Perles de lecture!

À l’adolescence, mon activité préférée était, sans contredit, la lecture. Je dévorais au moins un livre par semaine et j’ai même traversé les quelques 700 pages du roman L’île mystérieuse de Jules Verne en quelques jours… J’ai puisé dans cette passion une très bonne connaissance du français écrit ; ce qui m’a été fort utile par la suite. Puis, mon ouverture à de nouvelles façons de percevoir le monde m’a conduit vers des ouvrages qui traitaient davantage du fond que de la forme.

Je crois que le livre Messagers de l’Aube, de la médium américaine Barbara Marciniak, que j’ai lu il y a 25 ans, a été l’un de ceux qui m’ont le plus marqué. En parcourant ces pages, je n’arrêtais pas de me dire que ce savoir faisait déjà partie de moi. Mais cet écho intérieur a atteint son apogée avec la série Conversations avec Dieu de Neale Donald Walsch. J’étais fasciné. Peu importe d’où provenaient ces informations, elles me faisaient profondément vibrer. Comme si elles ravivaient une mémoire endormie depuis longtemps.

L’un des messages les plus fondamentaux que je retiens de son œuvre est résumé dans l’extrait suivant, qui touche la question existentielle voulant que nous soyons ici-bas pour apprendre des choses :

« La vie n’est pas une école?

—Non.

—Nous ne sommes pas ici pour apprendre des leçons?

—Non.

—Alors, pourquoi donc sommes-nous ici?

—Pour vous rappeler, et recréer Qui vous Êtes. L’école est un endroit où tu vas s’il y a quelque chose que tu ne sais pas et que tu veux savoir. Ce n’est pas un endroit où tu vas si tu sais déjà quelque chose et que tu veux simplement faire l’expérience du fait que tu le sais… La vie, comme tu l’appelles, est une occasion pour toi de savoir de façon expérientielle ce que tu sais déjà de façon conceptuelle. Pour cela, tu n’as rien à apprendre. Tu n’as qu’à te rappeler ce que tu sais déjà et à le mettre en pratique. Car en tant qu’âme, tu sais toujours tout ce qu’il faut savoir, rien ne t’est inconnu. Mais l’âme cherche toujours à faire l’expérience… elle n’a qu’un seul désir : changer l’idée la plus élevée qu’elle se fait d’elle-même en sa plus grande expérience…Et dans le monde de Dieu, il n’y a ni obligations, ni interdits. Fais ce que tu veux. Fais ce qui te reflète, ce qui te représente sous une version plus grande de ton Soi. Mais ne juge pas, bénis tout, car, à travers la vie en expression, tout est la création de Dieu… »

Dans Le Dieu de demain, l’auteur aborde la question des relations amoureuses et notamment le sentiment d’avoir été blessé par autrui :

« Le sentiment d’être blessé n’est qu’un acte d’oubli. Tu as oublié qui tu es, et qui est l’autre, et tu as oublié ce que vous faites là tous les deux. Vous vous êtes fusionnés dans la maya, vous êtes devenus l’illusion. Vous vivez l’histoire que vous avez créée ; comme un scénariste endormi en train de rêver qu’il vit son propre scénario. Tu peux jouer ce scénario jusqu’à la fin, amère et triste si tu veux, mais tu connais déjà la fin, alors à quoi bon?

— Non, je ne connais pas la fin. Quelle est-elle?

— Toujours la même. Un jour, tu t’éveilleras — dans cette vie ou la suivante ou l’autre ensuite — et tu comprendras alors Qui Tu Es Vraiment et Qui Sont Tous Les Autres, et tu pardonneras tout à chacun, allant au-delà du pardon pour accéder à cet espace où tu sauras très bien que celui-ci ne sera pas nécessaire. Tu verras la perfection du processus, comment tout s’est merveilleusement enchaîné pour permettre ta propre évolution et tu remercieras les acteurs de Ton scénario. »

Aussi tirée de cet ouvrage, la troisième prise de conscience majeure que je voulais partager concerne le sens des relations. À une époque où une majorité d’entre elles aboutissent à une rupture ou ne sont pas enthousiasmantes, la perception suivante apporte un éclairage inédit :

« Tes relations ne durent pas parce que tu ne comprends pas ce que tu y fais. Tu essaies de TROUVER l’épanouissement plutôt que de le CRÉER. Tu crois que la relation est un processus de découverte, mais ce n’est pas le cas. C’est un processus de CRÉATION. On peut dire la même chose de la Vie.

—Mais j’ai essayé de « créer » la joie, le bonheur et l’accomplissement dans mes relations, mais parfois l’autre personne est tout de même partie. Alors qu’est-ce qui est vrai là-dedans?

—Est-ce que cela a retiré la joie, le bonheur et l’accomplissement de ta vie?

—Bien sûr.

—Alors, tu ne les avais pas au départ. Personne ne peut emporter AVEC LUI ce qui est EN TOI. Rappelle-toi cela. Toujours.Tu ne peux vivre à l’extérieur ce que tu n’as pas à l’intérieur de toi. Tu n’y arriveras jamais par l’entremise de l’autre personne dans ta relation, je peux te le confirmer. Si tu lui imposes ce fardeau, elle ne pourra jamais le porter. Elle s’enfuira aussi vite qu’elle le pourra, voyant un trou en toi qu’elle ne pourrait jamais remplir même si elle essayait.

Le but de la relation n’est pas de trouver l’accomplissement, mais de partager ton propre accomplissement. Ni de trouver la joie, mais de PARTAGER TA JOIE. […] Si tu n’es pas heureux en entrant dans une relation, tu n’y apporteras aucun bonheur. Et dans les relations humaines, je te le redis, tu ne découvriras QUE CE QUE TU Y METTRAS. C’est vrai de toute la vie. Tu attendras toujours en vain que quelqu’un d’autre te le fournisse. »

*  *   *

Lorsque je suis en relation avec une femme, ma conscience d’être d’abord une âme comportant les deux polarités — yin et yang — m’aide beaucoup à améliorer la connexion. En me disant que nous sommes des âmes avant d’être homme/femme, cela permet de dépasser plus facilement les jeux de rôles appris par cœur dans le cadre des conditionnements sociaux qui nous ont été imposés depuis notre arrivée dans ce monde…

Se libérer des carcans, quel bonheur! Notre libre arbitre ne nous permet-il pas de le faire?

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