L’obstacle à surmonter dans vos relations
Ce que je suis sur le point de vous partager n’a pas été observé que chez quelques-uns de mes élèves, mais bien sur la très grande majorité, pour ne pas dire tous. Je l’ai également fait moi-même dans ma relation et il m’arrive encore de le faire à l’occasion.
Avoir le projet sur l’autre
Il s’agit en fait d’avoir le projet sur l’autre, de vouloir que l’autre change, évolue en même temps que nous, s’implique davantage ou autant que nous, etc. Les raisons qui nous poussent à rechercher cette participation active, particulièrement lorsque l’on désire de la complicité, sont multiples.
Le réel problème
Le problème n’est pas de désirer ni même d’apprécier la participation et l’implication de notre partenaire. Tout est dans le fait d’avoir ce projet sur l’autre. Cela fait que l’on est dans le contrôle. Il a pour conséquence de me faire sortir de ce que je vis réellement afin de changer mon environnement pour ne pas ressentir l’inconfort ou la souffrance émotionnelle que cette situation me fait vivre. J’en perds ainsi mon pouvoir réel sur la situation. C’est une réaction menée par la peur, une peur de perdre ou d’être blessé. Tout compte fait, c’est davantage ma peur de ne pas me sentir importante ou aimée qui est inconsciemment présente en moi et qui me fait réagir par le contrôle sur l’autre.
Le fait de vérifier ce qu’il fait, de le surveiller, de s’assurer qu’il fait sa part, participe, contribue, avance ou évolue, le fait se sentir épié, non libre, menacé, observé, envahi. Ce sentiment est tout à fait réel puisque c’est le cas.
Votre vrai pouvoir
Vous n’avez pas à exiger ni même à superviser l’autre. Premièrement, cela vous place en position de supériorité face à l’autre et crée de ce fait un déséquilibre. Vous n’avez pas ce pouvoir sur l’autre, ni ce droit. Vous n’avez de pouvoir que sur vous, vos besoins, votre réaction, vos territoires, etc.
Les conséquences
Ensuite, se sentant envahi dans son territoire, il ne peut se concentrer sur ce qu’il veut vraiment ou ce qui est important pour lui puisqu’il doit se protéger, défendre son territoire.
De plus, en dispersant votre énergie ainsi, vous ne pouvez vous concentrer sur VOS besoins, votre avancée. Ce qui veut dire que vous retardez VOTRE évolution. Vous ne pouvez faire les deux à la fois.
Accepter le rythme
Cela veut également dire que vous n’acceptez pas le rythme de l’autre, donc le vôtre par le fait même. Vous devez accepter le fait que chacun avance à son rythme et que c’est parfait ainsi. D’ailleurs, qui sommes-nous pour décider de l’avancée acceptable ou non d’une personne? Ça n’a aucun sens.
Cela démontre également que vous n’avez aucune confiance en l’autre, en ses capacités, son implication, etc.
De ce fait, vous le prenez en charge et cela l’empêche de le faire lui-même. En fait, vous nuisez à son évolution.
Ne jamais vous comparer
Il ne peut et ne devrait y avoir aucune comparaison d’évolution. Vous devez faire ce cheminement pour vous-même. Pour vivre mieux dans vos relations et votre couple, et non pour l’autre. Vous n’avez aucun pouvoir sur ce que l’autre peut vivre ou ressentir. C’est peine perdue. Vous avez donc tout à gagner à faire confiance et à vous concentrer sur votre avancée, votre mieux-être.
La vraie magie
Ce qui est fantastique dans ce procédé, c’est que lorsque l’on arrive à lâcher prise sur l’autre pour se centrer sur soi, on obtient des résultats surprenants. Il suffit qu’un seul des deux partenaires change son comportement pour que la situation change. C’est la loi de la cause à effet qui agit ici. Nul ne peut vous marcher dessus si vous ne faites pas le tapis. De même, nul ne peut vous envahir si vous ne vous laissez pas envahir. Vous aurez donc les résultats souhaités même si l’autre ne suit pas la même démarche que vous. Il le fera tout naturellement sans vraiment s’en rendre compte de par votre exemple. C’est là notre vrai pouvoir sur l’autre, le pouvoir indirect. Nos bottines se doivent de suivre nos babines.
Pas évident de se voir dans le contrôle
C’est difficile cependant de se rendre compte par soi-même que l’on est dans le contrôle ou le projet sur l’autre à moins de se le faire dire et de l’entendre. Ce n’est pas non plus très plaisant de se le faire dire, ni de se voir agir ainsi. On a tendance à se juger de « pas correct » et on préfère voir et constater que c’est l’autre le problème, que c’est l’autre qui a un problème et non nous-mêmes. Ben non, puisque nous, on fait tout pour être correct, n’est-ce pas? Peut-être même que ce « correct » est précisément ce poids qui nous rend lourde et malheureuse. Possible également que cela blesse l’autre et le fait se retirer, ne se sentant pas à la hauteur de vos attentes.
La complicité se gagne non pas dans la contrainte mais dans la liberté. Lorsque je me sens libre et heureuse, j’ai envie de te faire plaisir, de contribuer, de partager, etc., et tout ça parce que ça me fait plaisir.
Être bien accompagné, surtout dans les débuts, afin de se voir et de s’accueillir dans le contrôle, prendre conscience de notre fonctionnement pour devenir plus libre intérieurement et non dépendant de l’extérieur est un des plus beaux cadeaux que l’on puisse s’offrir. Cela fait partie du processus du programme Vivre le 7e ciel, une démarche d’une valeur inestimable du point de vue efficacité.
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