Quelques citations de Neale Donald Walsh
Il nous fait plaisir de vous partager les écrits d’un grand sage. Merci à son éditeur francophone Éditions Ariane, de nous autoriser à diffuser certains passages de la Trilogie des Conversations avec Dieu.
« À présent vient la question suivante : Comment changer une pensée racine ? Voilà une très bonne question. Elle est même très importante, car si les humains ne changent pas quelques-unes de leurs pensées racines, l’humanité pourrait se condamner elle-même à l’extinction. Le moyen le plus rapide de changer une pensée racine, ou une idée qui l’appuie, est d’inverser le processus pensée-parole-action. »
« Le geste à propos duquel tu veux avoir une nouvelle pensée. Puis, prononce les paroles à propos desquelles tu veux avoir une nouvelle pensée. Si tu fais cela assez souvent, tu formeras le mental à penser autrement. »
« Sais-tu dans quelle mesure ton mental a engendré les pensées qu’il entretient maintenant? Sais-tu que ton monde l’a manipulé pour qu’il pense comme tu le fais? Ne vaudrait-il pas mieux que tu manipules toi-même ton mental? »
« Ne vaudrait-il pas mieux, pour toi, de former les pensées que tu veux avoir, plutôt que celles des autres? N’es-tu pas mieux armé avec des pensées créatives qu’avec des pensées réactives? »
« Ton mental est rempli de pensées réactives nées de l’expérience des autres. Un très petit nombre de tes pensées naissent de données que tu as produites, encore moins de tes préférences. »
« Ta propre pensée de base concernant l’argent en est un exemple type. Ta pensée sur l’argent (c’est mauvais) va directement à l’encontre de ton expérience (c’est magnifique d’avoir de l’argent!). Dès lors, afin de justifier ta pensée racine, tu dois courir dans tous les sens et te mentir à propos de ton expérience. »
« Tu es tellement engoncé dans cette pensée qu’il ne te vient jamais à l’esprit que l’idée que tu te fais de l’argent puisse être incorrecte. »
« Le moment est venu désormais de laisser place à ta propre information. C’est ainsi que tu changes une pensée de base pour en faire ta pensée de base et non celle d’un autre. En passant, tu as une autre pensée sur l’argent que je n’ai pas encore mentionnée. »
« Qu’il n’y en a pas assez. En fait, tu entretiens cette pensée de base sur à peu près tout. Pas assez d’argent, pas assez de temps, pas assez d’amour, pas assez de nourriture, d’eau, de compassion dans le monde… Peu importe ce qu’il y a de bon, il n’y en a tout simplement pas assez. Cette conscience du genre humain établie autour du « manque » crée et recrée le monde tel que tu le vois. »
« Plusieurs pensées racines sont en lien avec cette énergie : l’argent est mauvais… L’argent est rare… On ne peut recevoir d’argent pour accomplir l’œuvre de Dieu… L’argent n’est jamais gratuit… L’argent ne pousse pas dans les arbres (alors qu’en fait, il y pousse)… L’argent corrompt. Si tu n’es pas heureux de ta présente situation financière, prends le temps d’y voir clair. Par ailleurs, tu dois comprendre que tu es malheureux de ta présente situation financière parce que tu es malheureux de ta présente situation financière. »
« Ce que je veux vraiment, c’est ce que tu veux vraiment – ni plus ni moins. Ne vois-tu pas que c’est le plus grand cadeau que je t’ai fait? Si je voulais que tu aies autre chose que ce que tu veux, et si je faisais en sorte que tu l’obtiennes, où serait ton libre choix ? Comment peux-tu être un être créatif si je dicte ce que tu seras, ce que tu feras et ce que tu auras? Ma joie est dans ta liberté, non dans ton obéissance. »
