NOS LIMITES SONT NOS PLUS GRANDES ENNEMIES

Et pourquoi sommes-nous tant limités, demanderont certains? La réponse est tellement évidente : parce que nous ne nous aimons pas suffisamment pour croire que nous méritons TOUT dans la vie. Pas seulement des miettes, des restants de table, comme on nous a fait croire trop souvent, mais tout le repas au complet. Plusieurs se souviendront sûrement de l’affirmation trop souvent entendue : je suis né pour un petit pain. Eh bien, quand c’est ce que l’on croit au plus profond de soi (même inconsciemment), c’est ce que nous attirons. Ce qui fait que nous auto-saboterons tous nos projets de vie qui ne vont pas dans ce sens…

L’amour de soi : un antidote de prédilection à l’auto-sabotage

En fait, si on commence à s’aimer comme on est, avec nos qualités comme nos défauts, on attirera automatiquement les gens et les événements qui viendront confirmer ce que l’on pense de soi. Évidemment, le contraire est aussi vrai. Si on ne s’aime pas, on aura beau faire tout ce qu’on peut pour embellir notre corps physique, on pourra même porter au visage tous les masques du monde pour cacher notre mal-être intérieur, les vrais gens de cœur, tout comme les enfants qui savent si bien le faire d’ailleurs, ne s’y feront pas prendre et démasqueront notre imposture. L’amour de soi est donc notre meilleure carte de visite, celle qui ne ment pas et qui nous présente sous notre vrai jour.

Les gens inconscients, ou qui se sont endormis en cours de route en s’enlisant sans s’en rendre compte dans les sables mouvants de leur immuable fatalité, ont tout simplement oublié cette vérité toute simple : « Vivre dans la conscience, c’est savoir qu’on a le pouvoir de changer les choses ». Eh oui ! Nous avons tous ce pouvoir de créer notre route, borne après borne, kilomètre après kilomètre, et personne d’autre ne le fera pour nous. Les gens qui se sont engourdis dans leurs dogmes limitatifs ou leur morale étouffante ne font qu’attendre inlassablement que d’autres leur apportent la vérité, les guérissent de leurs maladies ou leur promettent la paix de l’âme à la fin de leurs jours. Ne trouvant jamais ce qu’ils cherchent vraiment puisqu’ils le font à l’extérieur d’eux, ils vivent toujours dans la déception, deviennent frustrés et finissent par abdiquer. L’effort qui leur est demandé pour se sauver eux-mêmes étant trop grand, ils préfèrent fermer les yeux et mourir à petit feu. Mais c’est leur choix et ni vous ni moi ne pouvons faire quoique ce soit pour les en dissuader, à moins de prêcher par l’exemple.

Une chose que les Tibétains m’ont enseignée, c’est qu’il n’y a aucun état qui ne soit permanent, même pas la détresse. Tout est temporaire et peut être changé par la force d’une seule pensée. Je reçus dernièrement un message électronique dans lequel une personne me décrivait les mille et un malheurs de sa vie. Je vous épargnerai les détails, vous n’y survivrez pas. Elle se retrouvait aujourd’hui, à 58 ans, sans le sou, obligée de quémander des emplois minables pour survivre. Lui retournant son courriel avec, en pièce jointe, une brève réponse — les victimes ne les lisent habituellement pas de toute façon — je soulignai en caractères gras tous les endroits où elle avait utilisé la phrase : « Vous savez comme c’est difficile de se trouver un emploi à mon âge ». Je lui fis remarquer que la vie se chargeait toujours de nous servir le menu qu’on lui commandait, et qu’il était peut-être temps pour elle de changer ses croyances si elle voulait attirer autre chose que la pauvreté. Je n’en ai pas eu de nouvelles. Peut-être que l’effort demandé était trop grand, à moins qu’elle ait gagné le gros lot et qu’elle ait omis de me le dire…

Notre valeur personnelle et l’auto-sabotage

La confiance en soi est quelque chose que l’on doit travailler toute sa vie et elle dépend de la valeur que l’on se donne soi-même. Par exemple, plus on s’aimera, plus cette confiance prendra de l’expansion en nous. Si, à l’opposé, on ne s’aime pas, les doutes feront surface, attirant des gens pour nous confirmer leur véracité et nous prouver qu’on a bien raison de ne pas s’aimer. Mais, pourquoi a-t-on perdu avec les années cette confiance en soi ?

Quand on vient au monde, notre valeur est au maximum. On arrive ici-bas avec des buts très louables que l’on veut atteindre ou même dépasser, assortis d’une pléthore de projets qui requerront que nous nous attribuions une valeur maximale. En d’autres termes, on arrive sur terre tout beau et tout propre, disons comme un vingt dollars tout neuf fraîchement sorti des presses. Mais alors là, la sauce peut commencer très tôt à se gâter. Au fil des : « Tu ne vaux rien. Comme tu es bête. Tu ne fais jamais rien de bon. Quel idiot tu as fait de toi ! Mais tu te prends pour qui ? Sois belle et tais-toi. Fais plaisir à papa et à maman. Tu n’as aucun talent toi, etc. », le billet jadis si joli se chiffonne tout seul avec les années à force d’avoir été manipulé. Si bien qu’il se salit, se perce ou se déchire parfois. Par une journée de temps particulièrement gris, on le regarde et on se met à croire que personne ne le désirera jamais plus vu son état déplorable, que sa valeur a diminué avec les années, que celle-ci est peut-être passée de vingt dollars à cinq, à deux ou pire, à rien. Mais rien n’est plus faux, car un vingt dollars demeurera toujours un vingt dollars, qu’il soit laid, sale, percé ou chiffonné.

Prenez un instant et, en toute honnêteté, sans vous juger, demandez-vous à combien vous estimez votre valeur actuelle. Vous pouvez même écrire le chiffre qui vous monte intuitivement à l’esprit sur un bout de papier. Après quoi, selon le résultat obtenu, demandez-vous de quelle façon vous pourriez l’augmenter. Je ne connais personnellement qu’un seul moyen : l’amour de soi. Comment y arriver ? En se faisant par exemple de petits et de grands plaisirs plus souvent, en jouant à l’égoïste. Entre vous et moi, vous savez ce que c’est que l’égoïsme ? C’est de l’amour de soi déguisé. Tant qu’on ne nuit pas aux autres, où est le mal à se faire du bien ?

Résumons en disant que plus on sera heureux, plus notre valeur personnelle s’élèvera d’elle-même, et plus on la transmettra autour de soi, et cela, par notre seul état d’être ! Ainsi, en croyant hors de tout doute en notre droit divin à l’abondance sous toutes ses formes, on cessera de mettre sans le savoir des entraves dans nos plus beaux projets de vie, et on attirera TOUT… sans limites !

André Harvey

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NOS LIMITES SONT NOS PLUS GRANDES ENNEMIES

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