Prendre sa place et ne pas déranger.
C’est une question d’équilibre et un objectif qui est très difficile à atteindre pour l’ensemble des humains sur terre. Il s’agit d’une thématique qui demande du temps, de la patience, de l’écoute, qui requiert une compréhension supra-mentale, et surtout une très grande ouverture du cœur. Tant que le cœur est fermé, c’est la haine qui brouille la vie, puis ça devient une osmose, qui s’avère difficile à changer à la longue. Voilà pourquoi je dis que le temps n’apporte pas l’évolution de la conscience, mais il est nécessaire pour comprendre son cheminement et surtout, pour apprendre à ne plus commettre les mêmes erreurs. On progresse seulement si on apprend à aimer à travers ça.
Pour Être Qui On Est, deux vibrations sont requises : la paix et la douceur. À défaut d’être sur sa fréquence naturelle, dite divine dans la matière, on est pollué par le Faire, plus les expériences qui ont causé de la souffrance et qui portent l’ombre. Ça occasionne également des tempéraments explosifs, voire démesurés, quant aux réactions subjectives de l’ego et de l’inconscient.
Pour être en paix, nous n’avons pas le choix, nous devons absolument avoir entrepris un cheminement spirituel pour dépasser le jugement qui condamne, provenant des autres sur nous, et de nous sur eux, incluant celui qu’on émet face à soi. Nous devons également nous remettre à l’ordre afin de pouvoir libérer ses zones de souffrances émotionnelles et mentales et les discipliner afin que la lumière reprenne place en nous. Nous pouvons alors nous sentir bien dans le silence et habiter pleinement son moment, avec ouverture.
L’équilibre n’est pas permis tant que nous n’avons pas pu nous stabiliser dans Qui Nous Sommes et dans notre vie. Ça restera toujours dans la tornade qui nous ébranle et qui nous fait perdre tous nos repères. Sans l‘intervention de notre âme et de la maturité dont elle dispose pour nous amener à être responsable de notre vie dans la création, au-delà même du temps.
Le mental a compensé pour l’absence du cœur en action dans notre société. C’est pour cela que tout bascule et qu’il y a tant de problèmes, partout dans le monde. Les gens ont l’impression d’exister parce qu’ils sont dans le Faire, mais ils ne prennent pas le temps d’inclure une qualité de soi dans ce qu’ils entreprennent. C’est à long terme qu’ils réalisent qu’ils sont une coquille vide, a laquelle il manque de leurs splendeurs dans leur vie.
Lorsque Nous Sommes, tout est ouvert, ce qui nous permet d’accueillir la vie, de voir les prochaines étapes aussi clairement. C’est une énergie d’Amour qui magnétise encore plus de paix afin que nous puissions réaliser le plein potentiel de chaque situation et contact.
Pour ce qui est de la douceur, elle vient avec le côté noble du cœur. C’est le respect qui est en soi, qui œuvre à suivre son chemin de vie, en respectant les autres et la vie en général, peu importe le règne. Elle prend racine dans la gentillesse, le retour à l’innocence et à la pureté du cœur. Cela amène une grande force de droiture, d’alignement et d’ancrage. Tout devient unifié, vérité, partage et simplicité. C’est un grand mouvement universel qui se retrouve dans la communion de son soleil intérieur. La patience est de mise parce que ça prend de l’attention de notre part pour se rendre là.
On ne veut pas brusquer le mouvement ou les gens. Il ne faut pas essayer d’être, parce que c’est un verbe direct, et que c’est maintenant que ça se passe. Pouvez-vous être l’équilibre en toutes circonstances? Oui si la paix, le juste et l’être sont épurés par la lumière.
Toutes les démarches basées sur la gentillesse et le désintéressement face au résultat sont les fruits du Dharma. Il en résulte une roue sans fin qui fait que ça n’arrête pas de bien aller! Entourez-vous de gentils et de bienveillants, qui honorent leurs paroles. Soyez vrai avec eux en retour. Vous construirez sur des dimensions, des filons de créations supérieures, qui résisteront au passage du temps, et qui dépasseront les limites de l’univers. Soyez autonome.
Julie L.
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Prendre sa place et ne pas déranger. Prendre sa place et ne pas déranger. Prendre sa place et ne pas déranger.