« Tu es ce que tu crois être. Quand ta pensée est négative, cela devient un cercle vicieux. Tu dois trouver un moyen de briser ce cercle. Une grande part de ton expérience actuelle est fondée sur ta pensée antérieure. La pensée mène à l’expérience, laquelle mène à la pensée qui mène à l’expérience. Lorsque la pensée racine est joyeuse, cela peut laisser place à une joie constante. Lorsque la pensée racine est infernale, cela peut provoquer, et cela provoque, un enfer continuel. Le truc, c’est de modifier la pensée racine. J’étais sur le point de t’indiquer comment. »
« Il faut d’abord inverser le paradigme pensée-parole-action. Te rappelles-tu le vieil adage « Pense avant d’agir » ? Eh bien, oublie-le. Si tu veux modifier une pensée de base, tu dois agir avant de penser. »
« Exemple : tu marches dans la rue et tu rencontres une vieille dame qui mendie des sous. Tu t’aperçois qu’il s’agit d’une sans-abri qui vit au jour le jour. Tu sais instantanément que même si tu as peu d’argent, tu en as assez pour le partager avec elle. Ta première impulsion, c’est de lui donner de la monnaie, mais une part de toi est aussi prête à fouiller dans ta poche pour y chercher un billet, une petite coupure, peut-être un billet de cinq. Peu importe, tu veux faire en sorte que ce moment soit grandiose pour cette personne. Tu veux la combler. »
« Puis la pensée intervient. « Quoi, t’es fou ? Tu n’as qu’une poignée de billets pour passer la journée et tu veux lui en donner un ? » Malgré cette pensée, tu te mets encore à fouiller dans ta poche pour en trouver un. Mais la même pensée revient, insistante. « Allons! tu n’es pas riche au point de pouvoir tout simplement donner tes billets! Donne-lui de la monnaie, pour l’amour du ciel, et allons-nous-en. » Tu fouilles rapidement dans l’autre poche pour essayer d’en sortir des pièces de monnaie convenables. Tes doigts ne trouvent que des petites pièces. Tu es gêné. Te voilà, tout habillé, bien nourri à marchander avec cette pauvre femme qui n’a rien. »
« Tu essaies en vain de trouver une ou deux pièces convenables. Oh, il y en a une au fond de ta poche. Mais tu as déjà dépassé cette personne, en souriant faiblement, et il est trop tard pour revenir sur tes pas. Elle n’en retire donc rien, et tu n’en retires rien, toi non plus. Au lieu d’avoir eu la joie de connaître ton abondance et de la partager, tu te sens à présent aussi pauvre que cette femme. »
« Pourquoi ne pas lui avoir tout simplement donné tes billets de banque ? C’était ta première impulsion, mais ta pensée s’est soudainement mise en travers de celle-ci »
« La prochaine fois, décide d’agir avant de penser. Donne l’argent. Vas-y ! Tu en as et il en viendra bien davantage. C’est la seule pensée qui te sépare de cette sans-abri. Tu sais clairement qu’il en viendra plus, mais elle, elle ne le sait pas. »
« Quand tu voudras changer une pensée de base, agis en fonction de la nouvelle pensée que tu auras. Mais tu dois agir rapidement, sinon ton esprit tuera l’idée avant que tu t’en rendes compte. J’entends par là que cette idée, ta nouvelle vérité, sera morte en toi avant que tu aies la chance de la connaître. »
« Lorsque l’occasion se présentera de nouveau, agis donc rapidement. Si tu fais cela assez souvent, ton esprit finira par saisir l’idée. Ce sera ta nouvelle pensée. »
« Si ce n’est pas cela, ce devrait l’être. La pensée nouvelle, c’est ta seule chance. C’est ta seule véritable occasion d’évoluer, de grandir, de vraiment devenir qui tu es vraiment. Présentement, ton esprit est rempli de vieilles pensées. Non seulement de vieilles pensées, mais surtout des vieilles pensées de quelqu’un d’autre. Il est important, il est temps cette fois de changer d’idée à propos de certaines choses. C’est cela, l’évolution. »
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