Qu’est-ce que tu gardes comme impression sur ta dernière relation?

Est-ce important pour toi d’être satisfait(e) de cette expérience?

Es-tu libéré(e) et en parfaite harmonie à ce sujet?

Si vous répondez trois fois oui… bravo! Vous avez bien fait les choses. Mais trois oui en profondeur, sincères, c’est beaucoup mieux! Souvent, l’émotion nous creuse des sous-caves, nous transformant en plusieurs couches d’acceptation, le tout assorti de mécanismes de défense qui, parfois, nous permettent de rester à un stade donné et peu progresser pendant des années.

Il y a 12 ans que je suis sortie de la relation avec le père de mes enfants. Vous me savez très avisée quand il s’agit d’accueillir ce qui se passe dans ma vie. Le mois dernier, je vous avais entretenus sur ce sujet des enfants du divorce. Je vous assure que ça travaille toujours pour gagner en profondeur, et que je suis presque rendue au dernier sous-sol. Il m’aura fallu un cycle complet pour faire le tour de cette relation, après la séparation. À chaque instant, pendant ces douze années, j’ai été à l’écoute de ce qui ne fonctionnait pas, en essayant de le guérir, et de porter son fruit jusqu’à l’étape supérieure. De plus, c’était une relation qui n’était pas dévastatrice négativement, comme certains couples qui se séparent et qui sont véritablement dans le pétrin émotionnel.

J’ai juste accepté ce qui en était et je l’ai assumé, par souci d’intégrité face à mon âme, d’autant plus que mon jugement était logé dans le 2e chakra à cette époque. J’ai dû apprendre seule à le passer vers et par le cœur, et j’y suis arrivée. Aujourd’hui, je suis capable de beaucoup de compassion pour élucider la situation et apporter un éclairage pour celles et ceux qui vivent ce genre de situation. Je dis que ça sent le progrès.

Il y a quelques semaines, j’ai réalisé que c’était important pour moi que mon ex-mari me pardonne pour tout. Je trouvais ça le fun qu’il participe à ma libération. En fait, je lui ai transmis la dernière chronique, avec un message supplémentaire dans lequel je lui demandais pardon d’avoir manqué de maturité face à notre création, manqué d’amour envers ce que l’on avait construit, et d’avoir allégé mes responsabilités écrasantes.

Il m’a répondu rapidement, sur un ton bienveillant : « Oui Julie, je te pardonne. » Je l’ai remercié, mais ça ne m’a soulagée que d’un étage. Je lui ai demandé de descendre un peu, de gagner en profondeur et d’aller voir si véritablement, il me pardonne. Comme sa réponse tardait à venir, j’ai pris les devant en lui donnant le temps de faire son introspection, de faire le tour de la question réellement. De plus, je lui ai offert mon accompagnement pendant ce processus, en lui précisant qu’en tout temps, il pouvait me parler de tout, me demander n’importe quoi pour éclairer sa lanterne, et qui sait, peut-être même l’accompagner à vider ses mémoires.

Quand on ouvre la porte à ce que cela soit une expérience d’amour inconditionnel, on doit aussi respecter le cheminement de l’autre, pour qui le fait d’être en paix et dans la lumière ne fait pas partie de ses priorités. Éviter de mettre de la pression, voire ne plus jamais lui en parler, car la balle est clairement dans son camp. Au moins, je n’ai pas besoin de sa bénédiction officielle pour être en paix, puisque je me pardonne déjà, et que je suis bien humble de lui ouvrir la porte pour en parler, puis l’aider s’il a besoin. Que j’obtienne ou non une réponse, je ne vous en reparlerai pas, parce que cela lui appartient.

Ce que je peux dire, c’est que, consciemment, les non-dits créent des détours qui peuvent durer des années, qui se passent dans du caché, faisant en sorte que notre énergie devienne remplie de boîtes entassées, comme un espace marqué par l’accumulation.

Mettre les choses au clair est pacificateur pour le cœur, l’âme et la gorge. Ça irradie l’esprit.

En terminant, je suis heureuse d’avoir réussi à faire réellement le tour de cette question, parce que cet exercice annonce un renouveau, car le dossier est totalement vidé. Un nouveau cycle de la vie qui commence par chez nous!

Soyez bénis et heureux! Namasté

Julie L.

 

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