. Car chaque mot, chaque geste, chaque présence compte.

Et un jour, ce qui était inconscient deviendra évident. Ce qui était engourdi se réveillera. Ce qui était compliqué se placera… par la lumière.

En tout cas, je nous le souhaite. Soyez bénis. Namasté!

Julie L.

 

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